Mardi 1er décembre : Animal Crossing : New Horizons (Maël Dumur)
Pour commencer ce calendrier et avant de finir l’année 2020, je me devais de vous présenter le titre du confinement. Ce jeu représente absolument tout le contraire de cette année éprouvante: légèreté et évasion. Il s’agit, en effet, d’un joli gestionnaire de base calme et serein qui possède une forte composante sociale. Un must have si vous sentez le stress vous faire palpiter les babilles. Le titre est disponible sur Nintendo Switch.
Mercredi 2 décembre: Exposition Netflix The Queen and the Crown (Coline Murcia)
2020 fut une année compliquée pour le milieu des expositions et des musées en général. Nombre de ces institutions ont cependant profité de l’occasion pour se lancer dans l’expérimentation numérique. Le couple musée/numérique avait connu de très beaux partenariats mais restait toutefois encore un peu timide. L’effet 2020 et surtout le confinement ont permis à de très beaux projets de voir le jour. L’exposition virtuelle “The queen and the crown” en est un exemple . Fort du succès des séries The Queen Gambit (FR: le Jeu de la dame) et the Crown, Netflix propose une sélection des costumes des saisons à venir. En partenariat avec the Brooklyn Museum, l’exposition propose des détails historiques, anecdotes de création … Attention, il s’agit d’une exposition temporaire. Elle fermera ses portes le 13 décembre. L’événement est entièrement gratuit by the way.
Jeudi 3 décembre : Upload (Coline Murcia)
“Dans un futur où les humains sont capables de « s’uploader » dans la vie après la mort de leurs choix. Lorsque Nathan trouve une mort prématurée, il est accueilli dans sa version du paradis par Nora. Il va lui falloir s’adapter.”
Une série assez timide malgré son pitch totalement dans l’ère du temps. Elle obtient cependant une majorité de critiques positives. En contrepied du Black Mirror des UK, Upload explore avec humour l’un des possibles scénarios des avancés de la relation humains/technologie.
Vendredi 4 décembre : Tenet, Christopher Nolan (Coline Murcia)
L’une des sorties ciné les plus attendues de l’année était sans nul doute le nouveau long métrage de Christopher Nolan. Le réalisateur de Inception, Interstellar ou encore the Dark Night nous a, en effet, habitué à des films aux théories et visuels déconcertants. Cet opus ne nous a pas fait défaut et de nombreuses théories sont apparues sur les réseaux.
Un second élément, un peu moins fun cependant, participa de la célébrité du film cette année. Celui-ci, en effet, est sorti en salle et alimente les débats autour des restrictions imposées ou non aux salles de cinéma et les besoins de la culture en cette période troublée. Georges Clooney, lui même, s’immisce dans la conversation et déclare que la sortie en salle était une erreur.
Samedi 5 décembre : Shi, Zidrou & Homs (Coline Murcia)
“Pour cacher un scandale qui pourrait nuire à la prestigieuse Exposition universelle, le cadavre d’un nourrisson est enterré dans les jardins du lieu qui accueille cet événement. Deux femmes, une noble anglaise et une Japonaise, la mère de l’enfant, partent en croisade contre l’Empire britannique pour élucider ce crime.Entre société secrète et manipulation corruptrice, les deux jeunes femmes que rien ne lie vont s’unir pour exposer la face cachée d’une machination infernale.”
Le nouveau tome de cette superbe série est sorti cette année. De quoi (re)découvrir cette histoire qui mêle graphisme au top, féminisme et lutte anti raciste.
