#SpoilersActu: ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD

#SpoilersActu: ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD

Enfin ! Ce mercredi 14 août sortait sur nos écrans le 9e film de Quentin Tarantino : Once Upon a Time in Hollywood

Fan inconditionnel ou intrigué par le fantastique déploiement de communication, c’est l’un des événements les plus attendus de l’année. Les raisons de cette émotion presque religieuse depuis son avant première à Cannes est non seulement dûe à son pedigree tarantinesque mais aussi (et surtout) à un casting certifié platine composé presque exclusivement de grands noms tel que Margot Robbie, Al Pacino ou encore la fille d’Uma Thurman: Maya Thurman – Hawke. C’est aussi et surtout les retrouvailles à l’écran (et en lead role s’il vous plaît) des monstres sacrés : Leonardo Dicaprio et Brad Pitt ! Rien que cela. Il n’en fallait pas moins qu’une armée de stars pour nous plonger au coeur du royaume aux 1000 projecteurs ! 

Petit point scénario : En 1969, Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.

Oeuvre cosmique ? Ramassis de guest star sans intérêt ? Que vaut le dernier long métrage du réalisateur de Pulp Fiction et Inglorious Basterds

Arrêt sur image

OUATIH c’est avant tout un cadre spatio-temporel du tonnerre ! Hollywood dans son Golden Age ou comment mettre en place un véritable appât pour cinéphile de tout poil (et plume ne soyons pas raciste). On le sait, cinéphile, Quentin l’est jusqu’au plus petit travelling. Il distille sa nostalgie version 35mm à coups de références plus ou moins visibles pour le commun des mortels. Ses films sont d’ailleurs souvent construits en hommage à ces oeuvres qui ont marqué le 7e art. 

Once Upon a Time … in Hollywood nous plonge donc dans un scénario méta au coeur des studios et des tensions de l’industrie pelliculaire elle même. On y découvre des acteurs aux dents longues mais à l’ego fragile, les joies du copinage business et autres villas insouciantes. Les films tournés sur le plateau face caméra eux mêmes (les films dans le film, vous suivez ?) traitent du manichéen western cher au coeur de l’Amérique et s’y retrouve également la bagarre US/ Rome pour le plus cool des lonesome cow boy. L’immersion est également grandement aidée par l’un des piliers de cet époque: la musique. Quentin nous régale alors comme à son habitude d’une BO de folie composée des plus grands titres des années hippies. 

Tarantino cristallise alors plus qu’une époque, une industrie, un mythe et son Olympe au plus fort de son influence.  

De l’autre côté du miroir

C’est toutefois un arrêt sur image du style clair obscur que nous livre Quentin. Hollywood est certes un royaume mais comme tout royaume, la réalité n’est pas que châteaux, paillettes et champagne. Le faste d’Hollywood se ressent aussi par ses excès et son côté sombre. L’alcoolisme, la drogue et les (très jeunes) filles faciles, l’immunité judiciaire sous entendue et les caprices sont autant d’éléments qui placent Hollywood comme hors du monde réel.  Le titre même “Once upon a time” (n.b: Il était une fois pour les non anglophones) plante le décor. Ce long métrage est ainsi tant un hommage qu’une critique du mythe hollywoodien. 

Sharon Tate (Margot Robbie) a beau être riche, belle et mariée à Roman Polanski, elle n’est pas reconnue par les guichetiers du cinéma où elle souhaite voir sa propre apparition à l’écran. Rick Dalton (Leonardo Dicaprio) est, certes, une star reconnue mais est incertain, instable, alcoolique et fragile. Tout n’est pas si rose au pays de l’American Dream. 

Cette tension entre le mythe et la réalité est également illustrée par le grand intérêt pour les ragots et autres faits divers hollywoodiens. Des drames s’y passent comme partout mais ils suscitent de par la célébrité de leur protagonistes une obsession pour le commun des mortels qui tient de l’épisode de GoT. Ces drames deviennent alors des synopsis ultra violents qui passionnent le public en salle sous de légers relents morbides comme un roman d’horreur ou un polar. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si Quentin choisit de faire coïncider la date de sortie de son 9e film avec les 50 ans des meurtres de la Manson family. 

Le business du Diable 

 “Nous avons tous grandi en regardant la télé. Allons tuer ceux qui nous ont appris à tuer ! Ils sont là comme des porcs dans leurs villas !” s’écrit une des jeunes disciples de Charlie devant Cielo Drive. Le 9 août 1969, en effet, (au moment de l’action de OUATIH donc) Susan Atkins et d’autres disciples de Charles Manson s’introduisent au 10050 Cielo Drive, la résidence de Roman Polanski et tuent tous ceux qui s’y trouvent dont Sharon Tate, actrice et épouse enceinte du réalisateur de Rosmary’s Baby.  Le lendemain ce seront les époux LaBianca. L’émotion est palpable face à ce crime d’une violence extrême. Sharon Tate aurait reçu pas moins de 16 coups de couteaux ! 

