La nostalgie est un sentiment qui nous rappelle à nos bons souvenirs et, malgré un média aussi jeune, les jeux vidéo n’y sont pas exempt. Il a effectivement bien fallu que le jeux vidéo débute pour nous arriver aujourd’hui avec ces codes et ces références. Ce ne sont cependant pas ces balbutiements qui vont nous intéresser mais l’image que nous en avons aujourd’hui, sur son culte et ses limites.
Comme dans tout art, il y a des périodes dans les jeux vidéo, des classiques et des œuvres fondatrices. Ces œuvres sont le plus souvent tirées de la période où l’on comptait la puissance de notre machine en Bits. C’est la période de la grande démocratisation des consoles de salons. Il s’agit pour beaucoup de la naissance de genre du jeux vidéo et très souvent en 2D ou fausse 3D.
Chrono Tiger, Sonic, … autant de références devenues des canons du genre mais se concentrer sur certains gros titres serait se concentrer sur l’arbre qui cache la forêt. Les jeux vidéo sont un genre beaucoup plus riche. Il est évident nous n’avons pas eu les mêmes expériences vidéoludique, chacun a donc ses propres canons. Mais il existe des titres qui ont su capter une génération et marqué leur temps.
La reconnaissance de ces titres fondateurs en font des classiques, qui sont souvent mis en avant lorsque l’on parle de retrogaming, et de gaming en général. Il n’est pas rare de se rappeler de l’époque ou les cours de récré était remplie de carte pokémon à échanger. Mais n’est-ce pas toujours le cas ? Chaque génération a ses idoles et ses classiques, ce n’est pas une ringardise mais une résurgence de nos expériences et de nos références. Elle est très prégnante avec les jeux vidéo car c’est un art relativement nouveau qui est encore en train d’écrire ses lettres de noblesse. Les principaux acteurs et commentateurs de cet univers ont pour la plupart découvert les jeux vidéo à cette époque. Ils ont donc construit leur références sur ces jeux, cultes de leur enfances.
Le retrogaming est mis sur un piédestal, alors qu’il reste par bien des côtés difficilement jouable de nos jours. Il peut cependant être difficile de juger ces œuvres tant nos habitudes en matière de graphisme et de gameplay ont changé. On peut notamment s’exaspérer devant la difficulté de certains titres qui feront rager les jeunes générations, et les plus anciennes d’ailleurs. On peut penser au joueur du grenier qui nous délecte de ses crises de rage contre les jeux rétros.
Ces défaut ne doivent cependant pas masquer le fait que certain jeux sont cultes car ils sont tout simplement très bon. Que ce soit leur ambiance ou leur gameplay ils sont toujours aussi bons même aujourd’hui. on peut citer parmi les plus célèbres : les Zelda, Final fantasy ou encore Mario. Quoi comment ca ils sont tous japonais. D’accord, alors voici deux titres occidentaux Doom et Rogue. Comme ça tout le monde est content. Ce ne sont ici que des titres ultra connus mais fondateurs dont la reconnaissance va tel qu’ils ont fondé leur genre, à l’instar du Roguelike (like=comme), toujours employé aujourd’hui en hommage au jeu Rogue et son innovation de la construction des niveaux de manière procédurale (Doom-like, Zelda-like, etc). Ils ont fondé leur genre et c’est à ce titre qu’ils sont vénérés, mais de manière générale les héritiers sont assez éloignés des titres originaux. C’est bien l’inspiration qu’ils ont apporté qu’il faut mettre en avant, parfois plus que les titres en eux même. Cette inspiration relève plus souvent d’une narration, d’une ambiance ou d’un gameplay, que d’un jeu dans son ensemble.
Il ne faut cependant pas oublier ces œuvres, car comme je le disais plus haut, certaines reste très jouable et agréable, comme les Marios et les Zelda qui n’ont pas pris une ride, enfin si peu ! Jouer à ces œuvres emblématiques c’est aussi comprendre leur place et l’inspiration qu’ils ont instigué dans le monde du jeux vidéo. A l’instar des classiques du cinéma il est parfois bon de se plonger dans les œuvres passées pour mieux comprendre et apprécier la qualité dont font preuve les œuvres modernes.
Le retrogaming permet de découvrir et/ou de redécouvrir des œuvres classiques qui inspire encore aujourd’hui les développeur de jeux vidéo. Les analyser et y jouer c’est alors comprendre l’évolution des jeux vidéo. Ils ne faut cependant pas oublier que ce œuvres ont été retravaillées et améliorées par beaucoup d’aspects (mécanique de gameplay, technique, artistique ou encore musicale), ce qui les éloigne de beaucoup des œuvres fondatrices. Ainsi donc ce n’était pas mieux avant mais c’était fun quand même. A jouer sans modération !