#Roadto2k19 : Festival du Bout du Monde

#Roadto2k19 : Festival du Bout du Monde

Notre tournée des festivals se poursuit et nous emmène cette fois au Bout du monde à Crozon (29). Pour la première fois, l’équipe de Purple Haze foulait le sol de ce festival. Plus petit et familiale que les autres super productions, il n’a pourtant rien à leur envier. Allez suivez nous, on vous emmène au Bout du monde !

Stephan Eicher & Traktorkestar

On le connaît pour ses tubes « Déjeuner en paix » ou encore « Pas d’ami comme toi ». Avec ses 30 ans de carrière, Stephan Eicher revisite ici ses chansons façon fanfare aux accents Balkans grâce à la compagnie du groupe Traktorkestar.

Le spectacle débordait d’énergie et il faut l’admettre c’était assez surprenant. On s’attendait à un concert plutôt « posé », nous avons eu tout l’inverse. La Suisse y était assurément représentée puisque 100% des artistes étaient suisses.

Le concert s’est terminé sur des allures de fête, le chanteur a convié plusieurs spectateurs à

monter sur scène pour finir le spectacle dans une ambiance de fanfare et ça à Purple Haze on adore !

The Kooks

Groupe de pop rock anglais alternatif, The Kooks nous a offert une prestation plus que

convenable. Ses chansons dressent le portrait d’une Angleterre moderne. Tantôt rock énergique, tantôt pop, le groupe alterne aussi bien dans le style que dans les émotions. Ce n’était pas le meilleur concert de cette soirée mais nous avons passé un agréable moment en leur compagnie.

Ziggy Marley

Le prénom ne vous dit peut être pas quelque chose mais le nom vous aura sûrement fait tiquer. Et oui ! Ziggy Marley est l’un des fils de la légende Bob Marley. Alors autant vous dire que nous l’attendions avec impatience. L’adage est bien vrai la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre ou si vous préférez les chiens ne font pas des chats. En effet, Ziggy a hérité du talent de son père. Des rythmes reggae à n’en plus finir, une voix qui ressemble quand même à celle du père, c’est d’ailleurs assez troublant. Ziggy ne nous déçoit pas. Ces musiques alternent entre un reggae très énergique et parfois plus posé. Alors certes ce n’est pas Bob Marley, il a beau avoir hérité de son talent, il ne l’égale jamais. On est tout de même conquis lorsqu’il entonne les tubes de son père, l’émotion est alors à son comble. Un moment suspendu hors du temps.

Femi Kuti

Dernier concert de cette journée, Femi Kuti souffle un véritable vent de fraîcheur sur le Bout du monde. Alternant des sonorités soul, RnB, afrobeat ou encore africaines, le chanteur nigérien déborde d’une énergie communicative. Sa musique nous entraîne avec elle et immédiatement l’envie de danser se fait sentir et sans que l’on s’en rende compte nous voilà déjà à nous trémousser sur ses rythmes endiablés. De quoi terminer en beauté ce festival.

Le Bout du monde est un festival plus intime et familiale que les Vieilles Charrues ou les Papillons de Nuit mais l’ambiance et la qualité des concerts n’y sont certainement pas moins bons. C’est d’ailleurs un des aspects sur lequel les organisateurs insistent. Le but est ici de découvrir des artistes nouveaux, ou tout simplement moins connus du grand public. Nous avons découvert des artistes aux qualités scéniques indéniables et qui débordaient d’une énergie communicative. Mention spéciale pour la nourriture incroyablement variée pour un festival de cette taille.

Festival du Bout du Monde nous te disons avec certitude à l’année prochaine !  

#ROADTO: Bobital 2K19

#ROADTO: Bobital 2K19

La saison des festivals s’installe tranquillement et pour ce nouvel article, nous vous embarquons

avec nous au festival Bobital, de son vrai nom L’Armor à Sons, à Bobital !

Encore une fois la programmation n’était pas très folichonne. En effet, peu de grosses têtes

d’affiches et des concerts en demie teinte.