On avance rapidement que Charles Manson souhaitait se venger d’un producteur de musique célèbre qui lui aurait refusé l’entrée du royaume des projecteurs mais celui ci aurait déménagé avant les faits sans que Manson n’en soit informé. Cette vengeance n’a cependant pas totalement échoué puisque ce sont tout de même des stars de l’époque qui en ont fait les frais. Plus qu’un fait personnel, celle ci devient un symbole. Susan, Tex, Charlie et leur famille figurent alors le “Diable venu faire le travail du Diable” et fissurent à jamais l’idéal hollywoodien. 

Cinquante ans plus tard, il ne s’agit plus d’un simple fait divers. Manson est resté un symbole fort dans la (pop) culture américaine mais aussi mondiale. Son image ou simplement son nom sont très souvent utilisés comme symbole d’horreur et du mal incarné. 

Il est vrai que Cielo Drive arrive à la fin des années 60’s, période d’insouciance, de libérations en tous genres et de l’amour universel. Cet événement figure alors un véritable basculement de la culture hippie en quelque chose de beaucoup plus sombre. 

Les tueurs en séries et leurs méfaits vont par la suite faire l’objet d’une grande médiatisation voire d’une certaine fascination par le grand public. Il va alors s’ensuivre une vague de crimes odieux parmi les plus célèbres comme, par exemple ceux d’Edmund Kemper. Le FBI commence même à s’intéresser à ses tueurs d’un genre “nouveau” et crée le premier département d’étude du comportement comme retracé dans la très (très très très) bonne série Mindhunter

Quentin Tarantino dresse donc avec ce Once upon a time in Hollywood, malgré (ou grâce à) l’exubérance qu’on lui connaît un tableau du mythe hollywoodien plus ancré dans la réalité qu’il n’y paraît. C’est un regard critique sur le faste d’Hollywood et ses pendants que l’on peut y analyser à la manière d’un Lalaland (Damien Chazelle, 2017) ou d’un A star is born version Cukor avec le trashy en plus. C’est ainsi une sorte de mise en garde jouissive et colorée contre la lumière des projecteurs qui érigent en “icône mythologique” des personnages tel que Manson.  

Hollywood, Hollywood… 

Fabuleuse Hollywood… 

Babylone de Celluloïd, 

Glorieuse, splendide…

Cité fiévreuse, 

Frivole et consciencieuse…

Audacieuse et ambitieuse, 

Et vicieuse, et impérieuse. 

Ville aux drames innombrables, 

Tragique et pitoyable…

Bobards, bazar, génie, 

Incroyable pot-pourri…

Tape-à-l’oeil, formidable,

Absurde et admirable; 

Mesquine, radine, Invraisemblablement sublime…

HOLLYWOOD !! 

Don Blanding 

(Hollywood Babylone, Kenneth Anger, 1959) 

#Roadto2k19: Vieilles Charrues

#Roadto2k19: Vieilles Charrues

Notre été des festivals poursuit sa route, et nous voilà à présent aux Vieilles Charrues, à Carhaix dans le Finistère (29).

Inutile de vous présenter ce célèbre festival breton. En 2018, il termine à la 3ème position des festivals les plus fréquentés de France derrière La fête de l’Humanité et le Festival Interceltique de Lorient. Créé en 1992, par l’association du même nom, le festival se veut ouvert à tous les genres de musique malgré ses débuts plus rock. Depuis il n’a cessé de se développer rassemblant chaque année les plus grands artistes de la scène française et internationale.

Cette édition était placée sous le thème du Carnaval et les décors étaient comme chaque année très bien travaillés notamment grâce au train aux couleurs psychédéliques qui nous régalait de sa musique éclectique. 

Allez c’est parti on vous emmène sur la route des Vieilles Charrues 2019 !

Jeudi 18 :

Première journée, on sent l’excitation et l’effervescence du public monter. Ça y est après 1 an d’attente, après avoir marché des kilomètres en portant des kilos sur le dos, on y est !

Camélia Jordana :

Premier concert de la journée et du festival, Camélia Jordana a su apprivoiser le public de la

scène Kerouac. La jeune femme déborde d’énergie et dégage quelque chose de sensuel.

Alternant les chansons en français, en arabe et les reprises en anglais, elle a su amener un vent de fraîcheur pour débuter ce festival. Nous qui l’avions découverte dans le télécrochet la Nouvelle Star, c’est assez surprenant et inattendu de la retrouver ici, à Carhaix, aux Vieilles Charrues. En effet, la chanteuse nous propose un répertoire qui allie avec merveille la chanson française mais également la musique orientale. Elle rend ainsi hommage aux deux cultures qui l’ont fait grandir en tant qu’artiste. 

Vald :

Premier artiste rap du weekend, Vald nous laisse perplexe. En effet, son passage au festival Art rock n’avait clairement pas été un franc succès. Le concert était tout de même en playback du début à la fin ! Comprenez notre appréhension. Et bien force est de constater que c’était plutôt pas mal. Il ne manque pas d’énergie c’est un fait. Alors certes il ne révolutionne pas le rap, on peut ne pas aimer ses paroles assez crues et sans équivoque c’est évident. Mais c’est sympathique et ça met de bonne humeur. Après tout c’est aussi ce qu’on attend d’un concert.

