BLOW by Aurélia

Comment passer de ça :

à ça ? :

Eh bien demandez à Ed Sheeran dans son dernier album intitulé N.6 Collaborations Project  sorti en Juillet 2019, qui a décidé de (bien) s’entourer afin de sortir un opus plutôt hétéroclyte. 

C’est pour cela qu’en rentrant du travail, écoutant ma radio rock préférée, que ne fut pas ma surprise à l’écoute de BLOW lorsque le speaker m’annonce le nouveau Ed Sheeran. Je tombe des nues car il faudra quand même avouer que le jeune marié Irlandais nous a habitué à de la pop, des ballades, parfois tout de même des airs hip hop ou rap mais pas un bon vieux rock qui donne envie de secouer sa chevelure de tigresse (ou de lion d’ailleurs). Alors pour ce morceau il est entouré de Bruno Mars qu’on ne présente plus et de Chris Stapleton. Ce dernier est une idole aux Etats-Unis, grand chanteur, guitariste et compositeur de country notamment. C’est avec lui que Justin Timberlake a créé Say Something en 2018, on le voit apparaître dans le merveilleux clip (tourné en plan séquence Mesdames et Messieurs ! ) réalisé par la boîte française La Blogothèque ici (le monsieur au chapeau de Cow-Boy c’est Chris):

Bref, des pointures et cela dans son album entier : Khalid, Cardi B, Camila Caballo, Eminem, 50 Cent, Ariana Grande, Skrillex, Travis Scott ou même H.E.R ! Bref, de tous styles, de toutes les couleurs, on aime ou on aime pas, on ne peut pas lui enlever son attractivité (Chanteur solo le mieux payé de l’année 2018 quand même avec pas moins de 110 millions de dollars derrière deux groupes mythiques Coldplay, U2 !)

Pour revenir au titre BLOW, même le clip nous fait rappeler les clips de Glamrock des années 70, plutôt minimaliste dans la mise en scène puisque c’est une fausse captation live du morceau, mais bien sûr léchée et travaillée dans le design des costumes, les plans, les couleurs, l’exposition choisis. Petit girl power en plus car ce sont trois actrices qui représentent les alter egos des trois chanteurs; toujours un peu étrange d’entendre des voix d’hommes sur des lèvres féminines mais elles sont magnifiques et nous donne envie de laisser échapper notre esprit rock’n’roll : sortez les cuirs, les fourrures et les clous !En bref, on sent qu’il s’est bien amusé dans toutes ces collabs que ce soit dans les morceaux ou dans les nombreux clips ! Un album bien évidemment numéro un des ventes à sa sortie aux Etats-Unis, Royaume-Uni ou encore en France. Allez jeter une oreille à l’album si vous vous en sentez même si ce papier n’est pas une promo pour Ed qui n’en a absolument pas besoin. Plutôt un billet de surprise confrontée à BLOW, qui m’a en effet soufflée de stupeur.


Netherfriends by Angie

            Encore un dimanche pluvieux, avant une semaine de reprise de cours, de travail, en bref, un dimanche morose. Jusqu’à l’arrivée d’une chanson, de cette chanson : Don’t be a fuck boy d’un certain Netherfriends. Du piano, une instru Soul Trap Rnb  accompagnée de parole nous poussant à profiter de la journée et de bien plus :  “Give it all you got just have fun, do what you want just don’t be a fuck boy”. Une découverte plus qu’intéressante donnant à cet après-midi tristounet un rayon de soleil.

         Derrière le pseudo Netherfriends se trouve Shawn Rosenblatt, producteur, songwriter et artiste basé à Los Angeles. Il s’est lancé un défi relativement impressionnant pour l’année 2019 : sortir un album chaque vendredi, soit cinquante deux albums sur une même année composé d’une dizaine de chansons. Chaque semaine, Shawn nous transporte dans un nouvel univers. Nous allons de Weeds à Songs for flowers tout en passant par Lonely as fuck, Daddy issues, Insecure as fuck, Freckles ou encore, Ghostin’, l’album de la semaine où sont écris ces lignes. Ces “thèmes” sont développés à travers une dizaine de chansons, nous exposant introduction, développement et conclusion du sujet. Ses musiques nous font voyager d’un aspect plus mélancolique à une tonalité joyeuse et dansante procurés par les différents styles musicaux mélangés (Rap, Soul, Blues, Rock Indie..) donnant notamment naissance au Blues Trap ou encore au Country Trap.

Fuck Boy on the Internet, dernier clip posté sur son site, illustre bien le contraste de l’univers de Netherfriends : Shawn, seul dans une rue, de nuit, dansant et fumant, nous invitant à lâcher prise, à nous déconnecter des réseaux sociaux ainsi que du travail pour pouvoir enfin profiter des bons moments de notre vie que le stress ronge. En résumé, une ode à la joie, une invitation à profiter de l’instant présent, de la vie réelle.

Netherfriends nous emmène dans un univers farfelu parsemé d’humour tout en abordant des sujets plus profonds, donnant une touche joyeuse à des thèmes qui le sont moins, un bon moyen de nous montrer que rien n’est tout blanc ou tout noir.