#ACTU : 5 choses à savoir sur Virgil Abloh

#ACTU : 5 choses à savoir sur Virgil Abloh

Décédé ce 28 novembre des suites d’une forme rare du cancer du cœur, Virgil Abloh était une figure phare de l’industrie de la mode de ces dernières années. Directeur artistique de la ligne homme chez Louis Vuitton, fondateur de la marque Off White et ami de Kanye West, ce fils d’immigré ghanéens est surtout encensé pour son parcours digne de l’American Dream et son humilité. 

Il est diplômé d’un bachelor en génie civil et d’un master en architecture à l’Illinois Institute of Technology

C’est d’ailleurs lors de l’inauguration de son premier espace entre galerie d’art et boutique mode et design en 2009 à Chicago qu’il sera repéré comme l’un des visages à suivre. 

Il a été directeur artistique de Kanye West pendant quatorze ans

Il est d’abord engagé comme “creative consultant” , à 22 ans, pour Kanye West et l’agence Donda. On lui doit le design de la pochette de l’album Watch the Throne laquelle va le pousser sous les projecteurs en remportant un Grammy. 

II a créé une ligne de meuble en partenariat avec IKEA

La ligne Markérad est composée de meubles et accessoires de décorations se voulant uniques, innovants et fonctionnels. Virgil s’intéressait surtout à “poser sa pâte sur un classique”. L’un des axes principaux du process créatif du designer qui ne cessait d’inventer mais surtout de ré-inventer. 

C’est le premier directeur artistique de couleur chez Louis Vuitton

Nommé en 2018, il s’agit là d’une véritable consécration pour l’un des rois du streetwear. L’homme s’est imposé en quelques années à peine comme l’une des figures incontournables de la fashionsphère et surtout des industries créatives en général.

Il a été DJ sous le nom de Flat White

Avec Heron Preston et Matthew Williams, il passe au début des années 2010 par le collectif Been Trill. Celui se revendique groupement de DJ mais aussi collectif artistique. Le groupe a également une marque de streetwear dont l’image est fortement inspirée de la culture digitale, du deep web et des grandes cités. 

Virgil Abloh était avant tout un visionnaire. Il souhaitait avant tout simplifier les interactions entre la pop culture et surtout la culture street et les grandes institutions du luxe. A l’image de Off White, sa marque lancée en 2013 et, selon le Washington Post, “qui s’inscrit dans un esprit de réconciliation artistique entre les admirateurs des vieilles maisons et une génération vivant sur les réseaux sociaux”. Une volonté de modernité qui n’était pas si évidente au début des années 2010. Un visionnaire, on vous dit !

Calendrier de l’avent : Semaine 2

Calendrier de l’avent : Semaine 2

Lundi/ Musique : Voyage, Abba 

Après 40 ans d’absence, le cultissime ABBA se reforme pour leur premier album studio depuis 1981! Autant vous dire que le suspens était à son comble. L’album s’est très vite hissé aux sommets des charts. Il s’agit d’ailleurs de leur 10e album numéro 1 au Royaume-Uni là où seul 7 autres artistes peuvent se targuer d’en avoir plus (tous des légendes bien évidemment tels que les Beatles, Robbie Williams, David Bowie…). Un nouvel opus dont beaucoup ont apprécié la recherche, fidèle mais pas simple copié-collé des tubes qui ont fait son succès.


Mercredi/ Cinéma : Dune, Denis Villeneuve 

L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…

LE film attendu de 2021. Dune est un monument de la science-fiction et y toucher peut être dangereux comme merveilleusement excitant. Basé sur le roman de Frank Herbert sorti en 1965, Paul Atréides a déjà été mis en image par David Lynch en 1984 et a fait l’objet d’une tentative par Jodorowsky (tentative qui a d’ailleurs donné le Dune’s Jodorowsky, sorti en 2014). Un casting de platines, des images du désert à couper le souffle et surtout des questionnements écologiques plus que dans l’ère du temps. Un must seen de cette fin d’année.  


