La nuit dernière (décalage horaire oblige) s’est déroulée, la 92e cérémonie des Oscars au sein du Dolby Theatre de Los Angeles (CA, USA). Une soirée au palmarès attendu mais qui nous a quand même réservé quelques surprises. Retour …
Palmarès
. Sans grande surprise, le coréen Bong Joon ho et son Parasite dominent la soirée et continue son ascension avec sa victoire pour le Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleur film en langue étrangère (entre autres). Il entre ainsi dans la légende comme le premier film sud coréen à remporter l’Oscar du Meilleur réalisateur.
. Le Meilleur court métrage, lui, revient à The Neighbor’s Window écrit et dirigé par Marshall Curry.
. Le Meilleur documentaire, quant à lui, est remporté par American Factory de Steven Bognar et Julia Reicher.
. Le prix de la Meilleur actrice va à notre Bridget Jones préférée, Renée Zellweger pour Judy de Rupert Gold.
. Sans grande surprise, une fois encore, l’award du Meilleur acteur est remporté par Joaquin Phoenix pour sa superbe performance dans Joker de Todd Philipps. Rôle pour lequel il a, d’ailleurs, perdu pas moins de 23 kg !
. Le Meilleur second rôle féminin revient à Laura Dern dans le film Netflix Marriage story de Noah Baumbach.
. Le Meilleur second rôle masculin, lui, revient à l’hilarant Brad Pitt pour le tarantinesque Once Upon a Time …in Hollywood.
. Le Meilleur film d’animation est remporté par Toy Story 4 de Josh Cooley tandis que celui du Meilleur court métrage d’animation revient à l’émouvant Hair Love écrit et réalisé par Matthew A. Cherry.
. Côté musique, l’award de la Meilleure chanson originale va à (I’m Gonna) Love Me Again de la BO du biopic Rocketman de Dewter Fletcher et la Meilleure bande originale à Joker.
Performances
. On notera la standing ovation qui a accompagné la performance surprise du roi Eminem reprenant son désormais classique Lose Yourself.
. Billie Eilish rend un vibrant hommage aux disparus du show business avec une superbe reprise de Yesterday des Beatles
https://www.youtube.com/watch?v=FKmqtaxIS3Y
. Disney Company était dans le game avec la performance de Idina Menzel et la superbe Aurora pour Into the Unknown tout droit sorti de la BO de Frozen 2.
https://www.youtube.com/watch?v=iI_cnK_YSro
. Sir Elton John, également, nous a offert une énergique performance de sa chanson désormais oscarisée:
What’s the tea ?
Cette année encore, le hastag #Oscarsowhite est de la partie. C’est toutefois sur le front de la parité que les participants à la 92e cérémonies des Oscars se sont fait remarquer. Pour la deuxième année consécutive, en effet, la catégorie Meilleur réalisateur (la plus prestigieuse de toutes) est entièrement masculine.
Natalie Portman, tout d’abord, arbore sur le tapis rouge un ensemble Dior dont le revers de la cape a été tissé des noms des réalisatrices dont les oeuvres ont été nommés dans plusieurs compétitions cette année mais qui n’ont pas eu la chance de concourir pour le titre de Meilleur réalisateur.
C’est ensuite au tour de Laura Dern. La lauréate du prix de la meilleure interprétation féminine déclare sur scène que si elle pouvait donner son Oscar à Greta Gerwig, directrice des Filles du Docteur March, elle le ferait sur le champ.
Sigourney Weaver, Brie Larsson et Gal Gadot ont annoncé, quant à elle, qu’elles étaient un trio assez puissante et de continuer en plaisantant, qu’elles allaient lancer un fight club dans les coulisses. “Même les hommes sont acceptés.. à condition que vous ne portiez pas de short. C’est comme ça. Vous n’avez juste pas le droit”, déclarent elles. Elles annoncent également que le perdant devra répondre aux questions des journalistes sur ce que c’est d’être une femme à Hollywood. Les trois stars finissent par conclure en affirmant que “toutes les femmes sont des héroïnes”.
Les trois actrices soulignent également que c’est la première fois (en 92 ans tout de même) qu’une femme cheffe d’orchestre est choisie pour diriger la soirée. Eimear Noone est, by the way, reconnue pour son travail en matière de jeux vidéo.
Il est à noter d’ailleurs que la compositrice de la bande originale de Joker était la première femme à être oscarisée dans cette catégorie.