Zazie :

L’artiste française était très attendue sur la scène Kerouac. De notre côté, une certaine

appréhension, on connait tous ses chansons à succès, mais que vaut-elle sur scène ? Et bien là aussi c’est une bonne surprise ! La chanteuse est très dynamique, pleine de fougue. Elle partage beaucoup avec le public et ses musiciens. L’équipe Purple Haze valide !

Columbine :

Le groupe rennais qui a fait éclore le trublion Lorenzo était présent sur la scène Grall, en ce jeudi 18 juillet. Leur album, Adieu bientôt comme son titre le laisse deviner est assez mélancolique et révèle le malaise d’une jeunesse en perte de sens. Le duo mérite d’être vu sur scène, tant par la qualité de ses textes que par sa prestation scénique. En effet, ils ont su créer un véritable dialogue avec le public et grâce à leur texte ils deviennent les porte paroles d’une jeunesse qu’ils cristallisent dans leurs textes. Malgré leur jeunesse ils ont su gravir les échelons du succès et embarquer avec eux le public de la scène Grall.

Booba :

Si comme nous vous avez grandi dans les années 90 et avez connu Booba à ses début, vous avez surement été déçu. En effet, Booba nous a passé tous ses tubes auto-tunés à mort. Nous avons tout de même eu l’honneur de seulement 3 chansons « à l’ancienne ». Alors oui ses nouvelles chansons sont pas mal, gentillettes, mais ça ne vaut pas le Booba de West Side qu’on écoutait au collège. Il en est de même pour sa prestation scénique. Le rapport nous a livré le minimum syndical. Booba sera donc l’une de nos déceptions de cette édition.

The Chainsmokers :

En quelques années à peine le duo a réussi à devenir une référence dans la musique électro. Et force est de constater qu’ils savent comment mettre le feu. Le duo de DJ américain a enflammé la piste de Glenmor ! Alternant tubes et remix endiablés, le groupe a littéralement retourné le public. On a encore tous en tête les célèbres Selfie et Don’t let me down

Paul Kalkbrenner :

Le DJ allemand était peut être l’artiste le plus attendu de la soirée. Le youtubeur belge Jimmy Labeeu s’étaient même déplacés tout spécialement pour le voir. Alors imaginez notre excitation, qui est ce Paul K que tout le monde semble connaître à part moi visiblement ! Alors verdict ? Et bien c’est pas mal mais ça ne mérite pas tout ce bruit. Rien d’extraordinaire, en soit la musique est bien on sent une certaine maîtrise des platines. Mais voilà pas de quoi en faire une montagne. Un concert en demi teinte donc, que j’aurai surement plus apprécié si on ne me l’avait pas autant vendu.

Vendredi 19 :

Aya Nakamura :

Le concert d’Aya était sans doute un des plus attendus de la journée. Et pour cause, Aya est un véritable phénomène. Qu’on aime ou qu’on déteste elle ne laisse personne indifférent. Alors on ne s’attendait pas à grand chose de sa part ou alors au pire. Et surement pour cette raison que la déception fut moins grande pour nous. C’était sympathique. Lorsque vous n’attendez rien d’une personne vous ne pouvez pas être déçu c’est un fait. Alors oui si on est totalement honnête, c’est certain ce n’est pas le concert de notre vie mais rien que pour avoir vu Djaja et Pookie ça valait le coup. Mais tout de même ne payez pas une place de concert uniquement pour la voir contentez vous d’un moment égaré en festival. 

Boulevard des airs :

Découverte et surprise de ce festival. Le groupe français a su conquérir le public de la scène

Glenmor avec son énergie et sa bonne humeur communicative. On pouvait ressentir à quel point le moment qu’ils étaient en train de vivre était important et représentait une étape de plus. Un vrai moment de partage avec le public, qui ne s’y est pas trompé en reprenant en cœur les plus grands succès du groupe comme Bruxelles.

Tears For Fears :

Précurseurs de la tendance New Wave, le célèbre groupe britannique, a ramené un vent de

nostalgie sur la scène de Kerouac. Le groupe a enflammé la scène en reprenant ses plus grands succès tels que « Everybody wants to rule the world », « Shout », « Sowing the Seeds of love » et sans oublier le très célèbre « Mad World », pour le plus grand plaisir du public qui a pu se replonger le temps d’un concert au coeur des années 80’s.

Caballero et JeanJass :

Le duo belge copain de Roméo Elvis et Lomepal, n’a rien à leur envier. Le duo est totalement déjanté et ça fait du bien ! Leur musique est rafraîchissante, rien de révolutionnaire en soi. Mais parfois la simplicité fait du bien. Après Damso et Roméo Elvis, les rappeurs belges sont bien décidés à conquérir l’hexagone.