En ce mois de novembre 2020, les vikings sont mis à l’honneur avec la sortie du dernier jeu des studios UBISOFT, Assassin’s Creed Valhalla. Ce titre occupe, en effet, une place très importante de la communication médiatique gaming de ces dernières semaines puisque cette série est l’une des plus importantes du marché. Avec plus de 155 millions de jeux vendus avant la sortie du dernier titre, elle est la franchise la plus populaire du catalogue de l’éditeur français. Assassin’s Creed Valhalla promet d’être de plus l’épisode de tous les records puisque le nombre de connexions au jeu le jour du lancement était deux fois plus important que son prédécesseur Assassin’s Creed Odyssey. Bien que la sortie du titre profite du deuxième confinement, elle n’en reste pas moins une sortie attendue par beaucoup de joueurs, on peut aisément le constater par le nombre de vidéos, émissions ou encore d’articles sur le sujet.
La période historique des Vikings est propice à la création d’un jeu vidéo puisqu’elle allie une mythologie riche et vaste à une période de temps longue et variée. On y retrouve tous les ingrédients pour les concepteurs des jeux, un terreau fertile dans lequel ils vont pouvoir puiser l’inspiration. Le regain de vitalité de ces dernières années pour ce peuple est loin d’être propre au jeux vidéo. Cela fait une 10ène d’années que les Vikings font marcher notre commerce culturel avec des figures fortes tel que Odin ou Thor dans des films du Marvel Univers comme Thor ou Avengers ou bien des séries telles que Vikings ou American Gods,pour ne citer que les plus connus.
Pour un peu d’histoire
Podcast
Si vous voulez vous plonger dans l’histoire véritable de l’époque dans laquelle se déroule le jeu Assassin’s Creed Valhalla, Ubisoft nous propose une série de podcasts qui reprennent le contexte historique des invasions Vikings en Angleterre du 8ème au 11ème siècle.
Bien que certaines publicités “subtiles” pour le jeu soient placées ça et là, ces podcasts restent très agréables et instructifs.
Emission de radio
France Inter nous propose également une plongée dans la création d’un jeux-vidéo historique avec en bonus une présentation de la licence par Olivier Bénis, expert jeux-vidéo pour France Inter. Une excellente présentation de la licence pour ceux qui ne la connaisse pas.
Assassin’s Creed Valhalla nous place dans la peau d’un ou d’une viking, Eivor, qui part de Norvège pour trouver meilleure fortune en Angleterre. Cette fuite de son pays natal est bien introduite et sert de tutoriel à plusieurs mécaniques de gameplay comme les différentes armes que l’on est amené à découvrir au fur et à mesure. Une riche idée même si classique dont l’ambiance tranche par la suite avec les paysages d’Angleterre, le dépaysement est bien présent. Un soin tout particulier a été apporté à retranscrire la voie du guerrier nordique : sans concession!
La durée de vie du jeu est colossale et bien rythmée dans l’ensemble malgré quelques collectibles très Ubisoftien qui gâchent encore l’exploration.
Le gameplay
Beaucoup des mécaniques des deux derniers volets se retrouvent dans cet opus. Je ne parlerais donc que des différences avec les deux épisodes précédents car il n’y a aucune révolution en matière de gameplay qui nécessite qui s’y attarde.
Une des grandes critiques faites par les fans à la franchise est la disparition de ce qui faisait un “Assassin’s Creed”, c’est-à-dire les mécaniques proposées depuis les premiers épisodes autour des assassinats. Le virage RPG pris sur la dernière trilogie prenait de plus en plus de place. Cela a été revu à la baisse pour permettre une plus grande part à l’infiltration. Ce choix casse les quelques éléments RPG proposés dans le titre. La gestion des statistiques du personnage est presque nulle et la progression au niveau des compétences et des attributs offre peu de personnalisation pour Eivor, notre viking. Cela est remplacé par la possibilité d’assassiner n’importe qui d’un coup de lame secrete, un plaisir de revoir cette identité propre à la franchise mais le mélange des deux est assez étonnant. Cela ne gâche cependant pas le gameplay qui reste très agréable.
