Mercredi/ cinéma : Mourir peut attendre, Cary Joji Fukunaga
Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…
Très attendu, le nouvel opus des aventures de James Bond a divisé les fans de la franchise. Cinquième et dernier épisode de Daniel Craig en 007, il nous livre à nouveau un Bond beaucoup plus sensible que ses prédécesseurs. Une facette plus fragile du célèbre espion que regrettent une partie des fans. Votre avis ?
Jeudi/ Série: Squid Game, Hwang Dong-hyeok
Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels.
Un pitch qui ne paie pas de mine mais une exécution qui a séduit des millions de viewers à travers le monde. C’est un tel succès qu’Halloween 2021 lui a pratiquement été dédiée.
Il s’agit surtout d’un nouveau trophée autour du trône de la Corée du sud dans le domaine des films horrifico-suspens.
Vendredi / Littérature : S’adapter, Clara Dupont-Monod
C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Prix Fémina et Landernau 2021, Clara Dupont-Monod signe un ouvrage essentiellement ancré dans l’ère de son temps. Au milieu des injonctions digitales, filtres, appels à la diversité et autres contradictions, il s’agit là d’un retour aux basiques, une histoire humaine, courante et pourtant …
Expérience : The world of Banksy, The immersive experience
L’artiste insaisissable, militant et facétieux se voit dédier une exposition à Paris, au 44 rue du Faubourg Montmartre. L’événement propose une véritable immersion dans l’oeuvre de l’artiste et sera prolongée jusqu’au 31 décembre 2022.
Des histoires d’amour au cinéma, il y en a des tas. Le genre de la rom-com (comédie romantique pour les non initiés) a d’ailleurs plus que jamais le vent en poupe. Netflix et autres Amazon Prime ont permis en effet de faciliter l’accès à ses films feel good qui font frissonner de plaisir dans les chaumières. Une observation est à faire toutefois : combien de ces romances parlent de couples gays, lesbiens ou, plus largement, queer ?
Si les nouvelles productions font de plus en plus d’effort quand à la représentation des communautés (notamment grâce à de nombreux scandales), l’amour queer au cinéma n’en est encore qu’à ses balbutiements. Retour sur un phénomène (malheureusement) trop récent…
Le tournant Brokeback Mountain
Le long métrage Brokeback Mountain du réalisateur Ang Lee symbolise un véritable …tournant (vous ne l’aviez pas vu venir hein) dans la monstration des communautés LGBTQI+ au cinéma. Il s’agit de l’adaptation de la nouvelle du même nom de Annie Proulx, nouvelle qui, d’ailleurs, remporte le Pulitzer 1998. Le film est immédiatement à sa sortie un succès mondial, fut extrêmement récompensé avec l’Oscar du meilleur réalisateur pour Ang Lee, le Lion d’or ou le BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour Jake Gyllenhaal. Sa renommée est également dûe malheureusement à la polémique et aux nombreuses réactions qu’il suscita.
Pour une fois, on ne montre pas l’individu homosexuel comme une victime du sida et/ou de l’alcool, de la drogue, effeminé à outrance et surtout victime de sa vie dissolue. Il s’agit là d’une véritable histoire d’amour ! Les deux protagonistes sont même deux cow boys américains, symbole de la virilité s’il en est. Le film figure donc une vraie révolution.
Deux ans plus tard, Harvey Milk de Gus van Sant permet à Sean Penn de remporter l’Oscar du meilleur acteur. Il dira meme “c’est le premier film hollywoodien grand public dans lequel le personnage est gay sans s’excuser de l’être”
Pour la petite histoire
Avant la fin des années 70 et surtout les 80s, l’amour homosexuel, si il a pu être suggéré, n’est certainement pas montré à l’écran. Les USA dominent le marché à partir de l’entre deux guerres ce qui a pour résultat d’uniformiser le regard porté à l’écran. Le puritanisme nord américain et surtout le code Hays y règne en maître. Ce dernier établi à la fin des années 1930 par le sénateur et président de Motion Pictures Producers and Distributors Association a pour objectif de réguler la production hollywoodienne. Il est surtout à l’initiative d’une immense entreprise de censure qui implique toute représentation d’amour physique tel qu’un simple baiser. Si l’amour hétérosexuel est deviné, son pendant homosexuel, lui, est alors extrêmement mal vu. L’acteur Rock Hudson avoua des années après le fameux Golden Age, son attirance pour les hommes. Un penchant qu’il tenait secret de peur de se faire rayer d’Hollywood. Quant à montrer une telle attirance à l’écran, c’est même impossible.
