#Explociné: Back to school/ L’école, l’agora et du lol

#Explociné: Back to school/ L’école, l’agora et du lol

L’école tient une place particulière dans le cinéma français. Si il figure plutôt dans le domaine du documentaire, on trouve cependant quelques fictions cultes. A l’instar du documentaire, cependant, une fiction qui prend place dans le milieu scolaire permet alors de faire ressortir une réflexion sur le social et le collectif. Les grandes questions sociales et politiques ainsi que l’actualité sont ainsi mis en exergue grâce au microcosme offert par le milieu de l’école. 

L’agora 

L’école c’est un lieu publique. Les enfants et ados de toutes les classes sociales sont ainsi potentiellement représentés. Ceci permet alors un brassage des points de vue et pose les bases de la vie en collectivité. Le vie en société et les questions qui en découlent sont alors expérimentée par les élèves et leurs professeurs de par le microcosme scolaire donc, d’une part, et par l’inexpérience des protagonistes, d’autre part. L’apprentissage de la chose publique ou (res publica, tmtc) par les uns à l’écran permet ainsi de questionner le politique in real life. Très franco-française, cette démarche de remise en question ne détonne pas vraiment au pays de la philosophie des Lumières et autre Résistance. Une conversation se crée alors entre l’écran et le public et permet de continuer le débat sur la place publique. 

Si de grandes questions restent des sujets phares et intemporel tels que les caractéristiques de l’amour ou la classe sociale, les sujets abordés sont aussi largement reliés à l’actualité. La France ces dernières décennies, par exemple, a subit de nombreuses vagues d’émigration. Celles ci apportent ainsi leur lot de conséquences sur la scène sociale du plus positif avec le multi culturalisme au racisme le plus violent. La plus grande visibilité apportée aux communautés queer, au combat féministe … figure également un terreau fertile pour nombre de parabole cinématographique. 

L’égalité des chances 

L’égalité des chances est alors désormais un sujet prégnant. Les préjugés et le racisme ainsi que le fossé toujours plus grand entre les niveaux de vie sont autant de handicap scolaire et social pour les enfants et jeunes adolescents. La question des cités et des ZUP, notamment, est très souvent représentée à l’écran français. Certains profs font tout pour hisser leurs élèves, certains battent pour sortir de l’image et de l’avenir qu’on leur impose, d’autres, encore, tentent de réaliser leur rêves coûte que coûte et racontent ainsi à l’écran le débat de l’intégration. 

Le sujet du harcèlement, également, et surtout depuis le développement des réseaux sociaux, est de plus en plus représenter à l’écran. 

Moderne VS Anciens 

L’inexpérience des enfants figure ainsi la meilleure toile pour ses paraboles filmées. Il va, tout au long du film, remettre en question ces croyances mais également ce que lui inculque ses parents. Que cette réflexion se fasse de plein gré ou non, le protagoniste s’interroge. Les institutions, ses parents, tout est matière à questionnement pour ce jeune inexpérimenté et surtout, en pleine construction de lui-même. 

La lutte contre l’ordre établi est un grand sujet dans et hors écran. La jeunesse, aujourd’hui sur-connectée et aux minorités visibles, tente ainsi de se faire une place dans un monde qu’il apprend à connaître et qui, parfois, n’est que celui de son entourage. 

Lol, Liza Azuelos, 2009

La journée de la jupe, Jean-Paul Lilienfeld, 2009

https://www.youtube.com/watch?v=Wl7vzunhCGg

Entre les murs, Laurent Cantet, 2008

Les héritiers, Marie-Castille Mention-Schaar 

Explociné : Back to school/ Show must go on au pays des teen movies

Explociné : Back to school/ Show must go on au pays des teen movies

Le décor de l’école dans le cinéma nord américain tient une place choix. Les aventures de jeunes gens en goguette est même devenu un genre à part entière : le teen movie. L’école permet alors au jeune public de s’identifier aux personnages et à l’action en cours. 