Une mécanique autre très appréciée et qui fait également son retour dans la franchise, c’est la gestion de votre village, cette fois en Angleterre. Un composant déjà présent dans certains des épisodes précédents comme Assassin’s Creed Brotherhood ou Black Flag. On doit ainsi reconstruire un village laissé à l’abandon par ces précédents occupants. Il servira de point de départ de nombreuses quêtes et activités annexes comme la pêche, la chasse ou les voyages vers les mondes de la mythologie ainsi que les phases de conquête. La construction des différents bâtiments demande des ressources que l’on trouve en pillant des églises et des chapelles. Bien que sympathique au début, on se lasse assez facilement de la construction de votre village qui n’est finalement que vitrine et dont on n’a aucun pouvoir de modeler à notre envie, si ce n’est quelques éléments décoratifs. On retrouve la même philosophie sur notre navire, notre coupe de cheveux et nos tatouages. Rien de révolutionnaire et encore une fois assez pauvre sur la forme.
Ce qui par contre est une grande bouffée d’oxygène dans ce nouvel épisode est la gestion des quêtes et de l’exploration. Les territoires sont, en effet, découpés en sous région dans lesquels vous allez étendre votre influence. Ce système n’a rien d’inédit mais le système de quête principale courte avec une multitude de quêtes secondaires inintéressantes sujettes à encourager l’exploration d’une zone est désormais mis au placard. Vos missions principales sont désormais mieux écrites et plus étoffées par région. Elles vous amènent, en effet, au travers du territoire beaucoup plus naturellement. Il n’y a dès lors plus de quêtes secondaires à proprement parler et vous êtes incité à l’exploration par de la collecte de ressource et les activités annexes. Celles-ci prennent la forme de mini-jeu, de boss ou de quêtes scénarisées très courtes qui sont loin d’être désagréables. Même si au bout d’un moment la répétition pointe le bout de son nez cela reste beaucoup plus plaisant que les quêtes Fedex dont nous étions habitués sur les précédents volets de la série.
Un bon Assassin’s Creed?
Je n’aurais qu’un conseil, il ne faut pas jouer au jeu si l’on veut en découvrir plus sur l’histoire des assassins. On y joue pour ce que le studio Ubisoft sait faire de mieux, c’est-à-dire de la reconstitution historique, de lieux et d’ambiance. On retrouve les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que dans tous les autres épisodes de la trilogie, un bon jeu mais un mauvais Assassin’s Creed. Assassin’s Creed Origins de par sa direction artistique franchement réussi et l’histoire de la création de l’ordre des assassins avait un grand intérêt tandis que Assassin’s Creed Valhalla manque de renouveau.
Pour ne pas vous spoiler, je ne peux pas vous évoquer l’histoire principale dans son ensemble et le lien avec le lore d’assassin’s creed mais les liens sont minces. Ce jeu fait des efforts pour répondre aux très nombreuses critiques des joueurs sur ce sujet mais peine à rendre le tout intéressant. On sent que le lore est finalement plus lourd à porter qu’autre chose et ce sentiment n’est pas pour aider dans l’immersion. Malgré le retour de mécaniques de gameplay sympathiques le tout manque de nouveau et de renouveau.
L’avenir de la saga
La trilogie sur les origines des assassins et de la mythologie touche normalement à son terme et fait espérer une nouvelle direction à la série. Cette trilogie a été un renouveau et un virage vers le RPG en tentant de se rapprocher de jeux comme The Witcher 3. Les évolutions du genre vont vite et des jeux comme Zelda Breath Of The Wild ont complètement changé la donne dans le monde du RPG, les mécaniques du jeu commencent ainsi à dater. Il serait peut-être temps qu’Ubisoft fasse un choix plus tranché sur le gameplay de la franchise. Les aller-retour incessant entre anciennes et nouvelles mécaniques alourdissent considérablement les jeux. La partie assassin n’est plus dès lors qu’un prétexte à explorer une époque. Il faut cependant se rendre à l’évidence, ils n’ont jamais vendu autant de jeux Assassin’s creed depuis le virage des trois derniers volets.
