Escale au Prudential Center de Newark (New Jersey) pour la 36e cérémonie des MTV Video Music Awards ! Récompense des meilleurs clips musicaux, c’est un événement attendu parmi les récompenses artistiques US. Elle captive les foules all around the world grâce à un cocktail qui a fait ses preuves: glamour, paillettes et, un peu, de subversion. Que nous a donc réservé la cuvée 2019 ?
. Le palmarès : Et les nominés sont …
Petit tour du palmarès, avant toute chose. Si celui ci ne contient pas grande surprise au vu des charts de l’année, il est toutefois à grande dominance féminine ! Une nouvelle victoire après le sacre de Taylor Swift (dont l’album Lovers fut n°1 des ventes seulement 2 jours après sa sortie) élue femme la mieux payée du business par le prestigieux magazine Forbes.
Vidéo de l’année : Taylor Swift pour “You Need To Calm Down”
Artiste de l’année : Ariana Grande
Meilleure nouvel(le) artiste : Billie Eilish
Chanson de l’année : Lil Nas X pour “Old Town Road (Remix)” ft Billy Ray Cyrus
Meilleurs effets visuels : Taylor Swift “ME!” (ft Brendon Urie), visualeffects. Loris Paillier & Lucas Salton for BUF VFX
Meilleur Artiste Push : Billie Eilish
Meilleure vidéo engagée : Taylor Swift “You Need to Calm Down”
Meilleur groupe : BTS
Chanson de l’été : Ariana Grande and Social House “Boyfriend”
Meilleur Hymne : Megan Thee Stallion ft Nicki Minaj and Ty Dolla Sign “Hot Girl Summer”
Vidéo Award d’honneur/ Michael Jackson Video Vanguard Award : Missy Elliott
. Côté performances de la soirée
Comment ne pas mentionner la performance ô combien bouillante de Camila Cabello et Shawn Mendes sur leur tube Senorita ? Une performance qui a prouvé l’alchimie du couple à la scène comme à la ville.
Normani a profité de l’occasion pour nous dévoiler un show incroyable avec Motivation ! Elle sait danser, il n’a pas de doute ! Une artiste encore jeune dans le milieu mais qui mérite toute notre attention et son titre décerné par de nombreux médias de “digne héritière de Queen B”.
C’est au VMA’s 2019 que Miley Cyrus a choisi de performer pour la toute première fois en live son single Slide Away. Un titre qui dévoile la Miley émotionnelle après sa rupture avec Liam Hemsworth.
Les Jonas Brothers nous ont également montré qu’ils n’ont pas perdu de leur superbe pendant ces quelques années d’absences. Leurs carrières solos semblent même les avoir fait grandir jusqu’à passer de groupe pour teenager à acteurs majeurs. A suivre…
Taylor Swift, quant à elle, nous a livré une performance colorée de son titre primé “You Need to Calm Down” et de “Lover” (dont le clip est tout fraîchement posté). Elle profite également de son passage sous les projecteurs pour rappeler le combat défendu par YNTCD. Produit par le génial Todrick Hall, la fin du clip appelle en effet à signer la pétition de Taylor pro LGBTQ+, “Support the Equality Act” qui apparaît d’ailleurs à la fin du clip.
Missy Elliott nous a également servi un show de premier ordre avec une (pas si) légère pointe de nostalgie. Accompagnée de Alyson Stoner (Treize à la douzaine) qui fut sa danseuse sur ses heures de gloires, la rappeuse nous a fait remonter le temps avec un medley de ses plus grands tubes. Au début des années 2000, elle imposait son style à l’univers très macho du rap US. Lundi soir, c’est une standing ovation qui salue son prix d’honneur remis par Cardi B.
Lizzo, enfin, nous a décollé la rétine avec des costumes et scénographie Good as Hell ! Avec Truth Hurts elle signe une performance on fire !
La cérémonie ayant lieu dans le New Jersey, des artistes de la région se sont également produits sur scène comme Naughty by Nature.
