#EVENT : Tout Godard, rétrospective à la Cinémathèque Française x Chanel

#EVENT : Tout Godard, rétrospective à la Cinémathèque Française x Chanel

L’année 2020 marquera le 60e anniversaire du film A Bout de Souffle (J.L Godard, 1960). Celui ci, en plus d’être un véritable chef d’oeuvre, est aujourd’hui une icône ambassadrice du mouvement Nouvelle Vague à travers le monde. 

A cette occasion la Cinémathèque française tiendra du 8 janvier au 1er mars, une rétrospective consacrée au réalisateur et nommée en toute simplicité, Tout Godard. Une projection de deux cents de ses films (du plus célèbre au plus expérimental) et une série de conférence dont une animée par le réalisateur himself sont au programme. 

La maison Chanel parraine l’événement. La maison entretient, en effet, des liens forts avec le septième art. Elle a récemment remplacé Chaumet en tant que partenaire officiel des César et parraine de nombreux événements en marge des Oscars et du Festival de Cannes. 

Elle présente également cette année, sous la houlette de Virginie Viard, collection S/S 2020 s’inspirant du mouvement et surtout de ses héroïnes. 

La créatrice s’inspire ainsi de ces femmes qui ont fait la Nouvelle Vague, Jean Seberg, Agnès Varda et Anna Karina en tête. Des femmes d’une simplicité presque enfantine mais libre, libre, libre ! 

La simplicité c’est justement ce qui caractérise la pensée Nouvelle Vague. Pourquoi vouloir à tout prix se creuser la tête pour rentrer dans des codes ? La Nouvelle Vague ne le veut pas, elle crée tout simplement. “Tu me parles avec des mots…que moi je te regarde avec des sentiments” , explique Anna Karina à Belmondo dans Pierrot le fou (J.L.Godard, 1965). Et c’est finalement la meilleure définition que l’on pourrait donner à ce mouvement qui a fait trembler nombre de Cahiers

L’oeuvre de Godard mais surtout le courant continue d’inspirer de nombreux artistes et créateurs de tous poils et de toutes les disciplines.

Le récent décès d’Anna Karina, cependant, actrice emblématique de J.L.Godard, pourrait bien faire prendre à cette rétrospective une toute autre dimension. 

Plus d’informations (planning…) sur :

https://www.cinematheque.fr/cycle/jean-luc-godard-554.html

#ExpoVision : 100 ans de Bauhaus

#ExpoVision : 100 ans de Bauhaus

Le Bauhaus fêtait ses 100 ans en cette année 2019. Ce courant révolutionne, à ses heures de gloire, l’approche disciplinaire tant de l’architecture, du design et de l’artisanat. Il permet, surtout, l’émergence d’une philosophie de l’art qui inspirera la pensée artistique du XXe siècle. 

Mais le Bauhaus, finalement, on en parle beaucoup mais qu’est ce que c’est ? 

Petite explication illustrée … 

Vous avez dit Bauhaus ? 

Le Bauhaus est une école d’architecture fondée en Allemagne (à Weimar exactement) en 1919 par l’architecte et urbaniste Walter Gropius. Oui ! La même Weimar qui a accueilli tant d’événements incontournable de l’histoire de l’Allemagne. L’école s’installera un temps à Dessau et finira ses jours à Berlin aux alentours de 1933. Sa chute sera principalement causée par la mauvaise opinion publique (mais surtout politique) que cause les idées communistes de ses élèves. Il ne fait pas bon être trop révolutionnaire au début du XXe siècle et surtout considérant le climat de montée du nazisme.  Suite à la dissolution de l’école, il s’ensuivra une diaspora de ses membres, professeurs comme élèves. Cette diaspora permettra le prêche d’un nouveau style aux quatres coins du monde. 

Le Bauhaus, donc, prône une philosophie qui révolutionnera notre façon d’habiter l’objet et le design. Il s’agit, en effet, de mélanger art et design. La contrainte est que la création (objet ou building, le plus souvent) doit être pratique et simple d’utilisation mais surtout il doit être facilement reproduisible à grande échelle. En plein développement industriel, il y a du génie. Elitisme et rareté chère sont donc banni ! 