Moha La Squale :

Le jeune rappeur commence, tranquillement mais sûrement à se faire un nom dans le paysage du rap français. De l’énergie il n’en manque pas c’est un fait. On a même peur pour lui parfois lorsqu’il se jette dans la foule. C’est frais, c’est jeune, mais ça se consomme avec modération. En effet, au bout d’une demi-heure de concert, une certaine lassitude commence à s’installer. Les chansons s’enchaînent mais se ressemblent. Malgré la foule et une aisance incroyable pour son jeune âge, on sent tout de même le manque d’expérience. Néanmoins il reste touchant de sincérité.

Samedi :

Black Eyed Peas :

Inutile de vous les présenter ! Le groupe américain composé de Will I Am, Apl de Ap, Taboo, Fergie (celle ci ayant cependant quitté le navire au moment de la reformation), a littéralement retourné le public de Glenmor. Ils ont fait le show comme on s’y attendait. Nous avions une certaine appréhension, car même si le groupe existait avant Fergie, elle apportait tout de même une touche de féminité et de sensualité au groupe. Eh bien l’adage est vrai personne n’est irremplaçable. C’est Jessica Reynoso qui la remplace pour les tournées est tout aussi talentueuse que Fergie. La jeune chanteuse a été découverte dans la version philippine de The Voice. Ce fut un véritable plaisir de retrouver ce groupe qui a marqué toute une génération et qui visiblement n’a rien perdu de sa fougue.

Gringe :

Le rappeur acolyte d’Orelsan était présent seul sur la scène Grall. Certes il n’a pas le charisme de son ami, mais il se débrouille plutôt bien. Ses textes sont noirs, mélancoliques, à éviter si vous êtes en pleine dépression, mais teintés d’une certaine ironie.

David Guetta :

Le plus célèbre de nos DJ français clôturait cette 3ème journée sur la scène Glenmor. Alors oui on aime ou on aime pas. Il est vrai que sa musique est commerciale, mais commerciale n’est pas forcément synonyme de mauvaise qualité. Il est aussi vrai que le Remix du Remix du Remix ça fait un peu beaucoup. Mais toujours est il que le show est là, c’est indéniable. Si vous voulez passer un bon moment et danser au rythme de ses tubes planétaires ou des remix, vous êtes au bon endroit.

Dimanche :

HF Thiéfaine :

40 ans de carrière et 17 albums ! Et ça se voit ! On sent indéniablement l’expérience et la maîtrise de la scène. Alors oui ça ne plaît pas à tout le monde. Mais avec une programmation qui rajeunit d’années en années il en faut pour tous les goûts. Car il est vrai que la programmation des Vieilles Charrues se tourne vers le rap et l’électro depuis quelques années maintenant. Alors un peu de chansons françaises teintées de rock n’a jamais fait de mal et l’ensemble était très agréable pour un dimanche après midi 

Lomepal :

Concert attendu par grand nombre de festivaliers au vu de la foule impressionnante qui surplombe la scène Glenmor. Antoine, de son vrai nom a fait le taff, une énergie qu’on lui connait, une ambiance de folie et des chansons reprises en coeur par une foule conquise. Si vous regardez les vidéos du rappeur sur ses réseaux sociaux vous aurez sûrement quelques frissons tant cela est incroyable. On sent d’ailleurs qu’il est ému. Lui qui l’année dernière était sur la scène Grall (réservée aux artistes émergents) se voit désormais propulsé sur la mythique scène Glenmor ! 

Christine and the queens :

De nouveau de passage sur la scène Glenmor, Chris a fait le show, c’est certain, mais peut être que ce show n’était pas réellement adapté pour un festival. La mise en scène intimiste convient peut être plus, en effet, à un concert en salle. Les chorégraphies sont très bien travaillées mais encore une fois peut être trop intimiste pour la grande scène Glenmor des  Vieilles Charrues. N’en reste pas moins le charisme et la présence de Chris qui irradie de sensualité et de fraîcheur.

Petit Biscuit :

Le jeune DJ français a fait son grand retour sur la scène Kerouac. Sa musique est fraîche et

divertissante mais peut être un peu trop posé pour une heure aussi tardive. Il aurait peut être été plus propice de le programmer dans l’après midi.

Martin Garrix :

Le célèbre DJ hollandais clôturait cette 28e édition des Vieilles Charrues. Il a fait le show c’est sur, mais rien d’extraordinaire. Alors oui si on aime l’électro c’est sympa mais rien de bien renversant. Il ne communique pas beaucoup avec le public à part pour répéter 50 fois les mêmes choses c’est à dire de lever les mains en l’air et de sauter. Bref on est loin de DJ Snake l’année dernière ou encore Major Lazer. Peut être l’expérience lui fera apprendre de ses erreurs.

Voilà ! Une nouvelle édition des Vieilles Charrues s’achève et je sais pas vous mais nous on a déjà hâte d’être à l’année dernière. Le carnaval de cette année a semble-t-il moins séduit , peut-être était-il trop large. En espérant peut être une programmation plus variée. Il est vrai que ces dernières années, le rap et l’électro ont pris une place considérable dans la programmation du festival comme dans les charts ou dans nos playlists deezer. Un peu plus d’éclectisme serait cependant bienvenu afin de ravir tout le monde et surtout de transporter nos oreilles hors de nos algorithmes ultra coordonnés. On souhaite juste un peu plus d’éclectisme afin de ravir le plus grand nombre. 