. Sortez votre thé
Et l’award de la meilleure gaffe revient sans conteste à … John Travolta ! Alors que Taylor Swift, qui vient de remporter l’award de l’année, est encore dans le public, l’acteur tend la statuette à Jade Jolie (aka Josh Green) imitatrice de Taylor dans l’émission culte “Rupaul’s Drag Race”. Un moment bref mais intense en awkwardness !
Miley Cyrus n’est pas en reste côté gossip. La jeune femme séparée de Liam Hemsworth depuis quelques semaines après 7 mois de mariage (et 10 ans de relation houleuse), s’est présentée sur le red carpet en compagnie de sa mère et de Kaitlynn Carter. Il ne s’agit d’ailleurs pas de la première apparition de la star de The Hills: New Beginnings, elle aussi divorcée récemment de Brody Jenner, aux bras de la jeune pop star. Affaire à suivre…
Vous l’aurez compris, cette 36e édition ne fut pas pleine de surprises et de rebondissements comme on s’y prépare depuis le fameux baiser Madonna/BritneyBitch (VMAs 2003) ou encore la polémique Kanye West/Taylor Swift). Elle eut, cependant, le mérite de nous offrir comme chaque année un show mémorable !
Notre tournée des festivals se poursuit et nous emmène cette fois au Bout du monde à Crozon (29). Pour la première fois, l’équipe de Purple Haze foulait le sol de ce festival. Plus petit et familiale que les autres super productions, il n’a pourtant rien à leur envier. Allez suivez nous, on vous emmène au Bout du monde !
Stephan Eicher & Traktorkestar
On le connaît pour ses tubes « Déjeuner en paix » ou encore « Pas d’ami comme toi ». Avec ses 30 ans de carrière, Stephan Eicher revisite ici ses chansons façon fanfare aux accents Balkans grâce à la compagnie du groupe Traktorkestar.
Le spectacle débordait d’énergie et il faut l’admettre c’était assez surprenant. On s’attendait à un concert plutôt « posé », nous avons eu tout l’inverse. La Suisse y était assurément représentée puisque 100% des artistes étaient suisses.
Le concert s’est terminé sur des allures de fête, le chanteur a convié plusieurs spectateurs à
monter sur scène pour finir le spectacle dans une ambiance de fanfare et ça à Purple Haze on adore !
The Kooks
Groupe de pop rock anglais alternatif, The Kooks nous a offert une prestation plus que
convenable. Ses chansons dressent le portrait d’une Angleterre moderne. Tantôt rock énergique, tantôt pop, le groupe alterne aussi bien dans le style que dans les émotions. Ce n’était pas le meilleur concert de cette soirée mais nous avons passé un agréable moment en leur compagnie.
Ziggy Marley
Le prénom ne vous dit peut être pas quelque chose mais le nom vous aura sûrement fait tiquer. Et oui ! Ziggy Marley est l’un des fils de la légende Bob Marley. Alors autant vous dire que nous l’attendions avec impatience. L’adage est bien vrai la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre ou si vous préférez les chiens ne font pas des chats. En effet, Ziggy a hérité du talent de son père. Des rythmes reggae à n’en plus finir, une voix qui ressemble quand même à celle du père, c’est d’ailleurs assez troublant. Ziggy ne nous déçoit pas. Ces musiques alternent entre un reggae très énergique et parfois plus posé. Alors certes ce n’est pas Bob Marley, il a beau avoir hérité de son talent, il ne l’égale jamais. On est tout de même conquis lorsqu’il entonne les tubes de son père, l’émotion est alors à son comble. Un moment suspendu hors du temps.
Femi Kuti
Dernier concert de cette journée, Femi Kuti souffle un véritable vent de fraîcheur sur le Bout du monde. Alternant des sonorités soul, RnB, afrobeat ou encore africaines, le chanteur nigérien déborde d’une énergie communicative. Sa musique nous entraîne avec elle et immédiatement l’envie de danser se fait sentir et sans que l’on s’en rende compte nous voilà déjà à nous trémousser sur ses rythmes endiablés. De quoi terminer en beauté ce festival.