Cependant, le festival reste un bon moment à passer entre amis ou en famille et permet la

découverte de nouveaux artistes.

Jour 1

22h25 Eddy de Pretto

Et oui encore lui ! Vous savez aussi bien que moi qu’on retrouve toujours plus ou moins les

mêmes artistes tout au long de l’été. Heureusement pour nous on y découvre aussi des

nouveautés. Je serai donc brève en ce qui concerne notre cher ami Eddy. Si vous avez lu mon précédent article sur les papillons de nuit, vous connaissez mon amour pour lui. Et bien ce n’est pas son passage à Bobital qui va me faire changer d’avis. Sa présence est toujours aussi incroyable et je ne parle même pas de sa sensibilité. Bref, vous l’aurez compris je pourrai le voir tout l’été que je ne serai toujours pas lassée.

23h40 Deluxe

Ah enfin une nouveauté ! Et pour le coup une découverte. Bien évidemment je connaissais

Deluxe, mais je n’avais jamais vraiment écouté leur musique. Et bien laissez moi vous dire qu’ils ne manquent pas d’énergie. Les 6 membres du groupe sont survitaminés et nous ont offert une prestation très enjouée et pleine de fougue. Je recommande très fortement !

00h45 Bob Sinclar

Avec une carrière de près de 20 ans Bob Sinclar est l’un des personnages des plus anciens de la scène électronique internationale. On ne compte plus ses succès à travers le monde, entre I feel for you, Cerrone, Rock this party ou encore Word hold on la liste est longue. Et ça se ressent sur scène. On comprend tout de suite qu’il a de l’expérience et qu’il n’en est pas à son premier set. Il maitrise totalement son sujet. Mélangeant ses plus grands succès et des sons d’autres artistes, il met immédiatement le feu. Et le public ne s’y trompe pas en se laissant aller à danser et sauter au rythme de la musique retentissante. Seul petit bémol que l’on pourrait imputer à tous les DJ, serait le manque de dialogue avec le public. Peut-être la barrière des platines est-elle trop importante …

Jour 2

Après toutes ses émotions, place à la deuxième journée riche en couleur !

21h15 Gaëtan Roussel

Si vous connaissez le célèbre groupe Louise Attaque, vous connaissez forcément Gaëtan

Roussel. C’est au rythme d’une pop intimiste qu’il nous a partagé ses nouvelles chansons.

Intimiste certes, mais pas dépourvue de l’énergie qu’on connait de Louise Attaque. Il a su

embarquer la foule dans son histoire et celle de Louise Attaque. A noter les musiciens

d’excellente qualité qui l’accompagnaient sur scène qui ont sans conteste participer à l’ambiance et au succès du concert.

22h30 Pascal Obispo

Quasi unique tête d’affiche du weekend, Pascal Obispo nous a laissé perplexe, je dois vous

avouer. Son entrée sur scène est assez déroutante, en effet, il arrive déguisé en Joker.

L’incompréhension gagne le public, mais bon après tout pourquoi pas. Le concert commence donc avec une reprise de Johnny Hallyday Allumer le feu, qui contrairement à ce que l’on pourrait penser n’allume pas grand chose. La première partie du concert est très spéciale. On sent que le public a du mal à s’y mettre et nous aussi d’ailleurs. La prestation n’est pas mauvaise, mais rien n’y fait. Il faudra attendre la deuxième partie avec la reprise de ses plus grands succès comme Fan ou Tomber pour elle, pour que le public semble rentrer en communion avec le chanteur. L’ambiance est alors là le public reprend en coeur les refrains des chansons. Restera tout de même un sentiment étrange et un léger malaise, heureusement rattrapés de justesse avant la fin du concert.