À l’année prochaine pour de nouvelles aventures !

Aurélia, 24 ans, bénévole Crêperie Centrale

Cela fait deux ans que je suis bénévole aux Vieilles, et donc vers Mai-Juin se pose la question de : « est-ce que cette année j’y vais ? ». J’avoue que pour l’édition 2019, quand j’ai vu la programmation, je me suis dit que non. C’est totalement personnel mais rien ne m’avait clairement attirée. Mais je me suis dis allé, au pire il y aura bien quelques jolies surprises. Et heureusement il y en a eu !

Pour parler très rapidement du thème et des décors j’ai trouvé ces éléments au top, et la nuit, encore plus ! La lumière, la fumée qui s’échappe de certains décors et le char déambulant sur le site, franchement c’était cool. J’ai vraiment aimé le design du merch’ aussi et je suis repartie avec ma cup des Vieilles aux couleurs du Carnaval.

Pour les concerts, alors que j’étais partie pour soutenir de toute ma voix Baltazar, j’ai été très contente de rencontrer Hubert Lenoir, qui donne littéralement tout sur scène. Il est génial et bien barré, à l’image de Flavien Berger, dans un autre style mais qui nous a bien fait marrer lors de ces petits monologues. Pour finir sur la scène Grall, Skunk Anansie nous a régalé en énergie !  Le vendredi sous la pluie, j’ai dit non à Jane Birkin et ses reprises de Gainsbourg (Vous pouvez laisser l’orchestre symphonique, la voix, on peut zapper) mais oui à notre cher Iggy et les années 80 avec les Tears for Fears. Les Black Eyed Peas ont unanimement mis le feu à Kerampuilh samedi, on regrette alors leur horaire de passage un peu tôt. Pour ce qui est du dimanche, j’ai été agréablement surprise par Hubert Félix Thiéfaine qui a tranquillement réveillé la foule avant les 1000°C de Lomepal. Petit Biscuit a fait plaisir lors d’un set réussi, et cerise sur le gâteau, l’apparition de Big Flo et Oli pour leur titre en featuring « Demain ». Martin Garrix a alors clôturé, apparemment performance réussie pour les festivaliers, je n’ai malheureusement pas réussi à accrocher (serait-ce la fatigue des quatre jours qui s’est abattue sur moi ?) et j’y ai préféré le très dynamique Ammar 808.

Finalement une édition pas trop mal, mais on sent le type de public que les Vieilles tentent d’attirer. On verra la prog’ de l’année prochaine, please where’s the rock’n’roll ?

Coline, 24 ans, Bénévole Crêperie Centrale 

Première année de bénévolat aux Vieilles Charrues et je n’ai pas été déçue ! Il règne entre les membres des équipes, et de la team bénévole au complet, une vraie bienveillance et une bonne humeur contagieuse. 

Comme tout le monde, j’avais préparé mon petit line up/ parcours du combattant personnel. J’avais pris soin d’y laisser des trous notamment en début de journée ouverts à la découverte. 

Les grosses têtes d’affiches ne m’ont pas déçue. Elles ne m’ont pas transcendées non plus d’ailleurs. Un grand nombre de shows étaient bien. Policés. Deux, trois chansons célèbres et puis s’en vont. L’apparition d’Aya Nakamura en est un très bon exemple. Iggy Pop (et la fan que je suis le regrette), si il n’a rien perdu de son énergie d’antan, nous a livré cependant un concert assez robotique. Bien rôdé quoi. 

Les Black Eyed Peas font cependant exception. En termes tout à fait académiques: “C’était un truc de ouf !!”. Si on a bien entendu eu le droit à un florilège des plus grands tubes du groupe et de Will.I.am, ils sont tellement nombreux que l’on aurait du mal à ne pas y passer ! Ces fameux tubes qui ont rythmé (rayer la mention inutile) enfance, adolescence, road trip, soirées créent une vraie connexion avec le public ! On chante à tue tête ! On danse ! C’était vraiment “un truc de ouf” !

Tears for fears étaient vraiment bons également

Pour ce qui est des DJ, je ne m’étendrai pas sur le sujet mais David Guetta fut une déception du genre “shows policé” de même que Martin “je n’interagis pas avec le public” Garrix. Petit Biscuit et Boris Breja en revanche nous ont livré de très beaux moments ! Petit Biscuit m’a d’ailleurs touché de par sa simplicité et sa tête bien en place sur ses épaules ! 

Pour ce qui est des découvertes, Kompromat m’a transportée comme jamais ! Flavien Berger aussi perché que sa musique m’a fait mourir de rire ! Les Psychotics Monks et Atoem découverts aux Transmusicales 2018 n’ont rien perdu de leur superbe ! Une grosse surprise tout à fait improbable: BCUC ! Je vous invite d’ailleurs à aller les écouter de ce pas si ce n’est pas déjà fait ! 

