Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Cet adage qui sent fort la naphtaline a bien raison dans la vie. Pour ce qui est de l’art et du design, si on peut, certes, difficilement remettre en cause les goûts de votre tonton Jéjé pour les Fast’n’furious, la réflexion autour des couleurs, elle, est au centre de toute démarche de création. La couleur est en effet l’un des piliers d’une œuvre qu’elle soit dessinée, peinte, animée…. Si elle fait autant débat, c’est en raison de la charge d’expression culturelle et psychologique qu’elle contient. Petit tour, non exhaustif, de la relation entre couleur et arts visuels.
Un peu de théorie des couleurs
La théorie des couleurs est assez fascinante une fois que l’on s’y plonge. Au-delà de tout ce que vous pourriez trouver, rappelez-vous surtout cette combinaison de base : teinte, saturation et luminosité (ENG: HSB ou Hue, Saturation, Brightness).
La teinte c’est la couleur elle-même.
La saturation c’est son intensité.
La luminosité, enfin, désigne à quel point…roulement de tambour… la couleur est claire ou foncée.
La triade HSB est la base de toute réflexion sur la couleur. Il existe ensuite tout un tas de “règles” régissant (ahah) les différentes combinaisons et utilisations qui en sont faites. Les couleurs primaires, par exemple, se marient bien avec les couleurs secondaires. C’est ce que l’on appelle un couple complémentaires car elles sont opposées sur le cercle chromatique tel que le jaune et le violet ou le orange et le bleu. Il existe un certain nombre de ces combinaisons (triadiques, carré, adjacentes…) mais le meilleur moyen de découvrir tout cela est encore de les tester en direct via vos médiums favoris.
Ce que la couleur nous raconte
Les règles de la théorie des couleurs permettent de codifier son utilisation. Trop s’imprégner de celle-ci peut cependant uniformiser l’arc-en-ciel. La couleur est, en effet, un moyen d’exprimer son style et ses goûts personnels (plutôt froid, cinématique, saturé, joyeux) mais c’est aussi un véritable outil de mise en scène. Le choix des couleurs qui vont être utilisées et surtout de quand elles vont apparaître permet de plonger le public dans une ambiance ou de lui faire comprendre un message de façon plus subtile mais non moins parlante qu’un panneau lumineux.
La couleur influence notre perception. Elle provoque chez nous une réponse émotive, une association consciente ou inconsciente issue de notre imagination personnelle mais aussi culturelle.
Toute une histoire
Parler rapidement de la couleur n’est pas aussi simple que cela en a l’air. Les différentes combinaisons permettent de créer un rendu qui sera plus ou moins agréable à l’œil humain mais lorsqu’il s’agit de se pencher sur leur signification, c’est tout un monde de possibilités qui s’ouvre… au sens propre.
On a tendance à associer le rouge avec la passion, le danger voire le sang. Il est d’ailleurs utilisé sur certains drapeaux pour représenter le sang versé pour la défense du territoire. Le jaune, quant à lui, appelle plutôt la joie. Les associations de couleurs avec des concepts abstraits sont universels mais toutefois pas uniformes. Le plus célèbre de ces non uniformisation est la couleur du deuil qui n’est pas le noir partout. En Inde ou en Chine, par exemple, le blanc est de mise. L’or, de même, symbolise la richesse, la fortune et la fécondité en Occident tandis que dans le bouddhisme elle réfère plutôt à l’éveil de la conscience, la spiritualité, le bonheur et la santé.
La couleur dans l’art visuel est tout autant un outil qu’une prolifique source d’inspiration. Elle permet non seulement de rendre plus agréable notre expérience en tant que public par la création d’un rendu harmonieux à l’oeil mais aussi de traduire un message. Ce dernier peut être interne au langage du film comme être associé à un moment, un lieu, un personnage ou s’inscrire dans le langage encore plus vaste du culturel. Une science expérimentale à creuser donc.