Jeudi: Wandavision, Disney + 

Wanda Maximoff alias Scarlet Witch et Vision sont des super-héros, vivant dans une banlieue idéalisée mais commençant à soupçonner que tout n’est peut-être pas ce qu’il paraît être…

Cette mini-série disponible sur Disney + combine des éléments de sitcom traditionnels et de l’univers des comics Marvel. Une extension de l’univers filmique qui a plus au fans et qui conjugué à la sortie de la série Loki sur la même plateforme, promet de belles heures à la franchise. 


Vendredi/ Littérature : La plus secrète mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr 

En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, se confrontant aux grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ?

Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda…

D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.

Prix Goncourt 2021, le quatrième roman de Mohamed Mbougar Sarr s’annonce déjà comme un indispensable. Une ode à la littérature et à la diversité.


Samedi/ Expérience : Dali à l’atelier des lumières

Une superbe balade numérique au travers de douze oeuvres emblématiques du célèbre peintre Salvador Dali. De plus, l’exposition “Dali, l’énigme sans fin” est accompagnée d’un focus autour de “Gaudi, architecte de l’imaginaire”. Une plongée au coeur de paysages surréalistes qui a été prolongé jusqu’au 2 janvier 2022.

Calendrier de l’avent 2021 : Semaine 1

Calendrier de l’avent 2021 : Semaine 1

Mercredi/ cinéma : Mourir peut attendre, Cary Joji Fukunaga 

Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

Très attendu, le nouvel opus des aventures de James Bond a divisé les fans de la franchise. Cinquième et dernier épisode de Daniel Craig en 007, il nous livre à nouveau un Bond beaucoup plus sensible que ses prédécesseurs. Une facette plus fragile du célèbre espion que regrettent une partie des fans. Votre avis ? 


Jeudi/ Série: Squid Game, Hwang Dong-hyeok 

Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels.

Un pitch qui ne paie pas de mine mais une exécution qui a séduit des millions de viewers à travers le monde. C’est un tel succès qu’Halloween 2021 lui a pratiquement été dédiée. 

Il s’agit surtout d’un nouveau trophée autour du trône de la Corée du sud dans le domaine des films horrifico-suspens. 


Vendredi / Littérature : S’adapter, Clara Dupont-Monod 

C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.

Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.

La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie.

Prix Fémina et Landernau 2021, Clara Dupont-Monod signe un ouvrage essentiellement ancré dans l’ère de son temps. Au milieu des injonctions digitales, filtres, appels à la diversité et autres contradictions, il s’agit là d’un retour aux basiques, une histoire humaine, courante et pourtant …


Expérience : The world of Banksy, The immersive experience 

L’artiste insaisissable, militant et facétieux se voit dédier une exposition à Paris, au 44 rue du Faubourg Montmartre. L’événement propose une véritable immersion dans l’oeuvre de l’artiste et sera prolongée jusqu’au 31 décembre 2022.

#Explociné : Cyberpunk/ Matrix, anatomie d’un succès planétaire

#Explociné : Cyberpunk/ Matrix, anatomie d’un succès planétaire

Vous connaissez la tour de Babel ? Les tables de la Loi, les textes fondateurs, tout ça, tout ça ? Certains films sont un peu l’équivalent dans le monde enchanté de la cinéphilie. La saga Matrix, c’est justement l’une de ces pierres angulaires. Arrivée à point nommé, aux prémices de la nouvelle méga connectivité technique, Matrix, plus qu’un film, c’est un tournant, un changement de paradigme et la cristallisation en 2h et 16 min des inquiétudes d’une époque. Le mois prochain sortira le nouvel opus, 18 ans après le troisième volet Matrix: Révolution. Qu’est ce qui rend cette saga si culte et pourquoi on est si excité ? Petit aperçu hors de la matrice… 

Une thématique dans l’air du temps 

Il faut surtout replacer la série dans son contexte. Le premier opus sort en 1999. C’est alors le gros boum d’internet et de la technologie personnelle à grande échelle. Les vrais ont connu les jeux sur disquette ou CD-Roms et les heures passées sur l’ordinateur de la maison à jouer sur Adibou ou Aladdin. Une culture internet commence à émerger ainsi que les opportunités que peuvent générer une telle poule aux œufs d’or. 