L’objectif final de cette philosophie designique est ainsi de faire rentrer l’art dans nos foyers et nos usages et donc développer l’idée d’un art pour tous. 

L’enseignement sera divisé en différents ateliers tel que bois, métal ou textile afin d’expérimenter tout type de discipline. 

On notera, d’ailleurs, que l’une des plus grandes avancées de l’école est la présence des femmes au sein de ses élèves. Si celles ci sont plutôt dirigées vers le design textile et la couture, il s’agit là d’une avancée remarquable pour les années 20. 

T.Lux Feininger , Les tisserandes dans les escaliers du Bauhaus à Dessau, vers 1927

L’esthétique Bauhaus en action

La patte Bauhaus se reconnaît principalement à son style épuré. “Faire simple et pratique”, on a dit ! Dans le cas du design objet, cette philosophie se retrouvera notamment dans le choix de formes et des motifs, certes, originales mais toujours simple d’utilisation. Son architecture, quant à elle, se concentrera sur des façades épurées (pas si évident au début du XXe) et surtout l’utilisation de l’acier et du verre afin de créer des bâtiments fonctionnels. 

On notera, d’ailleurs, que la Vassily, icône Bauhaus s’il en est, tire son nom du peintre Vassily Kandinsky qui fut professeur et en profita notamment pour développer sa théorie des couleurs.

Et du côté de l’architecture ?

Le Bauhaus aujourd’hui 

Les exemples présentés ne sont bien sûr qu’une infime sélection de la production Bauhaus. La diaspora de ses fidèles permet d’ailleurs la dispersion de bâtiments, design et autres oeuvres picturales qui sans être tout à fait Bauhaus, s’en imprègne indubitablement. 

Seagram Buildings, New York, 1958

Ce superbe building new yorkais, par exemple, fut conçu bien après la fin de l’école Bauhaus. L’un de ses concepteurs cependant est Ludwig Van der Rohe, architecte de son état et surtout directeur Bauhaus de 1930 à 1933. 

Quantité de designers se revendiquent du Bauhaus, que ce soit de sa philosophie ou de son esthétique (peut on d’ailleurs, dans ce cas précis, les dissocier ?). On ne peut nier cependant, et ce malgré l’excessif énervement, que cette philosophie du pratique, du simple et surtout de l’art pour tous a révolutionné nos pratiques. Elle s’est, plus encore, imprégnée dans notre esthétique quotidienne et éduque notre oeil en toute simplicité. Alors, le Bauhaus, histoire ancienne ou philosophie vivante ?

Avent 2k19 : Semaine 2

Avent 2k19 : Semaine 2

Lundi 9 décembre : Musique / YUNGBLUD (ColineM)

Le 18 octobre sortait sur les ondes et les écrans, le nouvel album d’un certain YUNGBLUD, the underrated youth. Dominic Richard Harrison, pour les intimes, est plus connu sous le nom de YUNGBLUD. Le jeune britannique de 22 ans, originaire de Doncaster, s’est fait un nom par ses textes ouvertement politisés et surtout, surtout, une énergie sans filtre qui donne l’impression d’un coup de 15 000 volts. Son univers est fortement marqué par le punk rock anglais des origines à base de cuir, clous, impression léopard, chaussettes rose vif et eyeliner. On lui reconnaît toutefois des influences glam rock, rap voire même reggae sur des titres comme Parents. Si son premier album, sobrement intitulé YUNGBLUD, n’est sorti que l’an dernier (très récemment donc), le jeune artiste s’implante rapidement grâce notamment à de prestigieuses collaborations. La plus connues d’entre toutes (pour le moment) est le titre 11 minutes en featuring avec Halsey. La révélation de leur relation, terminée en septembre, lui apportera un peu de projecteurs supplémentaires. YUNGBLUD signe également une collaboration avec Dan Reynolds des Imagine Dragons sur ce nouvel album. Il est à noter qu’il pose également le titre Die a little sur la BO de la série 13 reasons why. L’artiste souhaite, par là, s’engager pour la cause du mal être juvénile, de même qu’il l’avait fait il n’y a pas si longtemps après les fusillades de Dayton et El Paso aux côtés de Machine Gun Kelly sur le plateau du Late Late Show with James Corden.


