Confinés, vous vous ennuyez ? C’est l’occasion de mettre à profit ce temps libéré !
Les musées et organismes culturels, fermés jusqu’à nouvel ordre, ont mis sur pied des trésors virtuels pour faire venir la culture jusque dans votre salon. L’opportunité d’apprendre et, pourquoi pas ?, se donner l’envie de venir explorer in situ une fois la crise sanitaire passée. Voici une petite sélection (non exhaustive). N’hésitez pas à fouiller les internets !
La plus fournie
. Google Arts & Culture
Fort de sa banque de données énormes, le G de GAFA vous offre une plateforme contenant articles rédigés, des vidéos flat ou 360 et bien d’autres contenus. Le tout compilé par sujet ou par lieu.
Le célèbre musée parisien a mis en ligne une sélection de visites virtuelles d’une partie de ses expositions permanentes (dont la fameuse partie égyptienne). On adore !
Après son exposition réussie autour de l’univers de J.R.R. Tolkien, la BNF a mis sur pied ce site documentaire et ludique autour d’un genre très populaire mais souvent relégué au second plan. Découvrez y des infos sur ses liens avec la mythologie, le féminisme ou encore l’écologie.
Si vous avez loupé l’expo rétrospective pour le 500e anniversaire de sa mort au Louvre, Beaux arts magazine vient à votre rescousse. Le média a, en effet, mis en ligne, un mini site regorgeant d’infos sur celui que l’on décrit comme le génie universel.
Pour les passionnés de musique urbaine (ou les simples curieux), wespeakhiphop est une vraie mine d’or. Il vous suffit de scratcher le disque pour découvrir un panel d’artistes urbains des quatres coins du monde. A voir mais surtout à écouter !
Il s’agit d’une fresque dynamique fruit de la collaboration de l’artiste JR et de Time. L’objectif est de se promener dans la fresque et d’en écouter les différents témoignages autour de l’utilisation des armes à feu aux States. Edifiant !
Accueil fresque digitale Guns in America (JR et Time)
La plus Wtf
. Le musée Grévin
Petite promenade dans la galerie de cire en 360. ça vous dit ? Rien de plus à ajouter, il s’agit là d’une idée parfaite pour une visite seul ou entre amis.
Explorez le superbe triptyque du peintre néerlandais Jheronimus Bosch, Le Jardin des délices. Entre Paradis et Enfer, c’est un voyage au coeur de l’oeuvre et des mythes qui le compose. Pour ce faire, choisissez le parcours guidé ou promenez vous sur les diverses checkpoints de la scène.
Triptyque Le jardin des délices et du désoeuvrement (Jheronimus Bosch)
Exposition a dû malheureusement fermer à cause du coronavirus quelques jours seulement après son ouverture au public. Les commissaires ont cependant mis sur pied un décryptage virtuel de cette oeuvre qui a révolutionné l’optique. Pour les plus curieux, une banque de données des autres oeuvres exposée de l’artiste est également mise à disposition.
Le musée néerlandais met à disposition sur son site officiel une série de stories, à savoir des anecdotes et diverses petites histoires autour du peintre à l’oreille coupée. De quoi le découvrir sous un nouveau jour.
Aller sur Google Maps, puis sur l’onglet de gauche cliquer sur “satellite” puis dézommer au maximum. Les corps célestes observables apparaîtront dans l’onglet sur la gauche. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix et attacher votre ceinture cosmique.
Exposition Cabinet de Curiosités – Fonds Hélène et Edouard Leclerc – Landerneau (29) du 23 Juin au 3 Novembre 2019
Comme le nom de l’exposition est plutôt explicite, il a évidemment créé en moi de la curiosité et j’avais très envie d’aller voir par moi-même ce que j’allais bien pouvoir y trouver.
J’ai souvent été voir des expositions dans ce lieu qui est plutôt pas mal du tout et qui a toujours su proposer des collections très intéressantes, variées et de qualité (passant par Du Buffet, Miro, Monori ou encore Picasso). Dans la disposition des œuvres je trouvais qu’ils exploitaient bien les Capucins. Alors lorsqu’on me tendit le petit guide du visiteur et que je l’ouvris pour avoir un aperçu du choix de disposition des différentes parties de l’expo, j’avoue avoir été un peu déçu sur le coup. L’exposition était, en fait, un grand rectangle divisé ensuite en carrés portant sur un artiste ou une collection de tel musée ou personnalité. Bref, sur le coup je me suis dit « Okkkkkk ils ne se sont pas foulés ». Mais avec du recul, je me suis rendu compte que finalement ces petits boxs pouvaient bien représenter des boites ou des pièces remplies de tous ces objets ; comme des mini cabinets de curiosités en fait.
Passé donc cette petite remarque, il faut bien avouer que cette exposition peut plaire vraiment à tout le monde, qu’on soit afficionados de musées ou non, adultes, ados ou enfants. Il y a tellement d’univers différents qu’il est facile d’en trouver un qui vous plaît. Et il y a tellement de propositions de découvertes que les liens entre elles sont parfois difficile à trouver. M’enfin, le lien est plutôt évident si on y réfléchit deux secondes ; cabinet de curiosités, qui veut donc aussi dire parfois « fourre-tout », « boxon », ou encore « capharnaüm ». N’hésitez donc pas à utiliser ce terme pour parler du bazar qui s’empile dans votre chambre ou lieu de vie, ça passera sûrement mieux.
Donc, cette exposition regroupe des collections de musées que ce soit de la médecine, de la chasse, d’histoire naturelle, des œuvres d’artistes comme Miquel Barcelo ou Théo Mercier et encore de collections personnelles comme la collection d’Emile Hermès ou encore la collection de sabliers de Jacque Attali. Franchement, cette exposition est bien faite et si jamais un cabinet vous déplait, vous pouvez aisément passer de l’un à un autre. Vous allez forcément vous trouver face à des objets, des créations ou des œuvres qui vont éveiller votre curiosité, vous demander si ce crâne d’écorché est un vrai ou bien remarquer qu’une sculpture de cire est ultra bien faite ou encore, tout simplement, vous demander ce qui est passé par la tête de l’artiste pour greffer à un serpent des pattes de volatile.
De plus, lors de cette exposition, la chapelle juste en face des Capucins est également ouverte, ce qui permet de découvrir également cet édifice qui est, par ailleurs, assez impressionnant pour une chapelle. La hauteur sous toit est conséquente et les points focaux du vitrail au fond et de la sculpture dorée rendent très bien. On a alors une impression d’espace agrandi car, de plus, les œuvres exposées sont bien espacées, rien n’est surchargé. Et après la déambulation très fournie aux Capucins, avoir un peu d’espace et de clarté fait du bien.
N’hésitez donc pas à franchir les portes automatiques des Capucins à Landerneau si vous passez par là, que ce soit en famille ou entre amis !
Tarif Plein : 8€
Tarif Réduit : 6€ (groupe 10 et + sur réservation, tarif réduit sous présentation de ticket de l’Abbaye de Daoulas, de l’Océanopolis, de Passerelle le centre d’Art Contemporain de Brest et du Musée de Pont Aven)
Gratuité jusqu’à 18 ans inclus, demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux, personnes handicapées, étudiants, enseignants, titulaires de la carte ICOM.Toutes les infos sur le site internet www.fonds-culturel-leclerc.fr