Les décors travaillés jusque dans les détails avec le dragon et sa fumée, le petit train … participe de notre très bonne expérience spectateur. Merci les Vieilles Charrues pour cette belle édition !

#EXPO: Cabinet de curiosités – Landerneau

#EXPO: Cabinet de curiosités – Landerneau

Exposition Cabinet de Curiosités – Fonds Hélène et Edouard Leclerc – Landerneau (29) du 23 Juin au 3 Novembre 2019

Comme le nom de l’exposition est plutôt explicite, il a évidemment créé en moi de la curiosité et j’avais très envie d’aller voir par moi-même ce que j’allais bien pouvoir y trouver. 

J’ai souvent été voir des expositions dans ce lieu qui est plutôt pas mal du tout et qui a toujours su proposer des collections très intéressantes, variées et de qualité (passant par Du Buffet, Miro, Monori ou encore Picasso). Dans la disposition des œuvres je trouvais qu’ils exploitaient bien les Capucins. Alors lorsqu’on me tendit le petit guide du visiteur et que je l’ouvris pour avoir un aperçu du choix de disposition des différentes parties de l’expo, j’avoue avoir été un peu déçu sur le coup. L’exposition était, en fait, un grand rectangle divisé ensuite en carrés portant sur un artiste ou une collection de tel musée ou personnalité. Bref, sur le coup je me suis dit « Okkkkkk ils ne se sont pas foulés ». Mais avec du recul, je me suis rendu compte que finalement ces petits boxs pouvaient bien représenter des boites ou des pièces remplies de tous ces objets ; comme des mini cabinets de curiosités en fait.

Passé donc cette petite remarque, il faut bien avouer que cette exposition peut plaire vraiment à tout le monde, qu’on soit afficionados de musées ou non, adultes, ados ou enfants. Il y a tellement d’univers différents qu’il est facile d’en trouver un qui vous plaît. Et il y a tellement de propositions de découvertes que les liens entre elles sont parfois difficile à trouver. M’enfin, le lien est plutôt évident si on y réfléchit deux secondes ; cabinet de curiosités, qui veut donc aussi dire parfois « fourre-tout », « boxon », ou encore « capharnaüm ». N’hésitez donc pas à utiliser ce terme pour parler du bazar qui s’empile dans votre chambre ou lieu de vie, ça passera sûrement mieux.

Donc, cette exposition regroupe des collections de musées que ce soit de la médecine, de la chasse, d’histoire naturelle, des œuvres d’artistes comme Miquel Barcelo ou Théo Mercier et encore de collections personnelles comme la collection d’Emile Hermès ou encore la collection de sabliers de Jacque Attali. Franchement, cette exposition est bien faite et si jamais un cabinet vous déplait, vous pouvez aisément passer de l’un à un autre. Vous allez forcément vous trouver face à des objets, des créations ou des œuvres qui vont éveiller votre curiosité, vous demander si ce crâne d’écorché est un vrai ou bien remarquer qu’une sculpture de cire est ultra bien faite ou encore, tout simplement, vous demander ce qui est passé par la tête de l’artiste pour greffer à un serpent des pattes de volatile.

De plus, lors de cette exposition, la chapelle juste en face des Capucins est également ouverte, ce qui permet de découvrir également cet édifice qui est, par ailleurs, assez impressionnant pour une chapelle. La hauteur sous toit est conséquente et les points focaux du vitrail au fond et de la sculpture dorée rendent très bien. On a alors une impression d’espace agrandi  car, de plus, les œuvres exposées sont bien espacées, rien n’est surchargé. Et après la déambulation très fournie aux Capucins, avoir un peu d’espace et de clarté fait du bien.

N’hésitez donc pas à franchir les portes automatiques des Capucins à Landerneau si vous passez par là, que ce soit en famille ou entre amis !

Tarif Plein : 8€

Tarif Réduit : 6€ (groupe 10 et + sur réservation, tarif réduit sous présentation de ticket de l’Abbaye de Daoulas, de l’Océanopolis, de Passerelle le centre d’Art Contemporain de Brest et du Musée de Pont Aven)

Gratuité jusqu’à 18 ans inclus, demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux, personnes handicapées, étudiants, enseignants, titulaires de la carte ICOM.Toutes les infos sur le site internet www.fonds-culturel-leclerc.fr

# AGENDA: Août 2019

# AGENDA: Août 2019

Il fait chaud, il fait beau ! La saison estivale bat son plein. Au travail ou en vacances, on vous a préparé une petite sélection event pour un mois d’août culturellement chaud :

Paris

Festival & Concerts

. 23/25 août : Rock en scène, Domaine national de Saint Cloud

. 22 juillet/ 23 août : Festival du cinéma en plein air, La Villette

. 10 août / 1er septembre : Classique au vert, Parc Floral de Paris https://www.francemusique.fr/evenements/festival-classique-au-vert-du-10-aout-au-1er-septembre-2019

. 30 août / 7 septembre : Festival Silhouette, courts métrages, Parc de la Butte du Chapeau Rouge http://www.association-silhouette.com/