A ses débuts, toutefois, la technologie fait aussi peur et est alors source de nombreux fantasmes (comme toute innovation, Galilée à jamais dans coeur). Les scientifiques tâtonnent encore un peu et le grand public ne comprend pas bien. Émerge ainsi la figure du hacker, souvent (très) jeune, dangereux et qui peut renverser des nations entières d’un seul clic. On a ici le symbole de la liberté des Modernes contre les Anciens mais surtout de l’individu qui devient enfin maître au-dessus du collectif. On en vient alors à craindre ces individus à visages cachés et qui, parfois, s’organisent en réseau de “paria” du monde moderne, devenu héros du post-moderne. 

Néo et ses petits copains tout de cuir vêtus sont l’incarnation de cette double attente autour des nouvelles technologies. Elles permettent de créer tout une illusion, si forte qu’elle en paraît réelle. De là, de multiples opportunités sont désormais à portée de rêve. Mais elles sont aussi sujettes à des utilisations plus néfastes (on se rappelle tous d’Einstein et de la bombe atomique). Néo se présente ainsi non seulement comme le “paria” qui décide de sortir d’un système social qui ne lui convient pas mais aussi le militant, l’individu seul face au pouvoir du collectif. 

De multiples interprétations 

Le pouvoir de la saga Matrix réside avant tout, outre dans une rétro nostalgie toute millénial, dans une très grande plasticité d’interprétation. 

Certains ont comparé l’odyssée de Néo à la transition des, désormais, sœurs Wachowski ? Lilly dira elle-même que c’est une lecture intéressante qui montre que l’interprétation n’est pas figée. 

Si la saga s’intègre dans un contexte bien précis, sa force réside donc dans la plasticité et l’universalité de son discours. On pense d’abord, bien évidemment à une lecture de type 1984 post-moderne. Ses influences sont cependant si multiples que le discours peut être intégré dans un très grand nombre de discours. On peut citer, par exemple, le thème de la religion et notamment, le fait d’être dans un monde que nous ne maîtrisons pas ou encore le principe de l’éveil qui ferait atteindre la libération par la vérité suite à une série d’épreuves qui n’est pas sans rappeler le veda hindouiste. 

Vingt ans plus tard, maintenant que l’entrepreneur et ses stratégies disruptives du hardware de l’hyperespace sont désormais des superstars mais que Tiktoks et la culture du même tendent à rendre au collectif ce qui lui appartient, la curiosité autour de ce nouvel opus est au level maximum.

#Explociné : Cyberpunk / Esthétique d’une dystopie

#Explociné : Cyberpunk / Esthétique d’une dystopie

La science-fiction a le vent en poupe en ce début de décennie. Alita, Blade runner 2049, Ready player one ou encore Ghost in the shell ont ameuté les foules. Plus encore que la SF, c’est l’un de ses sous-genres qui est plébiscité par le public, le cyberpunk. A la lumière des néons colorés, l’esthétique et les problématiques du cyberpunk sont plus populaires que jamais… 

Repères historiques 

Il n’y a pas véritablement d’œuvres qui ferait foi comme étant la naissance du cyberpunk. La naissance du Jésus Christ de métal est régulièrement datée par la sortie du roman Neuromancien de William Gibson.

Si celui-ci pose, en effet les bases de ce que sera le cyberpunk, il s’agit plutôt d’un savant mélange d’influences. Le XIXe siècle, notamment, fera beaucoup pour la création d’une esthétique mêlant technique, organique et questionnements existentiels. Jules Verne ou H.G Wells ont autant inspiré le steampunk qui se concentre plutôt sur la figure de l’inventeur que le cyberpunk, qui s’intéresse plutôt au point de vue de la machine. Là où l’homme est plutôt démiurge dans le premier, le second se penche à bras le corps dans une dystopie aliénante dans laquelle la machine domine et l’humanité se floûte.

Le cyberpunk est d’abord profondément ancré dans la littérature donc et cela va continuer jusqu’à notre époque avec l’oeuvre du génial Philip K.Dick ou encore le Akira de Katsuhiro Ôtomo.