Mardi 10 décembre : Gaming / Hadès (MaëlM)

Hadès est le dernier titre du studio Supergiant Games. Il s’agit d’un Rogue-like qui nous plonge dans l’univers des enfers de la mythologie gréco-romaine. Le terme de Rogue-like induit que la construction des niveaux est aléatoire à chaque partie et que lorsque vous mourrez vous revenez au début du jeu. Le challenge est donc de le finir en une seule partie. Rassurez-vous, vous pouvez cependant au fil de vos parties collecter de la monnaie qui vous permet d’acheter de manière permanente de nouvelles armes et pouvoirs pour vous aider dans votre quête, vous échapper de l’enfer.Même si les mécaniques restent classique pour le genre, c’est par sa direction artistique et son ambiance que le titre brille. Il s’agit de la marque de fabrique du studio Supergiant Games qui depuis la sortie de Bastion en 2011 ne cesse de nous éblouir. Un titre à découvrir en early acces (accès anticipé) sur l’Epic Games Store pour une vingtaine d’euros.


Mercredi 11 décembre : Arts / Arte Trips (ColineM)

https://www.youtube.com/watch?v=NXPU-alluT4

Van Gogh: la nuit étoilée” à l’Atelier des Lumières, le “cabinet VR” au Muséum d’Histoire Naturelle..  les solutions digitales et surtout immersives s’infiltrent à vitesse grand V dans le monde artistique. On connaissait le mapping qui consiste en la projection d’images animées et potentiellement interactives au sein de pièces entières. Les réalités virtuelle et augmentée permettent aujourd’hui de faire un plongeon à 360° dans les expériences proposées. Ces solutions digitales, par les opportunités qu’elles permettent, sont très rapidement devenues des outils à part entière tant créatifs que de diffusion et de vulgarisation. Si certains défendent encore l’art “sensible” , force est de constater que l’expansion des solutions numériques est bel et bien là (et sans pour autant signer l’arrêt de mort de toute autre forme de créativité). L’invasion est telle qu’un festival français leur est consacré : l’Immersive Art Festival du 18 au 24 octobre à l’Atelier des Lumières (lieu réservé à la création numérique et immersive à Paris). Le Palais de Tokyo inaugura, d’ailleurs, en janvier 2020, le Palais virtuel, un espace à vocation pérenne réservé aux VR et AR.  C’est dans ce contexte de diffusion (et d’expérimentation) qu’Arte production lance cette année Arte Trips. Ce programme consiste en une bibliothèque de programmes courts en VR à voir via casque équipé ou le combo cardboard/smartphone. Ces expériences, scénarisées et d’une durée entre 5 et 15 min, proposent un trip tant dans les secrets des plus grandes oeuvres telles que Le Cri (E.Munch) ou Les Nymphéas (C.Monet) mais aussi dans le temps avec notamment Un bar aux Folies Bergères. Une sélection d’expériences à 360° ou interactives que l’on peut explorer de chez soi.  A découvrir via https://www.arte.tv/sites/webproductions/arte-trips/ mais aussi : https://www.arte.tv/sites/webproductions/category/vr/ ou via l’application ARTE360 VR .


Jeudi 12 décembre : Série / His Dark Materials (MaelM)

Malgré un film qui n’a pas laissé un souvenir mémorable, cette série était très attendue puisqu’elle est avant tout une trilogie littéraire culte, À la croisée des mondes de Philip Pullman. L’action nous place dans un monde parallèle dans lequel une jeune orpheline, Lyra Belacqua, se retrouve au coeur d’une intrigue politique et idéologique pour sauver son ami enlevé par de sombres personnages, les enfourneurs. Accompagnée par son daemon (familier avec qui tous les humains sont liés dès la naissance) et de ses divers compagnons de route, elle va poursuivre son enquête vers le grand Nord. Elle en profitera pour en découvrir plus sur son histoire personnelle. La première saison est actuellement en diffusion sur HBO et est d’ores et déjà renouvelée pour une deuxième saison.