L’avènement d’une sororité hollywoodienne, un Oscar sud coréen… Les 2020’s seront elles la décennie du changement ?
Ce lundi 27 janvier se tenait au Staples Center à Los Angeles (CA, USA), la 62e cérémonie des Grammys Awards. Ceux ci récompensent tous les ans les artistes musicaux et célèbre la musique et son industrie. Malgré l’émotion palpable suite à l’annonce du décès de Kobe Bryant quelques heures plus tôt et quelques polémiques (autour de la non diversité ainsi que d’un possible trucage), la cérémonie s’est déroulé sans encombre et nous a offert quelques beaux moments. A noter que, pour la deuxième fois, l’animation de la soirée était confiée à la talentueuse Alicia Keys, laquelle ne nous a pas deçu. Retour…
And the award goes to…
. Billie Eilish et son parolier de frère réalise une entrée retentissante parmi la communauté grammyienne. La jeune fille, en effet, est nommé dans pas moins de 6 catégories et remporte 4 prix dont: Album de l’année, Chanson de l’année, Révélation de l’année et Meilleur Album vocal pop . Elle devient ainsi la plus jeune chanteuse à avoir reçu autant de Grammys.
Billie et Finneas O’Connell aux Grammy Awards 2020
. Lil Nas X et Billy Ray Cyrus remporte sans grande surprise le : Meilleur vidéo musicale de l’année pour le génial clip de Old Town Road ainsi que Meilleur Duo ou performance collective Pop.
. Tyler the Creator remporte le Meilleur album rap avec Igor
Tyler the Creator performe Earfquake et New Magic Wand sur la scène du Staples Center (CA, USA)
. Lizzo obtient le prix de la Meilleure performance pop solo pour Truth Hurts.
. Les Vampire Weekend reparte avec le Meilleur album alternatif pour Father of the Bride
. C’est, enfin, l’album Social Cues de Cage The Elephant qui est sacré Meilleur album rock
Ce qu’il fallait retenir
. L’hommage vibrant d’Alicia Keys pour Kobe Bryant disparu dans un accident d’hélicoptère quelques heures avant la cérémonie.
https://www.youtube.com/watch?v=VM8hcNb5ptQ
. L’hommage de Usher et FKA Twigs pour la superstar Prince, disparu il y a bientôt quatre ans déjà.
https://www.youtube.com/watch?v=LfwatZ9hdxA
. L’hommage, enfin au rappeur Nipsey Hussle, assassiné en mars 2019
https://www.youtube.com/watch?v=P4DNDJq-jHU
. La performance fortement émotionnelle de Demi Lovato sur Anyone, après presque 2 ans loin des projecteurs suite à son overdose en 2018.
https://www.youtube.com/watch?v=Glo6mbDWLd4
. Plus joyeusement, on plussoie la superbe prestation flamenco pop de Rosalia
https://www.youtube.com/watch?v=kUzxObqlozY
. Le show brûlant d’Aerosmith et Run DMC qui reprennent leur tube planétaire: Walk This way et enflamment la cérémonie.
https://www.youtube.com/watch?v=NjJtnMOkF60
. Enfin, on a adoré la performance de Lil Nas X et Billy Ray Cyrus accompagnés de quelques amis pour une reprise de Old Town Road et Rodeo de toute beauté.
https://www.youtube.com/watch?v=drojmpUCC2M
On a hâte de voir ce que l’année 2020 nous réserve en matière de nouveaux sons. En attendant gardez l’oeil (et les oreilles) ouvert.
Ce lundi 13 janvier était annoncé en direct la liste finale des nominés aux Oscars 2020. Cette sélection, gérée par l’AMPAS (Academy of Motion Pictures, Arts and Sciences ou FR: Académie des arts et des sciences du cinéma) fut très vite la cible des critiques. Pourquoi tant de bruits ? Qui succédera à Green Book : Sur les routes du sud (Peter Farelly, 2019, meilleur film) et Alfonso Cuaron (Roma, 2018, Meilleur réalisateur) ? Réponse le 9 février….
Et les nominés sont…
Pas de grosses surprises, cette année encore, Golden Globes et Oscars semblent s’être passé le mémo. Rien de bien surprenant donc à voir figurer les Once upon a time in Hollywood (Q. Tarantino, 2019), The Irishman (M.Scorsese, 2019) et autres Le Mans 66 (James Mangold, 2019).