Le petit livre des couleurs, Pastoureau
L’étonnant pouvoir des couleurs, Jean Gabriel Causse
C’est l’un des réalisateurs phares de ces dernières années. Wes Anderson est désormais director superstar par son style unique, ludique et surtout coloré. La couleur, justement, est au centre de chaque œuvre du texan (oui, oui, Wes est né à Houston) et fait partie intégrante de son style
Qu’est-ce qui fait la patte Wes Anderson ?
Une palette pour chaque film
Aviez vous remarqué qu’à chacun des films d’Anderson correspond une sélection de couleurs reconnaissables ? The Grand Budapest Hotel est, en effet, inséparable de ses violets profonds, de ses roses pastels et de son rouge passion tandis que Moonrise Kingdom met en valeur tout une palette de jaune, beige et vert.
1. The Grand Budapest Hotel (2014)/ 2. Moonrise Kingdom (2012)
Ces palettes sont indissociables de l’identité du film. Mieux, elles en font partie intégrante et participent du message et de l’ambiance choisie. Le violet et le rose appellent aux concepts du raffinement, de la douceur tandis que les touches de rouge symbolisent la violence sous-jacente de l’histoire du Grand Budapest Hotel.
Ces palettes ne sont d’ailleurs pas uniformes tout au long du film. Elles évoluent avec les sentiments et les événements. Les couleurs criardes et ultra lumineuses de l’âge d’or de l’hôtel font ainsi face à des couleurs plus passées qui évoquent un temps révolu avec une pointe de nostalgie vintage.
1. Le Grand Budapest Hotel au sommet de sa gloire/ 2. Plusieurs décennies plus tard…
L’oeuvre de Wes Anderson tourne généralement autour de couleurs simples, saturées et lumineuses. On a presque l’impression de se retrouver au cœur d’un livre pour enfant, réconfortant, coloré et joyeux.
Couleur et psychologie
Le survêtement rouge de Chas Tenenbaum dans The Royals Tenenbaum (2001) traduit l’urgence, la tension et le traumatisme dans lequel l’ont plongé les épreuves du temps tandis que l’uniforme violet du Grand Budapest Hotel inspire le raffinement.
La couleur est également un élément non négligeable de l’expression et de la définition de ses personnages. Les principaux possèdent en général une sélection de couleur qui évoque leur personnalité, leurs émotions voire leur traumas. C’est un peu comme la carte d’identité de leur subconscient, une sorte de film dans le film.
La couleur comme outil narratif
Le choix des couleurs est un élément central dans la production d’une œuvre cinématographique. Chez Wes Anderson, elle est un outil de narration extrêmement important puisqu’elle permet de renforcer, de créer le discours voire parfois de révéler ce que l’on ne dit pas.
Le cinéma de Wes Anderson est indissociable de ses jeux de couleurs. Elles sont un pilier de sa patte tout autant que de son message. Un élément qui est savamment doublé d’un discours souvent mélancolique voire triste. Anderson nous parle, en effet, qui peuvent être extrêmement durs (le suicide, la guerre, les troubles politiques, l’exclusion) dans un monde aux couleurs éclatantes comme une fable pour adultes qui n’en ont pas tout à fait fini avec leur enfance.
La première fois que j’ai eu la chance de découvrir Joyce Babatunde c’est lors de ma première semaine au Cameroun. En effet, je me retrouve dans un concert privé, à domicile du Laboratoire de Bastos. Une sorte d’école de musique située dans les hauts quartiers de la ville de Yaoundé, au Cameroun. Je me retrouve donc dans le salon d’un professeur, dont j’ai totalement oublié le nom (toutes mes excuses) et trois artistes vont se succéder. Joyce était la deuxième à prester. Depuis ce jour je ne peux m’empêcher d’avoir un œil sur elle, suivre son travail. Car dès ce premier concert, alors encore plutôt inexpérimentée, elle a mis le feu tout simplement. Malgré le set up allégé dû au fait que le concert se déroulait dans un salon et la proximité immédiate du public, on remarque très vite que Joyce se sent à l’aise ; qu’elle a même besoin de sentir cette chaleur émanant du public, elle s’en enivre et en redemande : nous aussi !