On pourrait citer Easy Girl (Will Gluck, 2010), College attitude (Raja Gosnell, 1999) ou encore, l’inénarrable American Pie (Paul et Chris Weitz, 1999) et tant d’autres. Il s’agit d’autant de titres qui ont marqué l’adolescence de nombres d’adolescents américains mais aussi à travers le monde. Certains sont même devenus des classiques du teen movie mais également du cinéma US en général (cf. notre sélection au bas de cet article). 

Du show et des paillettes 

Le pays d’Hollywood et des Ziegfeld Girls a fait depuis longtemps sa spécialité des scènes de danses ultra chorégraphiées, des ponctuations chantées et autres comédies musicales. Le teen movie ne fait pas exception à la règle et si chaque teen movie ne comporte pas forcément de scène musicale, le show est très régulièrement au rendez vous. 

L’intrigue est également souvent placé au cours de l’année de Terminale (Senior Year) ou à la suite d’un événement important dans la vie du protagoniste principal. Changement d’école, décès dans la famille, divorce des parents, choix de l’université ou encore tout simplement puberté soudaine sont autant de thèmes qui marquent le début d’une bonne intrigue teen hollywood. Le jeune se cherche. Il expérimente et surtout chante, chante et re chante ses peines, ses joies, ses sentiments… 

Au pays de l’Oncle Sam, rien ne se fait dans la sobriété. La forte culture du musical hall “à l’américaine” transpire au travers des strass, des sourires ultra bright et du show must go on !

Au pays de l’American Dream

Le teen movie US est pour sa grande majorité centré sur le protagoniste principal et sa quête de lui même. Il s’agit ainsi d’une sorte de parabole bling autour de la construction et de l’acceptation de soi. Il s’agit d’une sorte de chemin initiatique donc sur les voies de l’individualité. 

Le personnage principal possède une caractéristique particulière voire est parfois carrément outcast de la masse. Parfois simplement plus profond qu’il n’en a l’air (cf. Clueless), d’autre fois gay ou rebelle (cf. Breakfast Club), le teen movie pousse l’ado à s’accepter tel qu’il est et accepter les autres. Le concept d’individualité et d’affirmation de soi est ici central. La philosophie de l’American Dream en background culturel, on pousse les jeunes à expérimenter, à s’imposer et à révéler leur personnalité. 

Le teen movie nord américain et plus particulièrement ceux qui prennent place à l’école sont ainsi des plaidoyers pour une culture de l’American Dream où chacun peut être qui il veut. Ils appellent donc à ne pas “Stick with the status quo” et bien de “Bop to the Top”. L’école, finalement n’est que “The start of something new”. 

Grease, Randal Kleiser, 1978

High School Musical, Kenny Ortega, 2006

Clueless, Amy Heckerling, 1995


Breakfast Club, John Hughes, 1985

Explociné : Les cités perdues / L’homme doré, le colonialisme & le cinéma

Explociné : Les cités perdues / L’homme doré, le colonialisme & le cinéma

Par delà les montagnes de la lune, et au fond de la vallée de l’ombre, chevauche hardiment, répondit l’ombre, – si tu cherches l’Eldorado” , Edgar Allan Poe, 1849 (traduction de Stéphane Mallarmé) 

El Dorado signifie littéralement “le doré” ou encore “l’homme doré”. Si l’on retrouve plusieurs occurrences de villes mythiques (ou du moins perdues) dans la jungle des anciens empires précolombiens, la ville dorée est LA référence ultime. Son nom est même devenu une expression commune pour désigner une découverte archéologique exceptionnelle ou encore un paradis inaccessible. Une ville couverte d’or et de joyaux voilà qui est propre à éveiller les convoitises mais aussi les théories les plus dantesques. 

Une ville d’or et de mystères 

Il existe une foultitude de mythes quant aux origines de la légende. Des figures de style de bardes en manque d’inspiration aux interprétations de codex, tout y passe (ou presque). Certains avancent même des théories aux airs de Stargate SG1 ! 

Toute légende qui durent, cependant, renferme quelques touche de vérité. 