Vendredi 13 décembre : Cinéma / Joker, Todd Phillips (MaëlD)

Bien loin d’un film de super héro, le Joker de Todd Philipps, nous présente un Gotham pré-Batman au bord de l’explosion dans un contexte d’austérité socio-économique.  Il s’agit d’un film coup de poing qui nous présente la violence d’un homme perdu dans son esprit et dans la vie. Poussé par des crises de fou rire incontrôlable, c’est la performance de Joaquin Phoenix qui sublime le personnage du Joker. La violence y est montré comme un échappatoire à sa situation, inextricable, qui l’étouffe. De part ses actes, ce dangereux personnage va cristalliser la colère des petites gens qui finisse par se révolter contre un système qui les opprime. Bien que présentant une ville américaine des années 80, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’actualité comme perspective de diffusion du film. Attention, un film à ne pas prendre pour argent comptant mais qui fait réfléchir sur la violence de notre société.


Samedi 14 décembre : Cinéma / Parasite (MaureenT)

Lauréat à la Palme d’Or du Festival de Cannes cette année, Parasite ne l’a pas volé. En compétition face à Jim Jarmusch, Xavier Dolan, Terrence Malick et Quentin Tarantino que l’on voyait déjà remporter la récompense avec son Once Upon A Time… in Hollywood, cette pépite cinématographique sud-coréenne s’est vu attribuer le grand prix à l’unanimité par le jury, devenant par la même occasion le premier film sud-coréen à obtenir cette récompense. Réalisé par Bong Jon-Ho que certains connaissent pour Memories of murder, Okja, ou encore Snowpiercer, le film raconte comment les membres d’une famille survivant dans la pauvreté voient leurs vies prendre un tournant quand le fils est engagé comme professeur d’anglais chez une famille très riche. À la fois comédie noire, thriller et drame social, Parasite parvient à faire rire, pleurer et sauter d’effroi en 131 minutes, à un rythme chirurgical. C’est là la force du cinéma sud-coréen : des films qui s’affranchissent du genre unique. Le cinéma occidental est encore, à l’opposé, très catégorisé : on sait qu’on va être triste devant un film d’auteur social comme on sait qu’on va rire devant une comédie ; alors qu’avec les films comme Parasite, on ne peut pas prévoir quelles émotions on va ressentir, ni même deviner la fin puisque les scénarios sont libérés des codes attachés aux différents genres. Les montagnes russes émotionnelles que l’on expérimente pendant le visionnage sont alors d’autant plus fortes. Ce qui est intéressant c’est que Parasite s’inscrit aussi dans cette sorte de Nouvelle Vague qui a vu le jour ces dernières années en Corée du Sud. Celle des cinéastes qui écrivent et réalisent des films socialement engagés, qui critiquent avec acidité et sincérité les problèmes sociaux de leur pays. On pense notamment à la fable horrifique de Dernier train pour Busan et les futurs classiques comme Old Boy. Doté d’un scénario redoutable, un casting dont les performances font qu’on oublie complètement les acteurs derrière les personnages et d’une réalisation simple et efficace, Parasite a laissé derrière lui des salles entières muettes d’émotions. Il a également affirmé l’avènement de ce cinéma sud-coréen en pleine expansion qui nous touche de plus en plus, et dont on a hâte de découvrir les prochaines œuvres.

#Beatlist : Netherfriends & Ed Sheeran

#Beatlist : Netherfriends & Ed Sheeran

BLOW by Aurélia

Comment passer de ça :

à ça ? :

Eh bien demandez à Ed Sheeran dans son dernier album intitulé N.6 Collaborations Project  sorti en Juillet 2019, qui a décidé de (bien) s’entourer afin de sortir un opus plutôt hétéroclyte. 

