Ça y est nous y sommes, la date que nous attendions avec impatience tout au long de l’année est enfin arrivée ! Le Père Noël est dans les starting block prêt à démarrer sa tournée mondiale ! Pour l’occasion nous vous avons concocté une petite playlist spéciale Noël car on sait à quel point vous êtes friands de l’ambiance de Noël.
Revisitez avec nous les grands classiques de Noël !
1- Mariah Carey, All I Want For Christmas is You (on était obligés)
2- Tino Rossi, Petit Papa Noël (obligés aussi)
3- RUN-DMC, Christmas in Hollis
4- Jacques Dutronc, La fille du Père Noël
5- La Compagnie Créole, Joyeux Noël (Bon baiser de Fort-de-France)
6- Destiny’s Child, 8 days of Christmas
7- Frank Sinatra, Santa Claus is Coming to Town
8- José Feliciano, Feliz Navidad
9- John Lennon, Happy Xmas
10- Queen, Thank God it’s Christmas
11- Bob Dylan, Have Yourself a Merry Little Christmas
12- Wham!, Last Christmas
L’équipe de Purple Haze vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d’année !
Ah ! Enfin c’est le retour de Noël, sa bûche, ses petites coupettes (“mais pas plus loin que le bord”) et surtout ses marathons cinéma ! Que serait un mois de décembre sans les films de Noël qui vont avec, on se le demande. Que vous soyez team téléfilm romantique, Maman, j’ai raté l’avion ou Miracle sur la 34e rue, chacun à sa tradition de Christmas movie.
Plus particulièrement, un genre est fortement connoté Noël-esque : l’animation ! Avec la comédie romantique, il figure, en effet, LE genre de cette période de fête centrée sur la famille, l’enfance et le cocooning. L’animation, donc, fleure bon Noël et ses légendes et ça on aime ! A la rédaction, on vous a concocté une petite sélection des meilleurs films d’animation pas piquée des hannetons.
Les Classiques
Klaus, Sergio Pablos (Netflix, 2019)
le Pôle express, Robert Zemeckis (2004)
Le drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis (2009)
Les 5 légendes, Peter Ramsey (2012)
Les décalés
The Grinch, Chuck Jones (1966) & son remake animé, Yarrow Cheney et Scott Mosier (2018)
On notera aussi l’adaptation en live action de Ron Howard en 2000 avec comme personnages principaux ni plus ni moins: Jim Carrey et Taylor Momsen. Il s’agit d’ailleurs de l’un des premiers rôles au cinéma pour cette dernière.
L’Etrange noel de Mr Jack, Henry Selick (sur une idée originale de Tim Burton) (1993)
Les pointus
Betty Boop, I want you for christmas, Studios Fleischer (1937)
Christmas crackers/ Caprices de Noël, Grant Munro (1963)
Lundi 21 décembre : Musique/ Rough and Rowdy, Bob Dylan (Coline Murcia)
Cette année signait le grand retour de la légende : Bob Dylan. Après 8 ans d’absence, le septuagénaire prouve d’une vitalité créative plus dynamique que jamais. Ce nouvel album est un véritable voyage parmi l’histoire et la musique des Etats Unis. Il mêle ainsi le blues de Chicago, le rock&roll de Memphis pour un album haut en couleur. Le morceau Murder of most soul clôture ce voyage par une exploration de la mémoire culturelle via le meurtre de Kennedy. Ce morceau de 17min avait d’ailleurs été le premier single de cet album et sortait pendant les premiers instants de la pandémie est véritablement la pièce maîtresse d’un album déjà sacré classique.
Mardi 22 décembre : Gaming/ Hadès (Maël Dumur)
Je vous propose cette semaine de découvrir le dernier né du studio Supergiant Games. Après les très qualitatifs Bastion et Transistor, le studio nous propose cette fois un rogue-like dans l’univers des enfers de la Grèce antique. Après presque deux ans en early acces, il est définitivement sorti en version finale en septembre de cette année. Encore une fois le studio excelle dans sa direction artistique, un vrai bijou toujours avec la même patte cartoon que les titres précédents. Un gameplay au petits oignons pour finir le tout et vous avez là l’un des meilleurs jeux de cette année. Un must have si vous aimez le genre!
Le jeu est disponible sur PC et Switch
Mercredi 23 décembre : Beaux arts et expo/ Fantasy à la BNF (Coline Murcia)
On adore ! C’est tout simple ! La Bibliothèque nationale de France dédiait, en effet, un cycle au genre de la fantasy. Celui-ci couplé à l’exposition “Tolkien” complétait une très complète (eh oui) exploration d’un genre dont le succès auprès du public ne fait que grandir de jour en jour. En plus du cycle de conférences ciblées (toujours disponibles sur Youtube), la Bnf mettait en ligne en début d’année un site extrêmement complet lequel regroupe une documentation détaillée et diverse ainsi qu’une expérience ludique. Une expérience virtuelle que l’on vous conseille fortement.
Lockdown aidant, cette année fut riche en créations et découvertes musicales. L’une d’entre elles a particulièrement retenu notre attention : Mandelbro !
Pour la petite histoire
Il s’agit à la base d’un projet solo. Pendant le confinement, on s’est tous essayé à tout ce qui était possible et imaginable pour échapper même quelques minutes à l’anxiété ambiante. Certains ont fait des gâteaux et d’autres, des compos. Dans les deux cas, on se régale ! Le chanteur s’est attaqué ainsi aux formats d’environ une minute, a posté le résultat et … a séduit quelques milliers d’internautes !