On peut s’attendre dans les prochaines années à avoir un remake du premier épisode de la série qui permettrait de contenter les pures et dures et de présenter aux nouveau venus de la franchise les bases du lore. Le contexte de l’histoire dans le présent va d’ailleurs en ce sens dans cet opus, peut-être un teasing bien placé?Nous pouvons souhaiter dès lors que les prochains Assassin’s Creed soient plus ancrés autour d’une confrérie d’assassins déjà constituée ou tout simplement plus structurée comme dans les premiers épisodes. L’époque serait plus moderne et pourquoi pas en Asie, partie jamais encore explorée au sein des épisodes principaux de la franchise. Une histoire proche de celle de Shao Jun (Assassin’s Creed Chronicle : China) serait très intéressante et est d’ores et déjà populaire auprès des fans puisqu’il s’agit d’un des personnages préférés de la communauté au point que la tenue est disponible dans Assassin’s Creed Syndicate pour Evie Frye. Si vous vous intéressez au personnage de Shao Jun je vous recommande en plus du jeu, le manga qui retrace son histoire avec une approche complémentaire sur ce personnage.
Noël et ses calendriers de l’avent s’achèvent ? Qu’a cela ne tienne ! En attendant les festivités du Nouvel An, voici notre « Calendrier de l’après » ! Retrouvez donc ici une courte sélection de ce qu’il ne faudra pas manquer en 2020. You’re welcome.
Musique/ Notes on a Confidential form, 1975 (ColineM)
C’est une très belle année qui s’annonce du côté musical. De grands noms figurent au Walk of Fame de notre agenda comme notamment Rihanna, The 1975, Tame Impala, The Weekend ou encore (dès janvier) Halsey ! Un album, en particulier titille notre curiosité: Notes on a confidential Form prévu pour le 21 février 2020. Cet album intrigue, en effet. Le dernier album du groupe, A brief inquiry into Online Relationships, tout d’abord, n’a que 8 mois lorsque Matt Healy et sa bande annonce ce nouvel opus. C’est toutefois un featuring bien étonnant qui retient toute notre attention sur le contenu de ce nouvel opus. Ce featuring, c’est bien Greta Thunberg ! La jeune femme (qui a d’ailleurs été nommée personnalité de l’année 2019 par le magazine Time), pose sa voix sur l’intro de NoaCF et nous livre un discours sur le principe de la “désobéissance civile”. Une entrée en matière qui promet un album inscrit dans l’air (militant) de son temps.
Cinéma : Dune, Denis Villeneuve (ColineM)
C’est l’un des projets les plus fous que le cinéma ai vu depuis quelques décennies et ce dans tous les sens du terme. Dune, c’est d’abord une oeuvre littéraire de SF éponyme écrite par Frank Herbert. C’est aussi une adaptation à l’écran par l’énigmatique David Lynch en 1984. Dune c’est également le projet pharaonique de Alejandro Jodorwsky malheureusement abandonné et dont un documentaire autour du projet, Jodorowsky’s Dune, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2013. Dune c’est donc toute une mythologie, des fans pointilleux (des fans de SF en somme) et surtout la réputation d’un projet infaisable ! Rien qui n’effraie Denis Villeneuve, lequel a annoncé la sortie de son adaptation en salle le 23 décembre prochain. Le réalisateur de Blade Runner 2049 et Premier Contact n’a, pour ce faire pas hésité à mettre les petits plats dans les grands. Il prévoit, tout d’abord, une construction en deux parties afin de s’offrir la place nécessaire au développement à l’écran. Le casting surtout à de quoi donner des frissons : Timothée Chalamet, Jason Momoa, Zendaya, Charlotte Rampling … Sans oublier, une bande originale composée par Hans Zimmer ! Villeneuve souhaite, de plus, moderniser ce classique de la SF et surtout donner plus de consistance aux rôles féminins. L « Nombre d’éléments de Star Wars s’inspire de Dune. j’aimerai faire le film Star Wars que je n’ai jamais vu. Un Star Wars pour adulte… », ajoute le réalisateur. e Croisons les doigts pour enfin voir sur nos écrans ce qui s’annonce comme une pépite !