C’est pour cela qu’en rentrant du travail, écoutant ma radio rock préférée, que ne fut pas ma surprise à l’écoute de BLOW lorsque le speaker m’annonce le nouveau Ed Sheeran. Je tombe des nues car il faudra quand même avouer que le jeune marié Irlandais nous a habitué à de la pop, des ballades, parfois tout de même des airs hip hop ou rap mais pas un bon vieux rock qui donne envie de secouer sa chevelure de tigresse (ou de lion d’ailleurs). Alors pour ce morceau il est entouré de Bruno Mars qu’on ne présente plus et de Chris Stapleton. Ce dernier est une idole aux Etats-Unis, grand chanteur, guitariste et compositeur de country notamment. C’est avec lui que Justin Timberlake a créé Say Something en 2018, on le voit apparaître dans le merveilleux clip (tourné en plan séquence Mesdames et Messieurs ! ) réalisé par la boîte française La Blogothèque ici (le monsieur au chapeau de Cow-Boy c’est Chris):

Bref, des pointures et cela dans son album entier : Khalid, Cardi B, Camila Caballo, Eminem, 50 Cent, Ariana Grande, Skrillex, Travis Scott ou même H.E.R ! Bref, de tous styles, de toutes les couleurs, on aime ou on aime pas, on ne peut pas lui enlever son attractivité (Chanteur solo le mieux payé de l’année 2018 quand même avec pas moins de 110 millions de dollars derrière deux groupes mythiques Coldplay, U2 !)

Pour revenir au titre BLOW, même le clip nous fait rappeler les clips de Glamrock des années 70, plutôt minimaliste dans la mise en scène puisque c’est une fausse captation live du morceau, mais bien sûr léchée et travaillée dans le design des costumes, les plans, les couleurs, l’exposition choisis. Petit girl power en plus car ce sont trois actrices qui représentent les alter egos des trois chanteurs; toujours un peu étrange d’entendre des voix d’hommes sur des lèvres féminines mais elles sont magnifiques et nous donne envie de laisser échapper notre esprit rock’n’roll : sortez les cuirs, les fourrures et les clous !En bref, on sent qu’il s’est bien amusé dans toutes ces collabs que ce soit dans les morceaux ou dans les nombreux clips ! Un album bien évidemment numéro un des ventes à sa sortie aux Etats-Unis, Royaume-Uni ou encore en France. Allez jeter une oreille à l’album si vous vous en sentez même si ce papier n’est pas une promo pour Ed qui n’en a absolument pas besoin. Plutôt un billet de surprise confrontée à BLOW, qui m’a en effet soufflée de stupeur.


Netherfriends by Angie

            Encore un dimanche pluvieux, avant une semaine de reprise de cours, de travail, en bref, un dimanche morose. Jusqu’à l’arrivée d’une chanson, de cette chanson : Don’t be a fuck boy d’un certain Netherfriends. Du piano, une instru Soul Trap Rnb  accompagnée de parole nous poussant à profiter de la journée et de bien plus :  “Give it all you got just have fun, do what you want just don’t be a fuck boy”. Une découverte plus qu’intéressante donnant à cet après-midi tristounet un rayon de soleil.

         Derrière le pseudo Netherfriends se trouve Shawn Rosenblatt, producteur, songwriter et artiste basé à Los Angeles. Il s’est lancé un défi relativement impressionnant pour l’année 2019 : sortir un album chaque vendredi, soit cinquante deux albums sur une même année composé d’une dizaine de chansons. Chaque semaine, Shawn nous transporte dans un nouvel univers. Nous allons de Weeds à Songs for flowers tout en passant par Lonely as fuck, Daddy issues, Insecure as fuck, Freckles ou encore, Ghostin’, l’album de la semaine où sont écris ces lignes. Ces “thèmes” sont développés à travers une dizaine de chansons, nous exposant introduction, développement et conclusion du sujet. Ses musiques nous font voyager d’un aspect plus mélancolique à une tonalité joyeuse et dansante procurés par les différents styles musicaux mélangés (Rap, Soul, Blues, Rock Indie..) donnant notamment naissance au Blues Trap ou encore au Country Trap.