L’Amérique du sud possède, en effet, des mines d’or et de minéraux encore très largement emplies de leur précieuse ressource car épargné par le modèle d’exploitation de masse à l’européenne. S’il y a bien eu des populations qui utilisaient l’or dans la vie quotidienne, le minéral était cependant réservé aux rituels, devantures de temples et autres marqueurs sociaux. Certaines tribus auraient ainsi pour tradition de jeter des offrandes dans des lacs souterrains appelés cenotes à certaines dates symboliques. Ces offrandes pouvaient ainsi contenir des victuailles, des étoffes et de l’or. 

L’explication la plus répandue au cours de ces dernières années se concentrerait autour d’une cérémonie tribale qui se serait déroulée aux abords du lac Guatavita (Colombie). Un dignitaire se couvrirait ainsi d’or et plongerai dans le lac afin d’apaiser les dieux (plus d’infos par ici https://www.nationalgeographic.fr/histoire/la-legende-de-la-contree-mythique-de-leldorado ). De là viendrait, semble-il, son nom de “l’homme doré”. 

Comme toute légende, la rumeur fut colportée d’années en années et de siècle en siècle jusqu’à devenir mythe. Celui ci servit ainsi d’appât pour nombre d’explorateurs en mal d’aventure, de richesse et de gloire mais aussi pour la main d’oeuvre des conquistadors venu chercher fortune. 

Un certain nombre d’hypothèses ont donc été avancées quant à la naissance de la légende mais aucune n’a pour l’instant pris le pas sur les autres (mise à part les ovnis sorry). Un halo d’incertitudes qui laisse ainsi le champ libre aux arts narratifs et surtout celui qui nous intéresse ici, le cinéma. 

Le cinéma et le colonialisme 

Le cinéma n’est donc pas en reste quant aux occurrences de villes mythiques ensevelies sous la végétation tropicale. Lara Croft et Indiana Jones en tête, les villes de la jungle sont devenues le passage obligé de tout protagoniste qui se revendiquent aventurier. 

Certains tel que Werner Herzog ont cependant pris le parti d’utiliser la légende pour traduire la fièvre de l’or des conquistadors. Une fièvre telle qu’elle s’est mise à les consumer, les menant parfois à des actes d’une violence extrême envers les indigènes mais aussi envers leurs propres camps parfois. Rendu fous par leur désir de richesse, ils volent, trichent, mentent et trahissent. 

La caméra dévoile ainsi un appel de l’or qui sert ainsi d’appât voire d’excuse à un colonialisme brutal. 


Courte sélection de nos épopées préférées :

. The Lost City of Z, James Gray, 2017


. El Dorado, Eric Bergeron, Don Paul, Jeffrey Katzenberg, 2000


. Aguirre, la colère de Dieu, Werner Herzog, 1972


. El Dorado, Carlos Saura, 1988

#Explociné : Cités perdues/ Les villes englouties

#Explociné : Cités perdues/ Les villes englouties

Civilisation hyper avancées, pouvoirs magiques, trésors rutilants, invention du langage voire même véritables visites extra terrestres, la liste est très très longue lorsqu’il s’agit des suppositions qui entourent les cités englouties. 

L’Atlantide en figure de proue, les villes submergées ont la cote mythiquement parlant. Si l’archéologie sous marine a permis de mettre au jour des sites de toute beauté (Heracleion, Atlit Yam ou encore Olous) sans trace pour le moment de la fameuse cité, le mythe ne fait que se renforcer à chaque découverte. 

Le mystère atlante 

Située au delà des colonnes d’Hercule (aka le Détroit de Gibraltar) par Platon, la cité atlante déchaîne les passions. Platon, qui le premier en fait mention, décrit une “immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe” et situe sa chute vers 9500 avant JC. Il développe ainsi dans ses dialogues du “Timée” et “Critias”, une cité empire qui sous le patronage de Poséidon aurait repoussé ses frontières de la Libye jusqu’à l’Egypte et de l’Europe à la Tyrrhénie. La cité aurait été engloutie, selon la traduction la plus répandue, sous la mer en très peu de temps sans laisser aucun survivant. Chacun y va depuis de sa théorie et traduction. Les légendes vont également bon train. Les richesses atlantes sont elles encore sous la mer à attendre d’être remonté ?

A mesure que les siècles passent, la ville demeure toujours introuvable et les mythes se colorent d’hypothèses toute plus inventives les unes que les autres. Comment se fait-il que la ville est toujours introuvable et comment ont-il pu réunir un si grand empire ? Ont-il fait usage de la magie ? D’une technologie extra-terrestre ? 

Des oeuvres pas si mythiques 

Autant d’hypothèses qui éveille les curiosités et pas seulement des Lara Croft du dimanche. Les auteurs, peintres et autres scénaristes y ont plongé à coeur joie. Des séries de romans, des personnages de comics voire même des séries télé lui sont consacré ou en font mention. Le cinéma, quant à lui, est un peu plus pauvre quant aux occurrences de ces cités sous marines légendaires. Outre le long métrage animé de Disney “Atlantis: the lost empire” sorti en 2001, on en retrouve, en effet, que peu d’exemple atlante ou non. Si celui ci a marqué les esprits d’une grande partie de la génération de cette époque et que les cours de récréation ont fleuri de répliques (plus ou moins réussies) de “collier de cristal atlante”, il n’a néanmoins pas eu l’impact d’un “Belle et la Bête” dans le coeur du public. Sans doute trop éloigné du classique conte de fées. Il a néanmoins participer, à mon sens, de ce mouvement entamé par la firme avec Mulan (Tony Bancroft & Barry Cook) en 1998 d’ouverture quant aux sujets traités, les personnages retroussant les manches de leur robes à froufrous. 

L’Atlantide reste donc un mystère à creuser tant du côté archéologique qu’artistique. 

. l’Atlantide, l’empire perdu, Gary Trousdale, 2001


. L’Atlantide, Jacques Feyder, 1921


. L’Atlantide, Georges Wilhelm Pabst, 1932 


Abyss, James Cameron, 1989

Explociné: Robinson / L’enfer c’est les autres

Explociné: Robinson / L’enfer c’est les autres

A mesure que l’exploration du monde avance, ce n’est plus tant l’infiniment grand qui fait peur à l’homme mais l’infiniment petit. 

L’exploration des grands fonds et sa technologie toujours plus poussée amène leur lot de questionnement scientifiques. Ceux ci mènent ainsi à réfléchir autour de la structure même du vivant et de sa matière. 

Les récents événements l’ont montré. Les sociétés humaines peuvent avoir autant de vaisseaux qu’ils le veulent, une bactérie à tôt fait de décimer une population. Le radeau le plus solide ou même le sous marin le plus perfectionné ne peut sauver personne en cas de crise sanitaire à son bord ou sur les terres autrefois habitées.

Face à la menace et à la peur grandissante d’un conflit bactériologique (et en l’absence de grand conflit armé pendant un long moment en Occident), le film de zombie et autres épidémies permet ainsi de mettre en scène ce fantasme horrifique d’une population qui, si elle ne craint plus vraiment le grand inconnu, doute d’elle même. 

Raconter une épidémie de masse, c’est invoquer nos peurs d’un danger plus proche que ce que l’on pourrait penser. C’est également parler au mal de l’homme moderne : la société. Les populations au mode de vie occidental n’ont ainsi pas connu de conflit direct, les privations et tout ce qui s’ensuit. Elles connaissent cependant un nouveau mal la cohabitation avec les autres en période d’abondance, le confort et les excès qu’il entraîne. Addiction à toutes sortes de substances, dépendance aux médias parfois corrompus, fake news, stratégies politiques ou encore tests médicaux politiques ou non sont autant de menaces qui inquiètent aujourd’hui. La société ne s’intéresse plus à ce qu’il y a dehors, elle en connaît déjà beaucoup par la télévision et les livres. L’homme moderne à peur des autres. Il a peur de celui qu’il ne connaît pas et qui pourrait lui faire du mal. Le zombie permet ainsi de parfaitement personnifier cette peur de l’autre. L’homme moderne, toutefois, a aussi très peur de lui même et de ce que l’abondance fait de lui. Il a peur de finir “zombifié” par un système qui n’est pas le sien, par une technologie et une industrie du divertissement qui finira peut être par l’abrutir (big up aux fans de la série Black Mirror, Charlie Brooker, 2011). 