Le Bout du monde est un festival plus intime et familiale que les Vieilles Charrues ou les Papillons de Nuit mais l’ambiance et la qualité des concerts n’y sont certainement pas moins bons. C’est d’ailleurs un des aspects sur lequel les organisateurs insistent. Le but est ici de découvrir des artistes nouveaux, ou tout simplement moins connus du grand public. Nous avons découvert des artistes aux qualités scéniques indéniables et qui débordaient d’une énergie communicative. Mention spéciale pour la nourriture incroyablement variée pour un festival de cette taille.
Festival du Bout du Monde nous te disons avec certitude à l’année prochaine !
Ça y est la saison des festivals est officiellement lancée ! Nous vous proposons de vivre avec nous ces moments incroyables de partage et de convivialité. Notre périple commence donc avec Les Papillons de Nuit, un festival normand situé à Saint-Laurent-de-Cuves (50).
Habituée du festival, je vous avoue que cette année la programmation ne m’a que moyennement inspirée. Entre Maître Gims et Kendji mon coeur balançait. Alors je n’ai rien contre ces deux artistes. Je suis la première à chanter lorsque j’entends Sapé comme jamais ou Andalouse , mais pour moi ce ne sont pas des artistes de festival. Cela étant dit j’ai tout de même trouvé mon bonheur dans la programmation du samedi.
18h15 Eddy de Pretto
Bon pas de surprise pour moi c’est la troisième fois que je le vois. Mais mon enthousiasme ne dépérit pas. J’adore sa présence sur scène, ce qu’il dégage, ses chansons, ses textes plein de douleur et de tendresse. J’adore sa sensibilité et l’énergie qu’il dégage sur scène. Le concert commence et il enchaîne les titres de son album avec une telle sincérité qu’il en devient touchant. Touchant de simplicité et d’authenticité. Lorsqu’il interprète ses deux tubes Kid et La fête de Trop le public ne s’y trompe pas et reprend à l’unisson chaque refrain.
Bref vous l’aurez compris je suis irrévocablement fan de lui et s’il y a bien un artiste que je vous recommande d’aller voir en concert c’est bien lui.
20h Clara Luciani
Je dois vous avouer que je ne suis pas une grande fan de Clara Luciani. Alors je sais que c’est une artiste très populaire en ce moment et je comprends que son style puisse plaire, mais pour moi, rien à faire, je n’y arrive pas. Et malheureusement ce n’est pas ce concert qui m’a fait changer d’avis. Alors oui elle a su capter l’attention du public et je reconnais volontiers qu’elle dégage un petit « je ne sais quoi » sur scène. Mais rien n’y fait je n’accroche pas. Je vous recommande ce concert uniquement si vous êtes déjà un(e) amateur(trice) de Clara Luciani.
21h30 Orelsan
Une nouvelle fois pas de surprise pour moi c’est également la troisième fois que je le vois. Aurélien nous livre un show rondement mené et bien rodé. Peut être un peu trop justement. Je me rend compte en effet, d’avoir vu trois fois le même concert. Alors oui il a une énergie débordante, ses chansons sont géniales et s’accordent vraiment avec l’ambiance du festival. Mais je reste tout de même sur ma faim. Le spectacle manque un peu de spontanéité à l’inverse d’Eddy de Pretto même si évidemment le concert reste le même. Mise à part quelques chansons qu’il a ajouté du fait de la réédition de son album, rien de nouveau. La mise en scène est la même, le jeu avec le public également. Mais, malgré
tout, cela reste un spectacle à voir ne serait ce que pour la qualité de ses chansons et de sa prestation scénique. Je dirai donc qu’il s’agit d’un concert en demi teinte. Si vous ne l’avez jamais vu sur scène, courrez vite l’applaudir. En revanche si vous êtes un(e) habitué(e) préférez peut être un artiste moins connu sur une scène plus intime.
00h30 Kungs
Dernier concert de la soirée avec le DJ Kungs. La foule est électrique, ça se bouscule de partout, on sent que l’alcool commence à faire son effet. Le concert commence enfin et là l’ambiance atteint son paroxysme. Kungs nous fait littéralement le show. Mon seul regret serait peut être un peu trop de house et pas assez de ses propres chansons.
En résumé ce fut un bon festival mais pas le meilleur, c’est certain.