Fuck Boy on the Internet, dernier clip posté sur son site, illustre bien le contraste de l’univers de Netherfriends : Shawn, seul dans une rue, de nuit, dansant et fumant, nous invitant à lâcher prise, à nous déconnecter des réseaux sociaux ainsi que du travail pour pouvoir enfin profiter des bons moments de notre vie que le stress ronge. En résumé, une ode à la joie, une invitation à profiter de l’instant présent, de la vie réelle.

Netherfriends nous emmène dans un univers farfelu parsemé d’humour tout en abordant des sujets plus profonds, donnant une touche joyeuse à des thèmes qui le sont moins, un bon moyen de nous montrer que rien n’est tout blanc ou tout noir.

#ACTU: VMAs 2k19/ Ce qu’il fallait retenir

#ACTU: VMAs 2k19/ Ce qu’il fallait retenir

Escale au Prudential Center de Newark (New Jersey) pour la 36e cérémonie des MTV Video Music Awards ! Récompense des meilleurs clips musicaux, c’est un événement attendu parmi les récompenses artistiques US. Elle captive les foules all around the world grâce à un cocktail qui a fait ses preuves: glamour, paillettes et, un peu, de subversion. Que nous a donc réservé la cuvée 2019 ? 

. Le palmarès : Et les nominés sont … 

Petit tour du palmarès, avant toute chose. Si celui ci ne contient pas grande surprise au vu des charts de l’année, il est toutefois à grande dominance féminine ! Une nouvelle victoire après le sacre de Taylor Swift (dont l’album Lovers fut n°1 des ventes seulement 2 jours après sa sortie) élue femme la mieux payée du business par le prestigieux magazine Forbes.

  • Vidéo de l’année : Taylor Swift pour “You Need To Calm Down” 
  • Artiste de l’année : Ariana Grande 
  • Meilleure nouvel(le) artiste : Billie Eilish 
  • Chanson de l’année : Lil Nas X pour “Old Town Road (Remix)” ft Billy Ray Cyrus
  • Meilleure collaboration : Shawn Mendes / Camilla Cabello “Senorita”
  • Meilleure vidéo pop : Jonas Brothers pour “Sucker” 
  • Meilleure vidéo hip hop : Cardi B “Money”
  • Meilleure vidéo R&B : Normani “Waves” (ft 6LACK)
  • Meilleure vidéo K Pop : BTS “Boy With Luv” (ft Halsey) 
  • Meilleure vidéo latino : ROSALIA / J BALVIN “Con Altura” (ft El Guincho) 
  • Meilleure vidéo dance : The Chainsmokers “Call You Mine” (ft Bebe Rexha) 
  • Meilleure vidéo rock : Panic ! At the Disco pour “High Hopes” 
  • Meilleure réalisation : Lil Nas X “Old Town Road (Remix)” (ft Billy Ray Cyrus), dir. Calmatic
  • Meilleure chorégraphie: ROSALIA /J Balvin : “Con Altura” (ft El Guincho), chor. Charm La’Donna
  • Meilleure cinématographie : Shawn Mendes / Camila Cabello “Senorita”, cin. Scott Cunningham 
  • Meilleure direction artistique : Ariana Grande “7 rings”, artdir: John Richoux 
  • Meilleur montage : Billie Eilish “bad guy”, ed. Billie Eilish 
  • Meilleurs effets visuels : Taylor Swift “ME!” (ft Brendon Urie), visualeffects. Loris Paillier & Lucas Salton for BUF VFX 
  • Meilleur Artiste Push : Billie Eilish 
  • Meilleure vidéo engagée : Taylor Swift “You Need to Calm Down” 
  • Meilleur groupe : BTS 
  • Chanson de l’été : Ariana Grande and Social House “Boyfriend”
  • Meilleur Hymne : Megan Thee Stallion ft Nicki Minaj and Ty Dolla Sign “Hot Girl Summer” 
  • Vidéo Award d’honneur/ Michael Jackson Video Vanguard Award : Missy Elliott 