23h50 Bagarre

Autre découverte du festival, mais quelle découverte ! N’essayez pas de les faire rentrer dans une case vous n’y arriverai. Ce groupe est tout bonnement inclassable. Alors, nous étions un peu perplexe au début du concert mais ce sentiment a vite disparu laissant place à une véritable frénésie. Le groupe est survolté, enragé, engagé. Les musiques s’enchainent et ne se ressemblent pas tantôt suivant des rythmiques clubing, tantôt des rythmiques orientales. Les membres chantent tour à tour les morceaux qu’ils ont composé eux-mêmes et semblent habité, voire même en trans. Un groupe à voir sur scène absolument !

1h00 Feder

Pour clôturer cette nouvelle édition, un autre DJ Feder. Tout comme Bob Sinclar, le DJ français maîtrise son sujet. Il enchaîne les tubes, les siens et ceux des autres. Rien de bien extraordinaire mais le job est fait. Le public ne s’y trompe pas et l’ambiance est là. Le DJ clôture dignement cette nouvelle édition de festival.

Une fois encore, ce fut un bon festival, car nous l’avons passé entouré de gens que nous aimons et c’est bien ça le principal mais la programmation du festival décline tout de même d’année en année. Certes il n’est pas évident de satisfaire tout le monde avec budget limité nous l’entendons. Et malgré tout la bonne humeur était au rendez-vous et on a déjà hâte à l’année prochaine ! 

Suite de nos aventures jeudi aux Vieilles Charrues …  

Sun o))) : une expérience physique

Sun o))) : une expérience physique

Vous allez déjà me demander : mais c’est quoi ce nom ? On nous met des parenthèses et ça se prononce juste « sun » alors pourquoi toutes ces lettres en plus ? Bref, ça commence plutôt mal. Mais, il ne faut pas s’arrêter à l’apparence n’est-ce pas ?

Surtout quand les photos de promo représentent ces messieurs portant des robes noires à capuches entourés d’un épais brouillard. C’est un certain style, on aime ou on n’aime pas.

Mais SUNN O))) c’est avant tout un groupe américain de drone métal fondé par Greg Anderson et Stephen O’Malley en 1998 à Seattle. Ce duo est le coeur du groupe mais n’hésite pas à s’entourer d’autres artistes tels que l’Icelandaise Hildur Guðnadóttir ou le feu Johann Johannsson.

« Qu’est-ce que le drone métal ? » je vous entends me demander. Alors le drone métal -à part porter un nom dans l’air du temps plutôt cool- définit avant tout un genre musical minimaliste et est souvent associé à la musique expérimentale. « Drone » en anglais signifie « bourdon » (non non pas l’insecte, quoi que le bruit qu’il fait doit avoir un lien en y réfléchissant bien…) c’est-à-dire une ou plusieurs cordes par exemple qui vibrent toujours sur la même note, pour schématiser un peu -demandez à votre pote du conservatoire si vous voulez plus de détails-. En tout cas, ces pionniers du drone métal a influencé toute une génération de groupe post-métal comme Pelican, Locrian ou encore les japonais Mono. Extraits de suite:

En parallèle du groupe, Stephen O’Malley et Greg Anderson participent à beaucoup d’autres projets musicaux et en tirent une grande richesse lorsqu’ils se retrouvent pour la création des morceaux de SUNN O))). Stephen fait notamment partie des groupes de doom métal Khanate ou encore Burning Witch et Greg est membre de Goatsnake pour ne citer qu’eux. Ensemble, les deux acolytes dans l’entité de SUNN O))) ont sorti une trentaine d’albums.

Cherchant toujours à expérimenter et à se renouveler, SUNN O))) est une expérience à vivre, que ce soit à l’écoute d’un enregistrement ou lors d’un concert. Ce sont souvent des morceaux qui durent plus d’une dizaine de minutes qui pénètrent au plus profond de vous-mêmes, dans vos os, dans votre chair. On ressort de leur concert comme après une séance chez l’ostéo en fait. On sait qu’il s’est passé quelque chose et on sait pourquoi on est venu. Que ce soit dans l’interprétation des morceaux ou des jeux de lumières, de fumée et autres, on sent que tout a été travaillé pour nous envelopper. Tous ces éléments font entièrement partie de l’expérience et sont calculés pour nous emporter. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les sonorités sont plus que profondes, les poèmes deviennent des incantations tout à fait mystiques, il faut même parfois se concentrer pour apprécier les morceaux à leur juste valeur.