Gaming: Cyberpunk 2077, CD Projekt (MaëlD)
Si vous avez suivi l’actualité jeux vidéo de cette année vous n’avez pas pu louper le prochain titre du studio polonais CD Projekt, Cyberpunk 2077. Inspiré de l’univers du jeu de rôle Cyberpunk 2020, le titre sera un RPG en monde ouvert dans la ville de Night City. Vous serez plongé au coeur d’un monde dystopique, à la fois sale et dangereux que vous pourrez explorer, dans le monde réel et dans le cyberespace. L’aventure c’est à vous de la faire avec comme promesse un panel de possibilités impressionnant, tant dans l’approche des situations que des dialogues. Le studio CD Projekt est la garantie de la qualité du titre puisque ce sont eux qui ont édité en 2015 The Witcher 3 que l’on ne présente plus. Tous à vos implants le 16 avril prochain !
Série : Dracula, Mark Gatiss et Steven Moffat pour Netflix (AnastasiaM)
L’année 2019 s’achève et 2020 pointe le bout de son nez avec son lot de nouvelles séries. Certaines ont su attiser notre curiosité.Qui d’autre pour susciter l’envie que le plus célèbre des vampires : Dracula. En effet, Netflix lance sa mini série sur le Comte. Si on est sait peu sur l’intrigue, ce qui est sûr c’est qu’elle se déroulera semble-t-il entre la Transylvanie et Londres (comme le roman d’origine). Mais alors me direz-vous pourquoi tant d’engouement pour une série dont on ne sait pas grand chose au final ? Et bien déjà parce qu’il faut l’admettre Dracula exerce une certaine fascination sur nous. Ensuite parce que la bande annonce donne franchement envie ! Elle nous promet une série glauque à souhait loin des dernières séries pour ado sur les vampires. Ce vampire là est effrayant comme ils sont supposés l’être. La sortie est prévue pour le 4 janvier sur Netflix. Chez Purple Haze on connaît le programme télé du 4 janvier ! Et vous ? Vous laisserez vous séduire par le comte Dracula ?
Série: Madam C.J Walker, Netflix (ColineM)
Madam C.J. Walker, une mini-série en quatre parties, raconte l’histoire totalement inédite et irrévérencieuse de la femme d’affaires et pionnière des soins pour cheveux afro-américains Madam C.J. Walker., qui a su dépasser rivalités épiques, mariages tumultueux et histoires de famille pour devenir la première femme noire millionnaire aux États-Unis à une époque qui s’y prêtait pourtant peu. (source: communiqué presse, Netflix France) .C’est le moins que l’on puisse dire. Sarah Breedlove naît en 1867 en Louisiane. Elle naît ainsi seulement 2 ans après l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Tout est à faire, donc, en matière de droits civils. Sarah, d’autant plus, part avec un second handicap en raison de sa condition de femme dans un monde encore très machiste (les suffragettes, blanches et aisées, commencent à peine leur campagne). Sarah, génie du marketing, élèvera cependant seule sa marque de cosmétique Madam CJ Walker Manufacturing Compagny au rang d’institution. Son produit phare ? Le Wonderful Hair Grower, l’un des premiers produits beauté commercialisés pour les cheveux afro. La série est annoncée pour fin juillet 2020 par son producteur et diffuseur, Netflix. C’est Octavia Spencer (Ma, La Couleur des sentiments..) qui en interprètera le premier rôle. En attendant de voir ce destin extraordinaire sur nos écrans, on se plonge dans le livre de l’arrière-arrière-petite fille de Sarah, A’Lelia Bundles, On Her Own Ground dont est inspirée la série (by the way).