Spotlight tout de même sur Joker de Todd Phillips (2019) et ses 11 nominations dont Meilleur film et Meilleur réalisateur. Le super vilain de l’univers DC Comics continue ainsi son ascension. On notera que s’il ne s’agit pas d’un film de super héros à proprement parler, c’est une bulle de plus pour la pop culture sur le chemin de la reconnaissance.
Parasite, également, figurent l’une des comètes de cette année 2019 ! Après une Palme d’or 2019, le Golden Globes du meilleur film en langue étrangère, il s’illustre avec pas moins de 6 nominations. Bong Joon Ho devient ainsi le premier réalisateur sud coréen à figurer au sein des prestigieuses catégories de Meilleur Film et Meilleur réalisateur. “Le cinéma coréen a une longue histoire. Ce serait super si les gens s’intéressaient à (ce) cinéma grâce à ma nomination”, déclarait il dans une interview pour Variety en novembre.
Il est à noter également la belle performance du macédonien Honeyland (Tamara Kotevska et Ljubo Stefanov, 2019) qui s’octroit une place dans la compétition pour le Meilleur film étranger et Meilleur documentaire. Il s’agit là d’ailleurs, d’un fait assez rare pour un documentaire.
Affiche et images extraites de Honeyland (2019)
Oscars plus white que Wild
La sélection des Golden Globes, il y a quelques semaines, fut critiquée pour avoir privilégié encore une fois les réalisateurs masculins. Qu’à cela ne tienne ! Les Oscars…font exactement la même chose !
Greta Gerwig figure aux nominés pour le Meilleur Film avec Les Filles du Docteur March mais c’est à peu près la seule à avoir trouvé un peu de place dans cette liste. La prestigieuse catégorie Meilleur réalisateur, pour ne citer qu’elle, est exclusivement masculine. On regrette d’ailleurs l’absence de Jennifer Lopez après sa prestation come back dans Queens, de même que Lupita Nyong’o dans Us.
Il n’y a pas que du côté parité que l’Académie pêche cependant. La diversité culturelle, elle aussi, prend un petit crochet du gauche. Une seule représentante de la communauté noire est en lice cette année, en effet, Cynthia Erivo, sélectionnée pour la Meilleure actrice dans Harriet. Les Oscars s’étaient, cependant, déjà illustrés en 2016 avec la polémique #OscarsSoWhite et avaient fait quelques pas (sur la pointe des pieds). La leçon n’a toutefois pas été retenue.
Parasite et les Misérables figurent ainsi le peu d’ouverture qui colorera cette sélection.
Netflix, Marvel & pop culture
Les plateformes numériques avec Netflix comme fer de lance gagnent encore un peu plus de terrain avec 20 nominations cette année. The Irishman (starring Monsieur Al Pacino) figurent dans neuf catégories. L’outsider Marriage Story avec Adam “Kylo Ren” Driver et Scarlett Johansson, quant à lui, s’illustre dans pas moins de six de ces catégories dont Meilleur film. Ces nominations démontrent que, plus que jamais, la question des acteurs numériques est décisive dans le destin de l’audiovisuel (pour le meilleur et pour le pire).
La culture pop (arme digitale par excellence) est cependant peu représentée par l’Académie. Avengers: Endgame s’en sort avec une nomination pour Meilleur effet spéciaux malgré les espoirs qu’il suscitait chez Marvel. Star Wars: The Rise of Skywalker, quant à lui, fait un peu mieux avec 3 catégories : Meilleurs effets visuels, Meilleur bande originale (avec John Williams aux commandes, on aurait été étonné du contraire) et Meilleur montage sonore. Serait ce là une conséquence des propos de Scorsese (et des débats qui ont suivi) lorsqu’il déclarait que les “films de super héros ne sont pas du cinéma” ?
Hollywood’s frenchies
La France, quant à elle, effectue une belle performance avec deux oeuvres nominées à son palmarès.
Les Misérables (Ladj Ly, 2019) s’illustre dans la course pour le prix du Meilleur film en langue étrangère.
L’animation française est également représentée avec le très beau, J’ai perdu mon corps (Jérémy Clapin, 2019) nommé pour le Meilleur Film d’animation.