Mais la joie et la bonne humeur étaient cependant au rendez-vous c’est tout ce qui importe finalement.
On se retrouve l’année prochaine les Papillons. En attendant, prochaine étape: Bobital les 5 et 6 juillet.
Yann Tiersen est un mélomane et un multi-instrumentiste breton. Il commence à jouer du piano dès ses quatre ans puis du violon deux ans plus tard pour ne plus jamais s’arrêter d’apprendre et de créer.
Il suit une formation initiale classique mais il est très vite captivé par le mouvement punk qu’il découvre à Rennes au cours des célèbres Rencontres Trans Musicales. Après la dissolution de son groupe de rock crée alors qu’il avait 13 ans, il décide d’entamer une carrière solo armé seulement d’une boite à rythmes, d’une table de mixage, d’un synthétiseur et d’un enregistreur cassette.
Petit à petit il se tourne vers les musiques de court-métrages, de théâtre et de films et sort en 1995 son album La Valse des Monstres.
Dans ces morceaux, il n’hésite pas à mélanger les genres et à utiliser guitare électrique, violon ou encore accordéon. Même s’il peut paraître difficile de trouver des influences punks dans ses morceaux, il n’empêche que Yann Tiersen sait adopter une façon de composer « à la punk » c’est-à-dire, clairement, hors des conventions. Il se laisse alors guider par son instinct et essaie toutes sortes d’instruments qu’il trouve intéressant afin de composer cet univers qui lui est propre.
En 1996, il sort l’album Rue des Cascades dont le titre éponyme sera utilisé pour le film La Vie rêvée des anges réalisé par Eric Zonca en 1998.
L’année 98 sera également celle où il sortira de l’anonymat avec son album passé disque d’or, Phare sur lequel Dominique A chante en anglais le titre Monochrome.
Yann Tiersen enchaîne les collaborations et sort en 1999 un mini album un peu plus rock et accompagné de chant entouré du groupe rennais The Married Monk baptisé Tout est calme. Il connaîtra également un franc succès en 2001 avec son album L’Absente dont voici un extrait :
Mais c’est surtout avec la sortie de la bande original du film Amélie Poulain que l’on ne présente plus qu’il s’ élèvera au rang d’icône du genre.
Pour la petite anecdote, la moitié des morceaux sont repris de ces anciens albums et n’ont pas été composés exprès pour le film. L’album fut certifié de platine et, en 2002, Tiersen reçoit le César de la meilleure musique originale. Bande originale pour laquelle il remportera également la Victoire de la Musique 2002 dans la catégorie Album original de musique de cinéma ou de télévision. Il continue sur sa lancée et compose la bande originale du film Good Bye Lenine en 2003 pour laquelle il dirige un orchestre symphonique.
Au cours des années qui suivent, il tourne à l’international et continue à sortir des albums toujours bien entouré. Citons parmi les grands qui l’accompagne: Jane Birkin, Miossec, Stuart Ashton Staples des Tindersticks et bien d’autres.
En 2011, il collabore notamment à un projet au style plus post rock avec Skyline:
Il multiplie ensuite les projets comme ESB, un trio électronique qui se produisit dans plusieurs festivals européens.
C’est seulement en 2014 qu’il commence son rapprochement avec les terres celtes et bretonnes avec l’enregistrement de l’album Infinity sur l’île d’Ouessant ainsi qu’en Irlande.
Il suit ensuite une formation intense pour apprendre le breton et réalise en 2016 l’album concept Eusa qui rend hommage à des lieux d’Ouessant grâce à des enregistrements de l’écosystème de l’île notamment mais aussi la retranscription vocale par Emilie Quinquis de poèmes écrits par la poètesse bretonne Anjela Duval.
Très liés à l’île, Yann et Emilie décident de racheter l’ancienne discothèque pour en faire un studio d’enregistrement pour eux mais aussi pour tout artiste souhaitant investir les lieux, une salle de concert et un bar, nommé l’Eskal.
Celui qui fut élu « Breton de l’année » en 2001 par le journal Le Télégramme sort ce 15 février All son nouvel album depuis trois ans et entièrement enregistré sur l’île.