Quelques morceaux passent et Mandelbro, qui trouve qu’il a fait le tour du court, décide de se mettre au format plus classique. Il recrute pour cela, une équipe de musiciens et se lance dans l’aventure.
Pour en savoir un peu plus sur le projet, autant passer la parole au premier concerné. Tadaaa :
Mais c’est quoi ?
Mandelbro c’est un petit concentré de bonnes vibes. On adore le kiff évident qui se dégage des compos et ce, malgré sa naissance en eaux troubles (cc le lockdown) et des thèmes parfois pas des plus joyeux :
Mandelbro ne souhaite pas s’attacher à un type/thème de chanson en particulier et y préfère l’exploration avec des grands écarts tels que Weight of the world et Space X.
On y reconnaît toutefois des influences indie pop, de jazz et surtout une pincée d’English touch. Celle-ci se retrouve notamment dans ses vidéos travaillées mais avec une pointe d’humour et sentant bon les clips de pop anglaise.
Clips, justement, que l’on trouvera plutôt inventifs et rafraîchissants. On pense notamment au concept de song.py et ses lignes de codes.
Bref, quand quelqu’un kiffe ça s’entend. Et là, ça transpire le kiff. Ils kiffent et donc, on kiffe. So, nous kiffons à la rédac. Just saying.
Lundi 14 décembre: Future Nostalgia, Dua lipa (Coline Murcia)
Sorti le 27 mars dernier, le second album de l’artiste pop Dua Lipa fut un des grands bop de l’année. Le premier single Don’t start now sorti le 1er novembre 2019 s’était déjà placé en haut des classements et le succès ne fut pas démenti par Physical et Break my heart, les singles suivants. C’est un album haut en couleur, plus pop et arty qui impose Dua Lipa au firmament des artistes pop internationaux. Elle a d’ailleurs signé deux duos dans cette veine avec la française Angèle pour Fever et Miley Cyrus pour Prisonner. On attend impatiemment la suite…
Mardi 15 décembre : There is no game (Mael Dumur)
Je vous propose aujourd’hui de découvrir un non-jeu. Une expérience fraiche et bourré d’humour qui met en abime notre média préféré. Un narrateur qui nous empêche de jouer, c’est peu banal!!
Il ravir surtout les connaisseur de l’univers du jeu video pour en comprendre les références. Disponible sur PC pour une somme modique.
Mercredi 16 décembre : Harry Potter at home (Coline Murcia)
Le confinement aura finalement eu du bon. Nombreux sont les acteurs de la culture qui se sont retrouvés comme deux ronds de flan (excusez de l’euphémisme) à l’annonce du confinement total. Les Internets se sont ainsi fleuris de projets d’expositions virtuelles toutes plus (ou moins) créatives que les autres. Parmi elles, le site web Harry Potter at home, lui-même intégré au site “Wizarding world”. L’auteure J.K.Rowling a ainsi agrémenté ce site par une galerie de jeux, tests mais aussi d’extraits de la saga. Une belle initiative qu’on aurait aimé avec un peu plus de contenus inédits tout de même.
Attention toutefois, le site est intégralement en anglais.
Si vous avez été marqué par le génialissime Vol au-dessus d’un nid de coucou, et par sa « nurse » Mildred Ratched, vous serez conquis par cette nouvelle série signée Ryan Murphy.
Vous y découvrirez l’histoire de l’effrayante Mildred qui aura donné bien du fil à retordre à notre cher Jack Nicholson, avant qu’elle n’exerce au sein du célèbre hôpital psychiatrique.
Pour les fans de Ryan Murphy, vous retrouverez Sarah Paulson dans le rôle de Mildred Ratched, actrice fétiche du réalisateur. Les fans d’American Horror Story seront également ravis de retrouver l’atmosphère propre à chaque saison. On aurait d’ailleurs pu associer cette série à une nouvelle saison d’American Horror Story tant l’ambiance et les codes y sont semblables.
Vendredi 18 décembre : A couteaux tirés (Coline Murcia)
Il s’agit là sans nul doute de l’une des pépites de 2020 (l’élection américaine exclue bien entendu). Le film réuni un casting 60 étoiles avec les yeux d’acier et le flegme so british de Daniel Craig, l’humour énergique de Chris Evans et le talent de Jamie Lee Curtis pour ne citer qu’eux. Le film mêle donc ce casting en or, des choix de mise en scène tout à fait à propos et une intrigue du feu de dieu. Le tout épicé d’une pointe d’humour qui nous fait délicieusement penser avec une certaine nostalgie, aux enquêtes d’une Agatha Christie. A voir de toute urgence si ce n’est pas déjà fait !
Samedi 19 décembre : Là où chantent les écrevisses, Delia Owens (Coline Murcia)
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Il s’agit là de l’un des succès de la saison littéraire 2020. Avec une note de 4,4/ 5 sur le site Babelio et 4,5 millions d’exemplaires vendus aux USA, ce roman n’est pas passé inaperçu. Pour un premier roman, la zoologiste et biologiste Delia Owens nous livre, à 70 ans nous livre un bestseller.
Lundi 7 décembre : Musique/ Black Parade, