Lundi 7 décembre : Musique/ Black Parade, Beyonce (Coline Murcia)

Le 19 juin, jour célébrant la fin de l’esclavage dans l’état du Texas, Beyonce (originaire dudit Etat by the way) sort ce single qui fera du bruit autour de lui et confirmera Queen B au panthéon des artistes les plus influents de ces dernières décennies. 

Dans un (r)éveil mondial de la lutte pour les droits civiques suite à la mort de George Floyd, le morceau célèbre la culture noire et le mouvement Black Lives Matter. Tous les bénéfices qui lui sont liés sont reversés aux propriétaires noirs de petits commerces. Un collectif en ligne de ces propriétaires de commerce, “Black Parade Route” fut lancé dans la foulé du single. Le morceau figure sur la version deluxe de l’album “The Lion King: The Gift” suite au lancement du film Black is King. 

Black Parade est le morceau le plus nommé au cours de la 63e cérémonie des Grammy Awards avec des nominations prestigieuses telles que “Record of the Year” ou “Song of the Year” 


Mardi 8 décembre : Doom Eternal (Maël Dumur)

La série d’anthologie est revenue cette année avec un des titres les plus aboutis de la série. Le rythme y est frénétique et bien équilibré, un pur plaisir gore. Spéciale dédicace à la musique métal qui offre une parfaite adéquation avec le style du jeu. Un grand défouloir pour les grands uniquement. Le jeu est disponible sur toutes les plateformes.


Mercredi 9 décembre : Expo Pompéi at home, Grand Palais (Coline Murcia)

L’exposition Pompéi au grand palais était l’un des événements les plus attendues de l’année culturelle. L’hôte de celle-ci, le Grand Palais, promettait en effet des installations numériques du plus bel effet, des reconstitutions et tant d’autres choses. La crise sanitaire est cependant passée par là et l’exposition, secouée entre les différents confinements, ne put se tenir comme il était prévu. Qu’à cela ne tienne ! L’événement qui se voulait reposer en grande partie sur ses avancées numériques propose des reconstitutions VR et AR, des jeux via le site du Grand Palais. Une superbe avancée quand on connaît la timidité du numérique dans le milieu muséal. Peut être l’occasion de séduire un nouveau public ?

Plus d’infos : https://www.grandpalais.fr/fr/expo-pompei-chez-vous


Jeudi 10 décembre : Le jeu de la dame (Queen’s Gambit), (Anastasia Marin)

Véritable phénomène de cette fin d’année 2020, le jeu de la dame raconte l’histoire d’une prodige des échecs orpheline. La mini-série retrace alors d’un côté le parcours de Beth Harmon dans sa quête pour atteindre la première place mondiale. Et de l’autre, la lutte permanente qu’elle mène contre ses addictions de drogue et d’alcool. La série est inspirée du livre du même nom écrit par Walter Tevis.

Outre le succès indéniable de la série sur la plateforme Nextflix, elle a également engendré des vocations dans la pratique des échecs. En effet, le site chess.com a enregistré 2.5 millions de nouveaux membres sur le seul mois de novembre. Une preuve que les séries influencent notre quotidien et nos habitudes.

https://www.youtube.com/watch?v=R806rj28TUA&ab_channel=NetflixFrance

Vendredi 11 décembre ; Les filles du Docteur March, Greta Gerwig (Coline Murcia)

Greta Gerwig nous livre une très belle adaptation du roman culte Les Quatre filles du Docteur March ». Le film s’inspire à la fois du grand classique de la littérature et des écrits de Louisa May Alcott. Il s’agit d’une relecture personnelle du roman laquelle en tire une lecture plutôt engagée et féministe. Un film qui fit parler de lui tant pour ses nombreuses nominations que pour sa nature de film réalisé par une femme. Un film qui s’est parfaitement intégré dans les débats de ce début d’année (coucou Adèle Haenel).


Samedi 12 décembre : L’empreinte, Alexandra Marzano-Lesnevich (Coline Murcia)

Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l’épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n’aura alors cesse d’enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.

Dans un contexte de regain des séries et documentaires judiciaires telle Mindhunter ou Making a murderer, cette histoire nous plonge dans une réflexion autour du caractère intrinsèquement subjectif de la loi. Déconcertant autant qu’intriguant.