. Côté performances de la soirée 

Comment ne pas mentionner la performance ô combien bouillante de Camila Cabello et Shawn Mendes sur leur tube Senorita ? Une performance qui a prouvé l’alchimie du couple à la scène comme à la ville. 

https://www.youtube.com/watch?v=NmfWz7tQdDc

Normani a profité de l’occasion pour nous dévoiler un show incroyable avec Motivation ! Elle sait danser, il n’a pas de doute ! Une artiste encore jeune dans le milieu mais qui mérite toute notre attention et son titre décerné par de nombreux médias de “digne héritière de Queen B”. 

C’est au VMA’s 2019 que Miley Cyrus a choisi de performer pour la toute première fois en live son single Slide Away. Un titre qui dévoile la Miley émotionnelle après sa rupture avec Liam Hemsworth. 

https://www.youtube.com/watch?v=WTgcXpPEC_c

Les Jonas Brothers nous ont également montré qu’ils n’ont pas perdu de leur superbe pendant ces quelques années d’absences. Leurs carrières solos semblent même les avoir fait grandir jusqu’à passer de groupe pour teenager à acteurs majeurs. A suivre… 

Taylor Swift, quant à elle, nous a livré une performance colorée de son titre primé  “You Need to Calm Down” et de “Lover” (dont le clip est tout fraîchement posté). Elle profite également de son passage sous les projecteurs pour rappeler le combat défendu par YNTCD. Produit par le génial Todrick Hall, la fin du clip appelle en effet à signer la pétition de Taylor pro LGBTQ+, “Support the Equality Act” qui apparaît d’ailleurs à la fin du clip. 

https://www.youtube.com/watch?v=CqSLWJdhKZI

Missy Elliott nous a également servi un show de premier ordre avec une (pas si) légère pointe de nostalgie. Accompagnée de Alyson Stoner (Treize à la douzaine) qui fut sa danseuse sur ses heures de gloires, la rappeuse nous a fait remonter le temps avec un medley de ses plus grands tubes. Au début des années 2000, elle imposait son style à l’univers très macho du rap US. Lundi soir, c’est une standing ovation qui salue son prix d’honneur remis par Cardi B. 

https://www.youtube.com/watch?v=i9I-ut1TXoA

Lizzo, enfin, nous a décollé la rétine avec des costumes et scénographie Good as Hell ! Avec Truth Hurts elle signe une performance on fire ! 

La cérémonie ayant lieu dans le New Jersey, des artistes de la région se sont également produits sur scène comme Naughty by Nature. 

. Sortez votre thé 

Et l’award de la meilleure gaffe revient sans conteste à … John Travolta ! Alors que Taylor Swift, qui vient de remporter l’award de l’année, est encore dans le public, l’acteur tend la statuette à Jade Jolie (aka Josh Green) imitatrice de Taylor dans l’émission culte “Rupaul’s Drag Race”. Un moment bref mais intense en awkwardness ! 

Miley Cyrus n’est pas en reste côté gossip. La jeune femme séparée de Liam Hemsworth depuis quelques semaines après 7 mois de mariage (et 10 ans de relation houleuse), s’est présentée sur le red carpet en compagnie de sa mère et de Kaitlynn Carter. Il ne s’agit d’ailleurs pas de la première apparition de la star de The Hills: New Beginnings, elle aussi divorcée récemment de Brody Jenner, aux bras de la jeune pop star. Affaire à suivre… 

Vous l’aurez compris, cette 36e édition ne fut pas pleine de surprises et de rebondissements comme on s’y prépare depuis le fameux baiser Madonna/BritneyBitch (VMAs 2003) ou encore la polémique Kanye West/Taylor Swift). Elle eut, cependant, le mérite de nous offrir comme chaque année un show mémorable !