Akira, Katsuhiro Ôtomo (1991)

L’avènement de la technologie quotidienne (télévision, premiers ordinateurs …) et l’entrée des machines au sein même des foyers fait des années 1980’s, LE siècle de la naissance du cyberpunk moderne. Les années 1990’s vont alors affiner le tableau qui va alors se parer de superbes gemmes comme Ghost in the Shell de Masamune Shirow (1991) ou le Matrix des soeurs Wachowski (1999). Si il est un peu oublié dans les années 2000’s et relégué dans la panoplie de tout bon geek, le milieu des années 2010 vont le voir retrouver la lumière avec la série Mr Robot et de nombreux remake/ suites d’œuvres qui ont fait leurs preuves. L’originalité et le renouveau du genre, quant à elle, est toujours assez vivace au sein du cinéma underground.

Un genre résolument moderne mais surtout universel 

Blade Runner, Ridley Scott, 1982

Que serait un film cyberpunk sans une bonne remise en question existentielle ? Souvent étiqueté “film de geek”, le genre est indissociable d’une certaine exploration philosophique. Le sang et la violence trouve, en effet, un sens qui n’est jamais vraiment laissé au hasard. Le thème du transhumanisme, bien évidemment, de la simulation et des mondes virtuels sont tout à fait en accord avec les réflexions d’une société qui se technicise de plus en plus. Quelque chose protège cependant des classiques comme Blade Runner (Ridley Scott) du vieillissement. L’universalité des questionnements abordés permet, en effet, d’en faire un genre aussi moderne que l’est un Socrate.

A travers le conflit homme/ machine, androïde et autres mondes parallèles, c’est le regard de l’autre et la notion d’altérité qui sont soulevés. Les autres thématiques abordées telles que le corporatisme ou même encore le mélange sexe et violence sont également soumis à la réflexion du public et amène un débat beaucoup plus profond que ne laisse paraître les giclées de sang et de néons.

Esthètes et têtes coupées

Sans surprise, le cyberpunk emprunte beaucoup, dans sa réflexion et dans son esthétique, au …. punk. Vous ne l’aviez pas vu venir hein ? Il y a-t-il besoin de préciser ce point ? L’absence de futur envisagé, le rejet du système en place, la constitution de bande suffisent à définir la filiation. La piraterie et surtout la figure du pirate 2.0 fait également partie du décor.

Le cyberpunk fait régulièrement la part belle au plan travaillés voire même ciselés. A contrario, ces pépites visuelles sont souvent contrebalancées par des séquences plus sauvages et aux images quelques peu dérangeantes. Le métal de la machine se lie ainsi à l’organique sans fard et le visuel explicite le discours. 

Le Japon, enfin, est un haut lieu du cyberpunk, si ce n’est sa Mecque. Hors et à l’écran, le pays du Soleil Levant est un véritable checkpoint pour le genre. L’esthétique, d’abord, ne peut pas ne pas évoquer les grandes villes nippones avec les rues bondés et noires de mondes éclairées par de grands panneaux lumineux ou encore plus récemment les androïdes directement inspirés de geisha. Le Japon est surtout le producteurs d’oeuvres devenues des classiques du genre et notamment grâce à la plasticité de son dessin. Citons, par exemple, le film d’animation Ghost in the shell ou le manga Akira. Le Japon connaît, par ailleurs, un âge d’or au sein de la pop culture, notamment grâce aux jeux vidéos, au cours des années 1980-1990’s à peu près en même temps, donc, que le cyberpunk.

Ghost in the Shell, Rupert Sanders, 2017

Le cyberpunk, comme la science-fiction en général, connaît un retour en grâce dans les milieux mainstream depuis environ une petite décennie. La sortie du quatrième opus de la saga Matrix, Matrix Résurrection, ne peut que réjouir les fans du genre. Il est, cependant, à déplorer que les gros succès du box office ne concernent encore qu’en grande partie des remake et des licences réchauffées où l’on ne montre les progrès qu’uniquement en termes de technique et de VFX. A quand un véritable renouveau du genre ?