Comment alors vous décrire le style de Joyce Babatunde ? Elle navigue avec brio en pop, world, reggae, soul et rap ! On dirait qu’elle nous concocte mille chansons en une et pourtant tout s’enchaîne avec une telle fluidité ! Sa voix est là, posée, elle a un flow incroyable et son instru est formidable. Le plus génial est qu’à chaque fois que je la vois en concert elle évolue, elle affirme sa personnalité : c’est une artiste qui ne s’arrête pas de travailler et le travail paie ! Cette jeune femme anglophone de la région du Nord-Ouest du Cameroon décroche d’ailleurs le prix révélation dans la catégorie “musique” du Goethe Institut à Yaoundé dès 2018 ! En parallèle de ses études en droit des affaires, elle travaille sur un album studio.
Peut-être que quelques chanceux d’entre vous l’ont découverte à Montpellier ou Bordeaux en fin d’année 2021 car Joyce Babatunde (et quelques autres artistes camerounais) a eu l’opportunité de se produire en France dans le cadre du nouveau sommet Afrique-France. En bref, écoutez ce qu’elle fait, suivez-là sur les réseaux, intéressez-vous à son travail afin de lui permettre de remettre les pieds en France et en Europe. Cliquez sur les liens ci-dessous pour la découvrir, et vous m’en direz des nouvelles !
La lettre 48, la table pour la première fois consacrée, Madame de Merteuil, un grand classique de la littérature française qui ne se démode toujours pas. Bien qu’il fut publié en 1782 dans le contexte de la décadence de l’aristocratie et de ses libertins en mal de sensations fortes, l’œuvre semble intemporelle. Amour et trahison sont en effet des thèmes universels comme en témoigne le succès non démenti de Roméo et Juliette (William Shakespeare, 1597). Ces lettres entre le vicomte, la marquise, Madame de Tourvel et consorts abordent cependant bien plus qu’une simple histoire de coeur. On parle ici de la condition de la femme, de la volonté de s’émanciper des carcans étroits de la société, du monstre derrière le masque, du spectacle de la scène public, de stratégie… Une oeuvre des plus inspirantes donc qui n’a pas été sans inspirer les cinéastes. On connait bien évidemment l’adaptation de Stephen Frears sortie 1989 (et trois fois oscarisée). Le roman fut aussi mis en image pour des projets divers tels que le film très sixties de Roger Vadim (1960), le plus moderne Sex Intentions de Roger Kumble (1999) ou même la version sino-coréenne dirigée par Hur Jin-ho (2012) avec Zang Ziyi. Un projet de série serait même sur les rails.
Aussi intemporelle et universelle qu’est l’oeuvre de Choderlos de Laclos, elle est également soumise à l’éternel casse-tête de l’adaptation cinématographique. Lorsqu’on en vient au roman épistolaire, surtout, comment rendre le message exprimé par des points de vue subjectifs tout en gardant son identité de base ?
La subjectivité
Un roman épistolaire est composé de lettres. Jusque là, on ne vous apprend rien. Des lettres, cependant, sont l’expression d’un point de vue subjectif sur un événement. Non seulement subjectif mais tout y est construit selon ce que la personne qui écrit souhaite communiquer ou non. C’est d’ailleurs là tout l’intérêt du roman. Comment alors exprimer cela à l’écran où la caméra dévoile ce que l’écriture pouvait occulter ? Il s’agit là de la problématique majeure d’une adaptation de la plume à l’écran : utiliser les opportunités de chaque médium. Les expressions faciales, le ton de la voix mais aussi l’angle de caméra permettent de donner une toute autre interprétation au discours oral.
