“Ce qui ne te tue pas, te rends plus fort”. Un proverbe qui convient parfaitement à cette chronique. 

Un point tout d’abord: oui, les super héros mènent une double vie. Donc si on pousse un peu, à chaque transformation, ils “renaissent” en une autre entité. Mais ce serait dire que l’humain derrière le héros n’est plus le temps de faire retomber le masque. Comment expliquer alors que la faiblesse de Spiderman est Marie Jane crush de Peter Parker… 

La plupart du temps, Superman et autres alien mis à part, le superhéros est un être humain à qui il arrive quelque chose d’extraordinaire. Une mutation, une réincarnation ou tout autre accident de laboratoire permettent ainsi de tuer ce “moi” Si les détails changent, le schéma est souvent le même : un humain meurt dans des circonstances louches et plutôt spéciales pour devenir une nouvelle version de lui même, un super humain (lequel parfois n’a plus vraiment grand chose à voir avec son incarnation précédente mise à part une enveloppe physique) puis par ses aventures : un héros. 

Le terme “super” annonce déjà la couleur. Bien souvent mal dans leurs peaux et presque invisibles, les protagonistes deviennent alors mieux que leur vie d’avant même lorsque le masque tombe. Une sorte de meurtre initiatique pourrait on dire. La transformation inattendue (pour les protagonistes du moins) de ces humains somme toute plus normal que normal voire presque paria appelle ainsi notre soif de magie et de surnaturel tout en pointant le potentiel qui dort en chacun de nous. Un discours qui a de quoi séduire tous les Kick ass et autres Scott Pilgrim de cet univers.

Les 5 passages au mode super héros les plus badass : 

. Selina Kyle, Michelle Pfeiffer in Batman Returns (Tim Burton, 1992) 

. Deadpool, Ryan Reynolds (Tim Miller, 2016) 

https://www.youtube.com/watch?v=lka031ZrzIg

. Les quatres fantastiques, Jessica Alba, Chris Evans, Ioan Gruffudd et Michael Chiklis (Josh Trank, 2005) 

. Daredevil, Skylar Gaetner (Marvel’s Daredevil, Netflix, 2015) 

Bonus: 

Peter Parker, Tobey Maguire (Spiderman, Sam Raimi, 2002)