Je ne peux que vous encourager de tenter l’expérience et de commencer par une écoute de leurs morceaux, je vous mets ici le lien de leur dernier album Life Metal sorti cette année pour le Disquaire Day :

Si vous voulez en savoir plus, Télérama a reçu Stephen O’Malley pour une petite interview bien sympathique juste ici :

Et si jamais ça vous transporte, SUNN O))) sera de retour en Europe pour la suite de leur tournée, toutes les infos ici : https://sunn.southernlord.com/tour-data/. h

Les Tiersen à Ouessant

Les Tiersen à Ouessant

          Alors que j’entre dans la salle je suis d’abord envahie par l’odeur du bois, une odeur réconfortante, naturelle, chaleureuse. Les lumières s’éteignent progressivement et dès les premières notes nous sommes transportés. En tout cas, moi, je l’étais. Ce qui me transporte c’est cette tracklist qui se déroule toute seule, d’une façon si fluide, quelques fois entrecoupée par les anecdotes de Yann, ses remerciements mais aussi par les applaudissements et les bravos des Ouessantins et Continentaux. Ils sont ravis, et moi aussi. Ce que font Yann, Emilie mais aussi Olavur et Torfinnur Jàkupsson (deux musiciens et chanteurs des Iles Féroé) est tout bonnement sauvage et si proche de l’esprit de l’île. Car en plus de rendre la langue bretonne franchement magique, ce set rend un très bel hommage à Ouessant grâce notamment à une projection en fond de superbes images de l’île, de l’océan et de ses vagues qui se brisent au rythme des morceaux. Les morceaux choisis pour ce concert sont en majorité issus du futur album ALL mais cela n’empêche pas l’indémodable Comptine d’un Autre Eté de retentir dans une version au clavecin saluée avec beaucoup d’aplomb. Comment Yann Tiersen fait-il pour rendre le clavecin si moderne, presque rock’n’roll ?! Comment fait-il pour donner à chaque instrument sur cette scène sa place et sa bonne place ? Chaque gong, chaque tambour, chaque note de piano et de cloche tubulaire (Oui oui les mêmes que Mike Oldfield), chaque voix, chaque élément se répondent pour créer une sensation d’enveloppement, une atmosphère intimiste, simple et je dirais même pure. Yann est sensationnel mais il ne faut pas oublier Emilie dont la voix et la prestance sur scène sont exceptionnelles, emplein de force et de fragilité magnifique, soutenue quelques fois par Gaëlle Kerrien en chœur. Tous ces éléments créent une ambiance presque mystique d’envoutement surtout lors du morceaux intitulé Erc’h (qui veut dire Neige en breton, car ce titre à été inspiré par la neige tombée sur l’île en Janvier/Février 2019) quand Olavur lance son incantation en Féroïen. Ce titre est tout simplement mon préféré du concert.

L’album ALL est un très bel album où le fil rouge est l’Île d’Ouessant, la Bretagne, le rattachement aux racines des Tiersen mais en live les émotions sont encore plus fortes et intenses ; le retour du public de l’Eskal en témoigne. Alors je ne peux que vous encourager à aller les voir lors de leur tournée Européenne et même Américaine pourquoi pas ?

Toutes les informations sur Yann Tiersen, sur la tournée, sur l’Eskal : http://yanntiersen.com/

Yann Tiersen

Yann Tiersen

Yann Tiersen est un mélomane et un multi-instrumentiste breton. Il commence à jouer du piano dès ses quatre ans puis du violon deux ans plus tard pour ne plus jamais s’arrêter d’apprendre et de créer.

Il suit une formation initiale classique mais il est très vite captivé par le mouvement punk qu’il découvre à Rennes au cours des célèbres Rencontres Trans Musicales. Après la dissolution de son groupe de rock crée alors qu’il avait 13 ans, il décide d’entamer une carrière solo armé seulement d’une boite à rythmes, d’une table de mixage, d’un synthétiseur et d’un enregistreur cassette.