Les lettres
La dimension littéraire est également l’un des piliers de l’oeuvre. Le langage et surtout sa manipulation figure le point central de l’intrigue. Ceci se retrouve également dans la plupart des adaptations comme celle de Frears dans laquelle on retrouve régulièrement les protagonistes assis à leur bureau voire en train de lire en voix off une de leur production épistolaire. A ceci près de différent de l’oeuvre première que ces scènes d’écriture semblent plus servir à révéler qu’à manipuler comme le démontre la fameuse scène de la lettre 48.
Les interprétations ne sont pas en reste non plus. Sex intentions, notamment, utilise le journal du Valmont comme témoignage et preuve de l’arnaque de Kathryn Merteuil.
Le message de fond
En ce qui concerne le passage d’un médium à un autre, l’une des principales préoccupations reste le sens à donner à tout cet étalage d’images ou de lettres. Choderlos de Laclos a délivré un véritable plaidoyer pour la cause féministe et surtout une critique de la société du spectacle comme dirait Guy Debord.
L’adaptation de Stephen Frears nous en livre, heureusement, une version assez proche de la version originale avec notamment sa scène finale.
L’adaptation de Roger Kumble, même si elle est transposée en des temps plus modernes, se penche toujours sur la même problématique avec, notamment, les petits détails et les accessoires qui révèlent bien plus qu’un long discours. La croix que porte continuellement Kathryn, symbole de son apparente perfection, cache en réalité une réserve de cocaïne.
Les Liaisons dangereuses est sans conteste une oeuvre des plus actuelles tant dans sa version littéraire (que les puristes apprécieront) que dans sa dimension d’inspiration inépuisable pour les auteurs et réalisateurs de cinéma qui continue d’actualiser une oeuvre qui reste résolument moderne.
“Roman épistolaire”, tout de suite des images des cours de français barbants et surtout des épreuves du bac de français commencent à remonter non ?
Et pourtant ! Le roman par lettres est l’un des exercices les plus périlleux de la littérature. Il s’agit de faire comprendre ce qui se passe tout en n’utilisant que le point de vue biaisé d’un personnage à chaque fois, et encore, ce qu’il veut bien en dire. C’est également l’occasion de faire un tour côté psychologie, expression des sentiments et tant d’autres choses qui permettent de faire monter la tension romantique. Convaincu ? Non ? Commencez par lire les romans qui suivent et si ça ne vous fais pas changer d’avis, on vous rembourse votre abonnement Netflix (disclaimer de la rédac: on ne peut pas, bisous).
Les liaisons dangereuses, Pierre Choderlos de Laclos, 1782
Au petit jeu du libertinage, l’adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c’est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte. Les conquêtes se succèdent de part et d’autre, jusqu’à ce que Valmont rencontre la vertu incarnée : la présidente de Tourvel. Elle est belle, douce, mariée et chaste : en un mot, intouchable. Voilà une proie de choix pour Valmont : saura-t-il relever ce défi sans tomber dans les pièges de l’amour ? De lettre en lettre, les héros dévoilent leurs aventures, échangent leurs impressions et nous entraînent dans un tourbillon de plaisirs qui semble n’avoir pas de fin.
Est-il réellement nécessaire de commenter ici l’un des piliers du roman épistolaire voire même de la littérature galante (enfin presque) ?
Le roman, s’il fut censuré longtemps, n’a pas manqué de captiver bon nombre de lecteurs et d’inspirer les auteurs comme les cinéastes. Stephen Frears signe, en effet, l’adaptation la plus célèbre avec au casting Glenn Close, John Malkovich, Michelle Pfeiffer et Uma Thurman mais on peut signaler aussi celles de Roger Vadim et Milos Forman. Roger Kumble signe également une adaptation moderne de l’œuvre avec Sarah Michelle Gellar et Reese Whiterspoon en 1999. Bref, culte ! Ne serait-ce que pour la fameuse lettre 48.