Chaque année les nominations pour les grands prix de cinéma, Oscars et autres Golden Globes en tête sont l’occasion de prendre la température de la galaxie cinéma. De très belles oeuvres éclairent cette liste de nomination des Oscars 2020. Cette dernière, cependant, appuie les problématiques qui secouent l’industrie audiovisuelle. Parité et diversité en tête, autant d’ajustements qui deviennent indispensables. Malgré l’effervescence, c’est tout de même du beau monde qui est attendu à Los Angeles début février ! Une cérémonie qui sera, d’ailleurs, sans animateur prévu pour la seconde année consécutive. A vos pronostics !
Thierry Frémaux l’a annoncé ce matin: Spike Lee sera le président du jury pour l’édition 2020 du Festival de Cannes qui se tiendra du 12 au 23 mai prochain. Absent des projecteurs depuis 27 ans, le réalisateur, scénariste et producteur a beaucoup fait parlé de lui ces deux dernières années avec le poignant Blackkklansman. Qui est Spike Lee et pourquoi sa nomination produit un tel impact ? Voici quelques éléments de réponse.
1. Shelton Jackson Lee, dit Spike Lee, est né à Atlanta (Géorgie, USA), le 20 mars 1957. Il fut élevé à Fort Greene dans l’arrondissement de Brooklyn à New York.
2. Spike Lee est le premier président noir du jury cannois et plus généralement d’un grand festival de cinéma. D’autres personnalités de la diaspora africaine ont déjà été membres de ce même jury comme l’acteur Will Smith en 2017. C’est la première fois, cependant, qu’il sera présidé par un représentant de la communauté noire.
3. Son premier long métrage Nola Darling n’en fait qu’à sa tête (She’s Gotta Have It) fut présenté à la Quinzaine des réalisateurs de 1986. Il raconte une portion de la vie d’une jeune femme et de ses relations amoureuses (mais pas que) desquelles elle parle librement et notamment de son hésitation entre trois amants. Il sera adapté en série, trente ans plus tard, par Netflix notamment en raison de son rôle de précurseur auprès de la cause féministe.
4. Spike a présenté 7 de ses films au Festival de Cannes dans diverses catégories. Do the Right Thing (1989), Jungle Fever (1991), Girl 6 (1996), Summer of Sam (1999) et Ten Minutes Older (2002) et reçoit en 2018 le Grand Prix pour Blackkklansman.
5. Il a explosé au début des années 90 avec Do The Right Thing. Le film porte à l’écran une journée dans le célèbre quartier de Brooklyn (NY, USA) mais surtout casse avec beaucoup d’humour et de bon sens les préjugés du racisme ordinaire. Ce sera la première fois qu’une émeute à caractère racial est montrée sur grand écran.
6. Spike Lee c’est un cinéma engagé et surtout frontal comme son réalisateur qui n’hésite pas à faire savoir son avis de manière claire. Sa tentative de sortie remarquée du Dolby Theatre après la victoire pour l’Oscar 2019 du meilleur film par Green Book en est un exemple. Lee est connu pour ses clashs violents. Il a notamment épinglé Q.Tarantino pour sa représentation de la culture noire et son utilisation trop fréquente du terme “nègre”. Il a notamment déclaré ne pas vouloir voir Django Unchained (2013) en ce qu’il est un “manque de respect pour (ses) ancêtres” car “l’esclavage américain n’était pas un western spaghetti de Sergio Leone. C’était un holocauste.”
7. Le réalisateur revendique son droit de travailler librement et va, pour ce faire, fonder sa propre entreprise de production en 1978. 40 Acres and a Mule Filmworks se nomme ainsi en référence au Special Field Order 15 lequel promettait d’offrir des terres aux ex esclaves au moment du passage du 13e amendement en 1865. Terre qui fut rendue à ses précédents propriétaires à la mort de Lincoln. L’entreprise est toujours en activité.
8. Spike Lee était très ami avec le musicien Prince. Il s’est d’ailleurs rendu à la cérémonie des Oscars 2019 tout de violet vêtu en hommage à la superstar disparue en 2016. La BO de Blackkkansman contient d’ailleurs un titre unreleased du chanteur.
9. Il est admiratif du travail de Michael Jackson et il est le réalisateur du clip de They Don’t Care About Us (1996).
10. Grand fan des Knicks de New York, il participe au scénario du jeu vidéo NBA 2k16 sorti le 29 septembre 2015 sur consoles, PC, iOS et Androïd.