. 11 juillet / 25 août : Garden Parvis, La Défense https://garden-parvis.com/


Expos

. Jusqu’au 11 août: Electro, de Kraftwerk à Daft Punk, Philarmonie de Paris https://philharmoniedeparis.fr/fr/expo-electro

. Jusqu’au 25 août : Illusion, Palais de la découverte http://www.palais-decouverte.fr/fr/au-programme/expositions-temporaires/illusions/

. Jusqu’au 25 août: Calder Picasso, Musée national Picasso https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=hj_jfuZMEG0

. 18 juin / 29 octobre : Palace Paradis, Musée du Quai Branly, Jacques Chirac http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/palace-paradis-38358/

. Jusqu’au 12 août: Royaumes oubliés, De l’empire hittite aux Araméens, Musée du Louvre https://www.louvre.fr/expositions/royaumes-oubliesde-l-empire-hittite-aux-arameens

. 6 juillet / 1er septembre : Le Louvre à la Plage, Paris Plage, bassin de la Villette https://petitegalerie.louvre.fr/article/le-louvre-%C3%A0-paris-plages

. 6 juillet / 25 août : Mystères aux Tuileries, Adventure  game, Jardin des Tuileries https://www.louvre.fr/mysteres-aux-tuileries-l-adventure-game-du-louvre-revient

Bretagne

Festival & Concerts

. 10 août: La P’art belle, premier festival écologique, Sarzeau (56) https://lapartbelle.bzh/

. 14 juillet/ 15 août : Festival de musique sacrée, Saint Malo (35) http://www.festivaldemusiquesacree-stmalo.com/

. 25 juillet / 15 août : Jeudis du port, Brest (29) https://www.brest.fr/culture/fetes-et-festivals/les-jeudis-du-port-2155.html

. 27 juillet / 11 août: Musicales du Golfe, Golfe du Morbihan (56) https://www.musicalesdugolfe.com/

. 2 / 11 août: Festival interceltique, Lorient (56)

. 9/11 août: Fête du bruit, Landerneau (29) https://landerneau.festival-fetedubruit.com/programmation/

. 6 juillet / 24 août : Festival transat en ville, Rennes (35) https://www.tourisme-rennes.com/fr/decouvrir-rennes/transat-en-ville-rennes


Expos

. Jusqu’au 1er septembre : Hee Won Lee : Memory of time, Les Champs libres, Rennes (35)

. Jusqu’au 1er septembre : Muse urbaine: la ville comme source d’inspiration des artistes, Café des Champs libres, Rennes (35) https://www.leschampslibres.fr/agenda/evenement/explorations-urbaines/muse-urbaine/

Sud Ouest

Festivals & Concerts

. 20 juin/ 20 août : Liberté ! Bordeaux 2019, du siècle des Lumières à l’esprit Océan https://libertebordeaux2019.fr/

https://www.dailymotion.com/video/x7a97xd

. 21 juin / 30 août : Eté métropolitain https://etemetropolitain.bordeaux-metropole.fr/

. 31 juillet / 23 août : Tournée du Spacebus france https://spacebusfr.wixsite.com/spacebusfrance

. 8 / 31 août : Pavillon d’été de l’Orangeade au parc des Angéliques https://www.bordeaux-tourisme.com/offre/fiche/pavillon-d-ete-de-l-orangeade-au-parc-des-angeliques-a-bordeaux/FMAAQU033V50M2K5

Nord Est

. 7 août : Festival Musicalta, Liszt dans les traces de Bach, église Notre Dame, Rouffach (68) https://www.musicalta.com/project/7-aout-20h30-liszt-dans-les-traces-de-bach/

. 7 juillet/ 1er septembre : Les Docks d’été, Strasbourg (67) https://ete.strasbourg.eu/les-docks-d-ete

. 6 juillet au 1er septembre: Lux présente Hortus, balade suspendue, Strasbourg (67) https://ete.strasbourg.eu/lux

. 27 avril / 1er décembre 2019 : Eldorado, Lille 3000, Lille (59) https://www.lille.fr/Que-faire-a-Lille/Les-grands-evenements/Eldorado-saison-2019-de-lille3000/Eldorado-cap-sur-le-Mexique

Sud Est

. 1 juillet / 22 septembre : Rencontres de la Photographie, Arles (13) https://www.rencontres-arles.com/

. 01 mars 2019 / 5 janvier 2020 : « Van Gogh, la nuit étoilée » et « Japon rêvé, images du monde flottant », expositions immersives, Carrières de Lumières, Baux de Provence (13 ) http://www.carrieres-lumieres.com/fr/expositions

#ROADTO: Bobital 2K19

#ROADTO: Bobital 2K19

La saison des festivals s’installe tranquillement et pour ce nouvel article, nous vous embarquons

avec nous au festival Bobital, de son vrai nom L’Armor à Sons, à Bobital !

Encore une fois la programmation n’était pas très folichonne. En effet, peu de grosses têtes

d’affiches et des concerts en demie teinte.

Cependant, le festival reste un bon moment à passer entre amis ou en famille et permet la

découverte de nouveaux artistes.