Le lys dans la vallée, Honoré de Balzac, 1835
Il imagine son roman comme une confession. Félix de Vandenesse raconte, avant de l’épouser, ses amours passées à la comtesse de Manerville. Très jeune, au cours d’un bal, il couvre de baisers les épaules – d’une belle inconnue assise à ses côtés. Mme de Mortsauf était douce et maternelle. Il l’aima, et ce lys dans une vallée de Touraine brûla d’amour pour lui. Son mari ne vivait que pour la défunte monarchie, et Félix quitta la vallée pour une brillante carrière politique et mondaine à Paris, au bras d’une sensuelle marquise anglaise. Mme de Mortsauf avait la beauté d’un ange, elle le devint.
Longue confession d’un homme rongé par une histoire qu’il n’arrive pas à oublier, le Lys dans la vallée c’est surtout les lettres qui ne parviennent pas à faire message, qui n’atteigne jamais un vrai échange.
Julie ou la nouvelle Héloïse, Jean-Jacques Rousseau, 1761
«J’ai vu les mœurs de mon temps, et j’ai publié ces lettres» : c’est par ces mots que l’«éditeur» Rousseau ouvre La Nouvelle Héloïse, correspondance amoureuse entre Julie d’Étange et son précepteur Saint-Preux. Sur les rives du lac Léman, ces «belles âmes» forment une petite société idéale, où priment les passions douces et la sincérité du sentiment, à l’écart des maux de la civilisation. Dans la lignée des Lettres persanes de Montesquieu, Rousseau conçoit son œuvre comme un laboratoire d’idées nouvelles, qui concentre les questionnements de son époque sur l’homme et ses passions. Roman d’amour, chant élégiaque, mais aussi fiction expérimentale au croisement de l’anthropologie et de la politique : La Nouvelle Héloïse, plus grand succès de librairie de son temps, consacre avec éclat les noces du roman et de la philosophie au XVIIIe siècle. (Editions Flammarion)
Julie d’Etange, d’origine noble, aime son précepteur, Saint-Preux qui lui est issu d’un milieu modeste. Après avoir lutté en vain, il s’abandonne à leur passion en secret.
Julie ou la Nouvelle Héloïse est un véritable prototype du mouvement romantique. On y retrouve, en effet, l’exaltation des sentiments et la plainte envers la fatalité de ceux à laquelle personne ne peut échapper.
Lady Susan, Jane Austen, 1794 (publié en 1871)
Lady Susan est une mère moderne et surtout une femme qui aime entretenir flirts appuyés et l’attention qui lui ai portée. Traversant une mauvaise passe financière, elle cherche à marier sa fille, Federica, avec un riche époux et envisage elle-même de se remarier malgré son goût de la vie de séductrice libre.
Il s’agit là de l’une des premières oeuvres importantes de l’autrice d’Orgueil et Préjugés. Plutôt court, le roman n’en est pas moins caustique et engagé contre la dépendance des femmes envers le mariage.
Les souffrances du jeune Werther, Johann Wolfgang von Goethe, 1774
Quête d’absolu, transcendance de l’amour, lyrisme de la douleur… il s’agit bien là d’un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu’il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L’objet de son désir n’est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l’idée même d’une trahison. (Babelio)
Premier roman d’un certain Goethe, l’oeuvre est un véritable condensé du tout ce qui fait le mouvement romantique. L’homme y est sensible, vulnérable et malgré ses efforts ne peut se soustraire à la souffrance inhérente à chaque être sensible.
Le roman fut controversé lors de sa parution, principalement en raison du thème du suicide qui était encore très tabou dans une société judéo-chrétienne. Il inspire cependant, plus tard, nombre de monument de la littérature classique comme Victor Hugo, Alfred de Vigny et Alfred de Musset …