Est il besoin de définir ce qu’est une drag queen au temps de Rupaul’s et du succès de sa Drag Race ? Un peu oui ! Il existe encore tant de clichés et d’incompréhension autour de ces queens.
Une queen donc est un homme ou une femme (même si homme plus médiatisé) qui crée une identité féminine basée sur des archétypes féminins extravagants à la manière d’un jeu de rôle. Il convient toutefois de les différencier du français “transformiste” (en: female impersonator) qui va le plus souvent parodier des célébrités. La drag queen, au contraire, va créer toute une identité spécifique à son personnage le plus souvent à but de divertissement comique.
Make up, couture, danse et lip sync sont les bases de la discipline. Le plus important, toutefois, est l’attitude et la personnalité ! La drag queen est là avant tout pour le show.
L’un de ses représentants les plus célèbre est l’américain Rupaul. Icône aux USA, il chante, il fait le show et surtout il professe la liberté d’expression et le self love. L’interprète de Cover Girl use ainsi de sa voix et de son influence depuis 2009 avec la fameuse émission Rupaul’s drag race (disponible sur Netflix) qui met en compétition des queens de tous horizons. Le programme a d’ailleurs remporté 3 Emmys (2017, 2018 et 2019) dans la catégorie “Meilleure émission de compétition/ télé réalité”.
Le Drag, au même titre que le voguing, est un art inscrit dans l’ADN de la culture LGBT même si elle s’étend de plus en plus grâce à une médiatisation croissante (merci Rupaul).
A l’écran, les queens sont bien présentes. Qu’il s’agisse de rôles de figuration ou du centre de l’intrigue et si elles n’axent pas toujours leur discours sur le militantisme, leur caractère comique et libéré bouscule les codes.