Spike Lee c’est une énergie folle ! Beaucoup de colère, bien sûr, mais aussi beaucoup d’humour. C’est d’ailleurs ce savant mélange de fervent militantisme et de punchlines toujours justes qui font de ses oeuvres tellement plus que de simple pamphlets militants. Black Panthers(2018), Get out (2017), US (Jordan Peele, 2020)… autant de productions qui ont pu voir le jour (ou plutôt les projecteurs) grâce au travail de Spike Lee. Le cinéma noir par les noirs fait, en effet, de plus en plus parler de lui. Des oeuvres moins polémiques, certes, mais qui ont vocation à s’étendre à tous les publics. On murmure, d’ailleurs, que Lee aurait un projet en cours avec Chadewick Boseman, l’acteur principal de Black Panthers (2018). Ce printemps, Spike Lee et son jury désigneront le successeur de Parasite (Boog Joon ho, 2019) pour la Palme d’or. Nul doute qu’il s’agit de la promesse de moments forts pour le cinéma tant artistiquement que politiquement.
Noël et ses calendriers de l’avent s’achèvent ? Qu’a cela ne tienne ! En attendant les festivités du Nouvel An, voici notre « Calendrier de l’après » ! Retrouvez donc ici une courte sélection de ce qu’il ne faudra pas manquer en 2020. You’re welcome.
Musique/ Notes on a Confidential form, 1975 (ColineM)
C’est une très belle année qui s’annonce du côté musical. De grands noms figurent au Walk of Fame de notre agenda comme notamment Rihanna, The 1975, Tame Impala, The Weekend ou encore (dès janvier) Halsey ! Un album, en particulier titille notre curiosité: Notes on a confidential Form prévu pour le 21 février 2020. Cet album intrigue, en effet. Le dernier album du groupe, A brief inquiry into Online Relationships, tout d’abord, n’a que 8 mois lorsque Matt Healy et sa bande annonce ce nouvel opus. C’est toutefois un featuring bien étonnant qui retient toute notre attention sur le contenu de ce nouvel opus. Ce featuring, c’est bien Greta Thunberg ! La jeune femme (qui a d’ailleurs été nommée personnalité de l’année 2019 par le magazine Time), pose sa voix sur l’intro de NoaCF et nous livre un discours sur le principe de la “désobéissance civile”. Une entrée en matière qui promet un album inscrit dans l’air (militant) de son temps.
Cinéma : Dune, Denis Villeneuve (ColineM)
Affiche de l’adaptation cinéma Dune par David Lynch (1984)
C’est l’un des projets les plus fous que le cinéma ai vu depuis quelques décennies et ce dans tous les sens du terme. Dune, c’est d’abord une oeuvre littéraire de SF éponyme écrite par Frank Herbert. C’est aussi une adaptation à l’écran par l’énigmatique David Lynch en 1984. Dune c’est également le projet pharaonique de Alejandro Jodorwsky malheureusement abandonné et dont un documentaire autour du projet, Jodorowsky’s Dune, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2013. Dune c’est donc toute une mythologie, des fans pointilleux (des fans de SF en somme) et surtout la réputation d’un projet infaisable ! Rien qui n’effraie Denis Villeneuve, lequel a annoncé la sortie de son adaptation en salle le 23 décembre prochain. Le réalisateur de Blade Runner 2049 et Premier Contact n’a, pour ce faire pas hésité à mettre les petits plats dans les grands. Il prévoit, tout d’abord, une construction en deux parties afin de s’offrir la place nécessaire au développement à l’écran. Le casting surtout à de quoi donner des frissons : Timothée Chalamet, Jason Momoa, Zendaya, Charlotte Rampling … Sans oublier, une bande originale composée par Hans Zimmer ! Villeneuve souhaite, de plus, moderniser ce classique de la SF et surtout donner plus de consistance aux rôles féminins. L « Nombre d’éléments de Star Wars s’inspire de Dune. j’aimerai faire le film Star Wars que je n’ai jamais vu. Un Star Wars pour adulte… », ajoute le réalisateur. e Croisons les doigts pour enfin voir sur nos écrans ce qui s’annonce comme une pépite !
Gaming: Cyberpunk 2077, CD Projekt (MaëlD)
Si vous avez suivi l’actualité jeux vidéo de cette année vous n’avez pas pu louper le prochain titre du studio polonais CD Projekt, Cyberpunk 2077. Inspiré de l’univers du jeu de rôle Cyberpunk 2020, le titre sera un RPG en monde ouvert dans la ville de Night City. Vous serez plongé au coeur d’un monde dystopique, à la fois sale et dangereux que vous pourrez explorer, dans le monde réel et dans le cyberespace. L’aventure c’est à vous de la faire avec comme promesse un panel de possibilités impressionnant, tant dans l’approche des situations que des dialogues. Le studio CD Projekt est la garantie de la qualité du titre puisque ce sont eux qui ont édité en 2015 The Witcher 3 que l’on ne présente plus. Tous à vos implants le 16 avril prochain !