 Mais qu’arriverait il si, d’un seul coup, un nouveau produit, une nouvelle drogue ou que sais je encore venait à nous ramener à notre dure réalité de simple maillon d’une chaîne ? 

Le cinéma se sert ainsi de ces peurs et nous rappelle que nous ne sommes pas tout puissant. 

Bienvenue à Zombieland, Ruben Fleischer, 2009


Je suis une légende, Francis Lawrence, 2007


Dernier train pour Busan, Sang-ho Yeon, 2016

#Explociné: Robinson/ L’appel des profondeurs

#Explociné: Robinson/ L’appel des profondeurs

A mesure que l’homme s’aventure aux confins de son environnement, l’aventure prend une toute autre dimension. Il s’élargit. Outre les îles et jungles lointaines, il s’aventure désormais au coeur des profondeurs abyssales ou même dans le (pas si) vide cosmique. Maintenant que la surface terrestre est cartographiée dans son intégralité ou presque, c’est un autre type d’’infini qui attire désormais les explorateurs. Sous marin et autres vaisseaux spatiales sont maintenant les nouveaux radeaux, quand ce n’est pas la prison déserte, elle même. L’exploration tant de l’infiniment haut tout comme l’infiniment profond est encore assez jeune et les deux regorgent encore de mystères. Si l’on retrouve donc les classiques zones non cartographiées, environnement hostile et population indigène aux coutumes intriguantes (quand indigènes il y a), ces éléments se mêlent ici aux questions à caractère principalement scientifique relatives à ces nouveaux terrain de jeu.

Dans ces nouveaux espaces, l’environnement est encore si difficilement vivable pour l’homme (voire mortel tout simplement) qu’il est obligé d’utiliser la machine pour s’y déplacer. L’aventurier ou le groupe se retrouve donc souvent dépendant de la machine mais aussi confiné(s) dans l’espace réduit de leur vaisseau/sous marin. Là où le Robinson insulaire pouvait se déplacer tout de même plus facilement et bénéficiait d’une vie à l’air libre, ici s’ajoute le souci du confinement. Celui ci affecte ainsi la santé mentale des protagonistes et joue avec leur survie. On se rappelle tous le syndrome des profondeurs du Lieutenant Hiram Coffey dans le Abyss de James Cameron (1989). Outre la forte résonance avec des événements récents, il s’agit ici également d’interrogations nécessaires lorsque l’on sait que très peu des univers nouvellement explorés conviennent à notre métabolisme. Vie confinée ? Dépendance totale ou partielle à la technologie ? Voyages à la vitesse de la lumière ? Respiration liquide ? Que nous réserve donc ces mondes ? 

Le film confiné fait également ressortir les dissensions politiques de son époque. Le soviétique Octobre rouge (John McTiernan, 1990) ou encore les jeux de pouvoir autour du sauvetage de Mark Watney (Ridley Scott, 2015) révèle ce qui se cache à même la surface. L’explorateur découvre ainsi non seulement des contrées lointaines mais permet également la révélation mais aussi, parfois, la construction d’un monde nouveau. 

Sélection de nos aventures confinées préférées : 

Abyss, James Cameron, 1989 

https://www.youtube.com/watch?v=-pAyVK9Ay9I

Seul sur Mars, Ridley Scott, 2015 


Kursk, Thomas Vinterberg, 2018 


Octobre Rouge, John McTiernan, 1990 


Le Chant du Loup, Antonin Baudry, 2019