C’est au cours de la fin des années 1970 et surtout 80 que vont apparaître progressivement des personnages homosexuels et, petit à petit, des histoires autour de cette communauté. Le summer of love des années 1967-70 est passé par là et le vent libertaire des 70s ont permis de libérer la parole des individualités. L’épidémie du sida (appelé aussi à l’époque “le cancer gay”) pousse sur les feux des projecteurs une communauté encore secrete. Les 80s sont alors une période de démocratisation et d’un début de normalisation des personnes LGBTQI+. Le cinéma prend alors surtout une fonction revendicatrice.
L’homosexualité et les amours queer à l’écran
Ces dernières décennies le discours se libère de plus en plus. L’homosexuel n’est plus cantonné aux rôles du meilleur ami gay fan de Lady Gaga et de Sex and the city. Des comédies romantiques pour ados pointent même le bout de leur nez via les plateformes de style Netflix, signe d’une normalisation grandissante. L’individu gay n’est également plsu le seul à être transposé à l’écran. On a pu voir également, moins souvent il est vrai, des personnes lesbiennes, transgenres…
Toutes les cinématographies ne sont toutefois pas avancées au même point. En cela, le cinéma joue réellement le rôle de miroir d’un climat social et politique d’une communauté. Citons notamment la récente polémique autour du kényan Rafiki (Wanuri Kahiu, 2018). Celui-ci, en effet, fut nommé au prestigieux festival de Cannes, dans la catégorie Un certain regard. Il a toutefois été interdit par la Kenya Film Censorship Board. “Ces cinq dernières années, on a senti progresser un climat anti LGBTQ+ en Afrique de l’Est” déclare la réalisatrice.
Comme l’a si bien dit Jake Gyllenhaal aux BAFTA 2016 : “He (Ang Lee) kept it simple and quiet with respect for the characters and their corner of the world. He knew that to tell a big story you have to keep it small” (FR: “(Ang Lee) a laissé le film simple et discret avec du respect pour les personnages et leur coin du monde. Il savait que pour raconter une grande histoire, il faut penser petit”.). Le secret de Brokeback Mountain a donné un grand mawashi geri dans la face du cinéma (et pas que). Il a permis d’ouvrir le dialogue social à l’écran mais aussi dans la vie réelle. Aujourd’hui, si les personnages queer tendent à se normaliser dans le monde occidental, très peu de productions grand public les poussent réellement et sincèrement sur le devant de la scène.
Que tu sois célibataire, en couple ou en crush… Voici LA playlist pour mettre des paillettes musicales dans ta saint Valentin. 100% validée par la rédac’.
Le coup de foudre/ pour déclarer sa flamme
All of me – John Legend
I will always love you – Whitney Houston
My heart will go on – Céline Dion
Crazy – Aerosmith
Your song – Elton John
Listen to your heart – DHT
Pour un date réussi
Let her go – Passenger
Shape of you – Ed Sheeran
Diamond – Rihanna
Just the way you are – Bruno Mars
What makes you beautiful – One direction
You belong with me – Taylor Swift
She will be loved – Maroon 5
Accidentally in love – Counting Crows
Is this love – Withsnake
Can you feel the love tonight – Elton John
L.O.V.E – Nat King Cole
Let’s get physical
Sexual Healing – Marvin Gaye
I feel love – Donna Summer
Love me like you do – Ellie Goulding
I’ll make love to you – Boyz II Men
What’s love gotta do with it – Tina Turner
Crazy in love – Beyonce
Earned it – The Week End
Le coin des coeurs brisés
Hello – Adele
Give me love – Ed Sheeran
Total Eclipse of the heart – Bonnie Tyler
Need you now – Lady Antebellum
Someone like you – Adele
Et parce que dans la langue de Molière aussi, il y a de beaux moments, voici la frenchlist :
Le coup de foudre/ pour déclarer sa flamme
Paradis – Orelsan
Caroline – MC Solaar
Le coup de soleil – Richard Cocciante
T’es belle – Volo
Vianney – Moi aimer toi
Thérapie Taxi – Candide Crush
Pour un date réussi
Hymne à l’amour – Piaf
Et si tu n’existais pas – Dassin
Vertiges de l’amour – Bashung
Pourvu – Gauvain Sers
Les hautes lumières – Fauve
Les Ogres de Barback – Je me suis fait tout petit
Let’s get physical
Aurélia – Ange
Laisse-moi t’aimer – Mike Brant
Déshabillez-moi – Juliette Gréco
Goodbye Marylou – Michel Polnareff
Ma Petite Entreprise – Alain Bashung
Ma Benz – NTM (et la reprise des Brigitte, on ne s’en lasse pas)
Pourvu qu’elles soient douces – Mylène Farmer
Je veux te voir – Yelle
Le coin des coeurs brisés
Je t’aime – Grand Corps Malade & Camille Lellouche
Ne me quitte pas – Brel
Je suis venu te dire que je m’en vais – Gainsbourg
Amants maudits par excellence, Roméo et Juliette ont traversé l’histoire de l’art. Comédies musicales, films, tableaux ou opéras, ils sont partout et même parfois où on ne les attend pas ! Preuve de ce fabuleux succès, des bribes de la pièce sont reconnaissables même à ceux qui n’auraient jamais ouvert la pièce de Shakespeare. “Oh Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ?”, “La peste soit de vos deux maisons !” pour ne citer que celles-ci.
Petit retour sur la plus célèbre des tragédies romantiques au cinéma.
Les amants immortels : un succès jamais démenti
Shakespeare rédige la pièce au début de sa carrière. Elle fut imprimée pour la première fois (en in-quarto) en 1597. L’auteur s’inspire alors d’une série d’amours tragiques littéraires remontant à l’Antiquité comme le couple Pyrame et Thisbée présenté dans les Métamorphoses d’Ovide (Ier siècle).
Une romance contrariée par la famille, il y en a eu foultitude. Roméo et Juliette, par son impact et son illustre ascendance shakespearienne, en est devenu l’emblème au cours des siècles. On retrouve même à Vérone un balcon présenté comme le balcon de Juliette, oui, celui où Roméo lui chante la sérénade. De nombreux touristes vont ainsi s’y faire photographier et toucher le sein de la statue de Juliette comme porte-chance. Il existe même un service postal, sorte de courrier du cœur, via lequel arrive des centaines de lettres par mois de tous les horizons.
L’impact de la pièce est donc immense dans le monde des arts et ce, malgré les amendements et autres nouvelles versions au cours des siècles. Peu d’interprétations aujourd’hui parlent en effet de Rosaline, la première promise de Roméo, lequel l’abandonne pour Juliette dans la version originale. Cette version fut toutefois retravaillée au cours des éditions afin de renforcer le concept de fidélité et de respect conjugal (cher au cœur de l’Eglise de l’époque).
Ce qui fait le succès de toute cette histoire et qui pourrait expliquer sa longévité, finalement, c’est le thème de l’amour, sentiment universel, et surtout un message si intemporel que l’on peut facilement facilement s’identifier ou le transposer.
Adaptations mon amour
Les amants de Vérone, forts de leur succès, furent donc une figure très (très très) souvent utilisée dans l’art et ce quelque soit le médium. Sergueï Prokofiev en a fait un ballet. Hector Berlioz, lui, a composé une symphonie. Dire Straits a sorti Romeo and Juliet en 1980 sur l’album Making Movies. Bruce Springsteen, Tom Waits, Lou Reed et même Taylor Swift en ont également fait une chanson ou y font allusion dans leurs morceaux. Une comédie musicale, Roméo et Juliette : de la haine à l’amour fut également montée par Gérard Presgurvic en 2001 au Palais des Congrès de Paris de laquelle est d’ailleurs extraite nombre de morceaux désormais classiques des soirées de l’Hexagone comme Les Rois du Monde.
Le cinéma n’est évidemment pas en reste. Ce sont pas moins de 83 adaptations qui mettent en scène l’un des couples favoris de l’histoire. Les personnages sont apparus pour la première fois à l’écran avec Le Diable géant ou le Miracle de la madone de Georges Méliès en 1901. Ce film est toutefois disparu aujourd’hui. Ce fut cependant le début d’une véritable Vérone mania avec Romeo and Juliet de Georges Cukor (1936) nommé pour plusieurs Oscars, le film de Franco Zeffirelli (1968) ou Romeo + Juliet de Baz Luhrmann (1996) avec Leonardo Dicaprio en Roméo qui figurent parmi les longs métrages notables. Les studios Bollywood ne sont pas en reste avec Issaq (Manish Tiwary, 2013) ou Saudagar (Subash Gai, 1991) par exemple. Si la trame est souvent transposée directement, la pièce a souvent été transposée dans d’autres contextes. La guerre des gangs à New York, par exemple, comme le culte West Side Story de Robert Wise en 1961), le conflit israeloarabe avec A House Divided de Mitch Davis (2007) ou encore la cause homosexuelle dans Private Romeo de Alan Brown (2011).
L’histoire littéraire et artistique est parsemée de ces histoires d’amour tragiques. Roméo et Juliette en sont, au fil des siècles, devenus l’incarnation. Une trame et un message universel en font une création intemporelle qui ne cesse d’être réinventée sur nos écrans.
Romeo + Juliette, Baz Luhrmann, 1996
Shakespeare in love, Joe Madden, 1998
West Side Story, Robert Wise et Jérome Robbins, 1961
Reptiliens, Franc-Maçon ou encore Illuminati sont autant de sociétés secrètes qui créent des fantasmes de complots. Parmi les plus connus de ces complots entourent la mort de JFK, les attentats du 11 septembre ou encore le premier homme sur la Lune. Si ces théories ciblent des faits historiques différents, elles ont toutes la même vocation : prouver l’existence d’un ordre mondial qui aurait pour but de faire tomber la démocratie et nous asservir dans une dictature mondiale.
Mais alors comment ces complots se retrouvent-ils dans l’industrie musicale ? Et bien selon les théories complotistes quelle meilleure façon de contrôler les populations qu’en utilisant des vecteurs populaires dans le monde de la culture tout en les divertissant et les détournant ainsi des vrais sujets.
Nous allons donc nous intéresser aux Illuminati car si l’on en croit les différentes rumeurs de nombreuses stars principalement américaines seraient membres de la société secrète.
Les Illuminati quésaco ?
A l’origine de la théorie conspirationniste autour des Illuminati, une société de pensée allemande les « Illuminati de Bavière qui a disparu en 1785. Oui mais voilà pour certains, la société a survécu dans la clandestinité sous le nom des Illuminati avec le plan secret de dominer le monde. Pour mener à bien leur plan, ils infiltreraient les plus hautes sphères de la société. Notamment à travers la politique, la finance mais également le monde culturel.
Les Illuminati infiltrent l’industrie musicale
Et quelle meilleure sphère dirigeante que les stars américaines, celles qui définissent aujourd’hui les tendances et qui représentent des idoles pour les foules.
C’est donc pourquoi la rumeur court selon laquelle de nombreuses stars auraient rejoint les rangs de la société secrète. Parmi les noms les plus cités, Madonna, Jim Carrey, Katy Perry, Lady Gaga ou encore Mick Jagger.
Mais le nom qui fait le plus parler c’est bien évidemment celui de Jay-Z. Le rappeur de 47 ans possède un label “Roc Nation » dont le logo n’est autre qu’un diamant, symbole qu’il reproduit régulièrement lors de ses concerts avec ses mains. Les conspirationnistes ont vu ici un appel à peine masqué aux Illuminati dont le symbole serait l’œil de providence présent sur les billets américains.
En revanche, de notre côté de l’Atlantique, très peu de recrues semblent avoir rejoint les rangs des Illuminati. Seuls les noms de Booba, Maitre Gims ou Mylène Farmer sont cités parmi les français.
Les théories du complot : un danger ?
La défiance de plus en plus grandissante à l’égard des institutions donne de plus en plus de crédit à toutes ces théories conspirationnistes. Et même si dans le cas de l’industrie musicale elles peuvent faire légèrement sourire. Certaines sont prises très au sérieux par des millions de personnes à travers le monde.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les complots sont créés par des gens très instruits qui cherchent tout simplement une raison, une cause à notre monde, notre société comme le ferait un scientifique. A l’ère des réseaux sociaux, où tout le monde peut dire son tout et son contraire, il est crucial de mettre un point d’honneur à vérifier les faits..
Sky is the limit ? Pas vraiment pour le cinéma. La question de l’infiniment grand revient aussi souvent à l’écran qu’une demande en mariage dans un téléfilm de Noël. La course à la Lune pendant la guerre froide, l’envoi de sondes sur Mars, bref les avancées scientifiques des XIXe et XXe siècles n’ont fait que renforcer cet intérêt pour un univers encore assez méconnu. Un sujet en or pour un cinéma de SF qui regorge désormais de théories toutes plus farfelues les unes que les autres ! Entre autres Interstellar, c’est surtout la question de la place de l’homme et d’une possible vie extraterrestre qui tient le haut du panier.
Expériences gouvernementales et secret militaire
Les légendes autour d’une vie extraterrestres il y en a foison. Les plus populaires d’entre elles traitent d’une série d’expériences effectuées par le gouvernement américain dans le plus grand secret. Petit à petit, cette légende s’est étoffée et prend des allures de guerre scientifico-diplomate entre grandes puissances (principalement les USA et la Chine, on ne se le cache pas). Le point de départ reste toutefois une certaine base militaire dans le désert du Nevada aux Etats Unis. Dreamland, The Farm, The Ranch ou, plus simplement, la zone 51 est réputée pour le secret des opérations qui se déroulent entre ses murs. Il apparaît qu’il s’agirait principalement de tests aéronautiques. Les milieux conspirationnistes et ufologues des années 1980 se sont toutefois jeté sur cette idée de base militaire au milieu de nul part. Selon la légende, le gouvernement y entreposait des restes d’OVNIs et même… un cadavre d’extraterrestre ! Il n’en fallait pas plus au cinéma pour se lancer dans une série de films SF à grands coups de complots, armes sur développées et diplomatie intergalactique. Ces films plus ou moins divertissants, originaux et surtout vraisemblables explorent et creusent les théories entourant ce lieu et l’implante un peu plus chaque jour dans la légende. Le gouvernement américain, lui-même reconnaît le potentiel de la fameuse zone et, fidèle à la nation du spectacle, a renommé la portion de la route 375 près du village de Rachel (le plus proche de la zone), la “Extraterrestrial Highway”. Un coup de pub plutôt ingénieux pour une base plus si secrète, nous en conviendrons.
Et si ils étaient déjà parmi nous ?
Une autre théorie lorsque l’on parle forme de vie intergalactique porte sur une machination extraterrestre. Il ne s’agit plus ici de secrets cachés par un gouvernement humain mais bien de la vie, voire de l’invasion de formes de vie extraterrestres sur Terre. Hollywood et les films de séries B des années 1980/1990’s sont particulièrement friands de ces machinations secrètes. La première de ces théories implique que les aliens vivraient secrètement sur Terre. La cohabitation peut parfois se faire en bonne entente comme dans le cultissime Men In Black. Certains préfèrent les décrire comme des envahisseurs méthodiques usant de techniques d’infiltration avec plus ou moins de succès (et surtout plus ou moins d’humour).
Stargate SG-1, le film qui précède la série, et autres guerre des mondes présente les formes de vie aliens comme belliqueuse et territoriales. La Terre se retrouve alors au centre des aspirations territoriales intergalactiques et d’invasions épiques, bon prétexte pour un film d’action en règle.
Les complots extraterrestres ont la côte depuis la deuxième moitié des 1980’s. La masse de productions sur le sujet n’en est qu’un exemple criant. L’avancée scientifique dans le domaine spatial et la vulgarisation médiatique (pour le meilleur et pour le pire) interroge l’homme et inspire l’artiste. L’intérêt porté à tout ceci, outre une curiosité scientifique, participe également d’une peur liée à la méconnaissance d’une terre nouvelle, d’autres civilisations et surtout la peur de perdre notre place tant aimée de rois du monde. Des théories diverses voient le jour mais ne permettent pas de répondre à la fameuse question : sommes nous seuls dans l’univers ? Bon prétexte pour un combat entre méga alien à tête de poulpe et super dinosaure à base de rayons laser, Hollywood n’a pas fini d’écumer une tendance qui continue de plaire en salle.