Petit à petit il se tourne vers les musiques de court-métrages, de théâtre et de films et sort en 1995 son album La Valse des Monstres.

http://https://www.youtube.com/watch?v=rbxDEtQEINQ&list=OLAK5uy_mVBE81stKPktl2mR8bCeIIVeBwXT5choA

Dans ces morceaux, il n’hésite pas à mélanger les genres et à utiliser guitare électrique, violon ou encore accordéon. Même s’il peut paraître difficile de trouver des influences punks dans ses morceaux, il n’empêche que Yann Tiersen sait adopter une façon de composer « à la punk » c’est-à-dire, clairement, hors des conventions. Il se laisse alors guider par son instinct et essaie toutes sortes d’instruments qu’il trouve intéressant afin de composer cet univers qui lui est propre.

En 1996, il sort l’album Rue des Cascades dont le titre éponyme sera utilisé pour le film La Vie rêvée des anges réalisé par Eric Zonca en 1998.

http://https://www.youtube.com/watch?v=4B6M256MDAM

L’année 98 sera également celle où il sortira de l’anonymat avec son album passé disque d’or, Phare sur lequel Dominique A chante en anglais le titre Monochrome.

http://https://www.youtube.com/watch?v=Do_HpqILPLo

Yann Tiersen enchaîne les collaborations et sort en 1999 un mini album un peu plus rock et accompagné de chant entouré du groupe rennais The Married Monk baptisé Tout est calme. Il connaîtra également un franc succès en 2001 avec son album L’Absente dont voici un extrait :

http://https://www.youtube.com/watch?v=n1SGzGSah6Q

Mais c’est surtout avec la sortie de la bande original du film Amélie Poulain que l’on ne présente plus qu’il s’ élèvera au rang d’icône du genre. 

Pour la petite anecdote, la moitié des morceaux sont repris de ces anciens albums et n’ont pas été composés exprès pour le film. L’album fut certifié de platine et, en 2002, Tiersen reçoit le César de la meilleure musique originale. Bande originale pour laquelle il remportera également la Victoire de la Musique 2002 dans la catégorie Album original de musique de cinéma ou de télévision. Il continue sur sa lancée et compose la bande originale du film Good Bye Lenine en 2003 pour laquelle il dirige un orchestre symphonique. 

Au cours des années qui suivent, il tourne à l’international et continue à sortir des albums toujours bien entouré. Citons parmi les grands qui l’accompagne: Jane Birkin, Miossec, Stuart Ashton Staples des Tindersticks et bien d’autres.

En 2011, il collabore notamment à un projet au  style plus post rock avec Skyline: 

Il multiplie ensuite les projets comme ESB, un trio électronique qui se produisit dans plusieurs festivals européens.

C’est seulement en 2014 qu’il commence son rapprochement avec les terres celtes et bretonnes avec l’enregistrement de l’album Infinity sur l’île d’Ouessant ainsi qu’en Irlande.

http://https://www.youtube.com/watch?v=Zsthevbo8Wc

Il suit ensuite une formation intense pour apprendre le breton et réalise en 2016 l’album concept Eusa qui rend hommage à des lieux d’Ouessant grâce à des enregistrements de l’écosystème de l’île notamment mais aussi la retranscription vocale par Emilie Quinquis de poèmes écrits par la poètesse bretonne Anjela Duval.

http://https://www.youtube.com/watch?v=KwwwWz6Ef3I

Très liés à l’île, Yann et Emilie décident de racheter l’ancienne discothèque pour en faire un studio d’enregistrement pour eux mais aussi pour tout artiste souhaitant investir les lieux, une salle de concert et un bar, nommé l’Eskal.

Celui qui fut élu « Breton de l’année » en 2001 par le journal Le Télégramme sort ce 15 février All son nouvel album depuis trois ans et entièrement enregistré sur l’île.