Jour 1

22h25 Eddy de Pretto

Et oui encore lui ! Vous savez aussi bien que moi qu’on retrouve toujours plus ou moins les

mêmes artistes tout au long de l’été. Heureusement pour nous on y découvre aussi des

nouveautés. Je serai donc brève en ce qui concerne notre cher ami Eddy. Si vous avez lu mon précédent article sur les papillons de nuit, vous connaissez mon amour pour lui. Et bien ce n’est pas son passage à Bobital qui va me faire changer d’avis. Sa présence est toujours aussi incroyable et je ne parle même pas de sa sensibilité. Bref, vous l’aurez compris je pourrai le voir tout l’été que je ne serai toujours pas lassée.

23h40 Deluxe

Ah enfin une nouveauté ! Et pour le coup une découverte. Bien évidemment je connaissais

Deluxe, mais je n’avais jamais vraiment écouté leur musique. Et bien laissez moi vous dire qu’ils ne manquent pas d’énergie. Les 6 membres du groupe sont survitaminés et nous ont offert une prestation très enjouée et pleine de fougue. Je recommande très fortement !

00h45 Bob Sinclar

Avec une carrière de près de 20 ans Bob Sinclar est l’un des personnages des plus anciens de la scène électronique internationale. On ne compte plus ses succès à travers le monde, entre I feel for you, Cerrone, Rock this party ou encore Word hold on la liste est longue. Et ça se ressent sur scène. On comprend tout de suite qu’il a de l’expérience et qu’il n’en est pas à son premier set. Il maitrise totalement son sujet. Mélangeant ses plus grands succès et des sons d’autres artistes, il met immédiatement le feu. Et le public ne s’y trompe pas en se laissant aller à danser et sauter au rythme de la musique retentissante. Seul petit bémol que l’on pourrait imputer à tous les DJ, serait le manque de dialogue avec le public. Peut-être la barrière des platines est-elle trop importante …

Jour 2

Après toutes ses émotions, place à la deuxième journée riche en couleur !

21h15 Gaëtan Roussel

Si vous connaissez le célèbre groupe Louise Attaque, vous connaissez forcément Gaëtan

Roussel. C’est au rythme d’une pop intimiste qu’il nous a partagé ses nouvelles chansons.

Intimiste certes, mais pas dépourvue de l’énergie qu’on connait de Louise Attaque. Il a su

embarquer la foule dans son histoire et celle de Louise Attaque. A noter les musiciens

d’excellente qualité qui l’accompagnaient sur scène qui ont sans conteste participer à l’ambiance et au succès du concert.

22h30 Pascal Obispo

Quasi unique tête d’affiche du weekend, Pascal Obispo nous a laissé perplexe, je dois vous

avouer. Son entrée sur scène est assez déroutante, en effet, il arrive déguisé en Joker.

L’incompréhension gagne le public, mais bon après tout pourquoi pas. Le concert commence donc avec une reprise de Johnny Hallyday Allumer le feu, qui contrairement à ce que l’on pourrait penser n’allume pas grand chose. La première partie du concert est très spéciale. On sent que le public a du mal à s’y mettre et nous aussi d’ailleurs. La prestation n’est pas mauvaise, mais rien n’y fait. Il faudra attendre la deuxième partie avec la reprise de ses plus grands succès comme Fan ou Tomber pour elle, pour que le public semble rentrer en communion avec le chanteur. L’ambiance est alors là le public reprend en coeur les refrains des chansons. Restera tout de même un sentiment étrange et un léger malaise, heureusement rattrapés de justesse avant la fin du concert.

23h50 Bagarre

Autre découverte du festival, mais quelle découverte ! N’essayez pas de les faire rentrer dans une case vous n’y arriverai. Ce groupe est tout bonnement inclassable. Alors, nous étions un peu perplexe au début du concert mais ce sentiment a vite disparu laissant place à une véritable frénésie. Le groupe est survolté, enragé, engagé. Les musiques s’enchainent et ne se ressemblent pas tantôt suivant des rythmiques clubing, tantôt des rythmiques orientales. Les membres chantent tour à tour les morceaux qu’ils ont composé eux-mêmes et semblent habité, voire même en trans. Un groupe à voir sur scène absolument !

1h00 Feder

Pour clôturer cette nouvelle édition, un autre DJ Feder. Tout comme Bob Sinclar, le DJ français maîtrise son sujet. Il enchaîne les tubes, les siens et ceux des autres. Rien de bien extraordinaire mais le job est fait. Le public ne s’y trompe pas et l’ambiance est là. Le DJ clôture dignement cette nouvelle édition de festival.

Une fois encore, ce fut un bon festival, car nous l’avons passé entouré de gens que nous aimons et c’est bien ça le principal mais la programmation du festival décline tout de même d’année en année. Certes il n’est pas évident de satisfaire tout le monde avec budget limité nous l’entendons. Et malgré tout la bonne humeur était au rendez-vous et on a déjà hâte à l’année prochaine ! 

Suite de nos aventures jeudi aux Vieilles Charrues …