Série : Dracula, Mark Gatiss et Steven Moffat pour Netflix (AnastasiaM)
L’année 2019 s’achève et 2020 pointe le bout de son nez avec son lot de nouvelles séries. Certaines ont su attiser notre curiosité.Qui d’autre pour susciter l’envie que le plus célèbre des vampires : Dracula. En effet, Netflix lance sa mini série sur le Comte. Si on est sait peu sur l’intrigue, ce qui est sûr c’est qu’elle se déroulera semble-t-il entre la Transylvanie et Londres (comme le roman d’origine). Mais alors me direz-vous pourquoi tant d’engouement pour une série dont on ne sait pas grand chose au final ? Et bien déjà parce qu’il faut l’admettre Dracula exerce une certaine fascination sur nous. Ensuite parce que la bande annonce donne franchement envie ! Elle nous promet une série glauque à souhait loin des dernières séries pour ado sur les vampires. Ce vampire là est effrayant comme ils sont supposés l’être. La sortie est prévue pour le 4 janvier sur Netflix. Chez Purple Haze on connaît le programme télé du 4 janvier ! Et vous ? Vous laisserez vous séduire par le comte Dracula ?
Série: Madam C.J Walker, Netflix (ColineM)
1. Le Wonderful Hair Grower , 2. La manufacture de Sarah Breedlove à Indianapolis, 3. Portrait
Madam C.J. Walker, une mini-série en quatre parties, raconte l’histoire totalement inédite et irrévérencieuse de la femme d’affaires et pionnière des soins pour cheveux afro-américains Madam C.J. Walker., qui a su dépasser rivalités épiques, mariages tumultueux et histoires de famille pour devenir la première femme noire millionnaire aux États-Unis à une époque qui s’y prêtait pourtant peu. (source: communiqué presse, Netflix France) .C’est le moins que l’on puisse dire. Sarah Breedlove naît en 1867 en Louisiane. Elle naît ainsi seulement 2 ans après l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Tout est à faire, donc, en matière de droits civils. Sarah, d’autant plus, part avec un second handicap en raison de sa condition de femme dans un monde encore très machiste (les suffragettes, blanches et aisées, commencent à peine leur campagne). Sarah, génie du marketing, élèvera cependant seule sa marque de cosmétique Madam CJ Walker Manufacturing Compagny au rang d’institution. Son produit phare ? Le Wonderful Hair Grower, l’un des premiers produits beauté commercialisés pour les cheveux afro. La série est annoncée pour fin juillet 2020 par son producteur et diffuseur, Netflix. C’est Octavia Spencer (Ma, La Couleur des sentiments..) qui en interprètera le premier rôle. En attendant de voir ce destin extraordinaire sur nos écrans, on se plonge dans le livre de l’arrière-arrière-petite fille de Sarah, A’Lelia Bundles, On Her Own Ground dont est inspirée la série (by the way).
Ding Dong ! Plus que quelques heures avant de déballer les cadeaux. Voici une petite sélection afin d’égayer votre réveillon et surtout de rendre l’attente de Santa un peu moins insoutenable. La musique adoucit les moeurs, il paraît.
Les classiques
. All I want for Christmas is you, Mariah Carey (2009)
. Let it snow ! , Dean Martin (1959)
n.b: On aime aussi la version de Sinatra. Old but gold !
. Last Christmas, Wham ! (1984)
. Santa Baby, Eartha Kitt (1953)
We will rock you
. Christmas all over again, Tom Petty & the Heartbreakers (2008)
.Thank god, it’s Christmas, Queen (1984)
. Twisted Sister, Silver Bells (2006)
. Bob Rivers, Wreck the Mall (1988)
Les nouveautés
. Christmas Tree Farm, Taylor Swift (2019)
. Cosy Little Christmas, Katy Perry (2019)
. Christmas in New York, Lea Michele (2019)
. Baby it’s cold outside, John Legend ft Kelly Clarkson (2019)
n.b: On vous conseille l’album en entier ! Un petit bijou avec les compliments de John Legend .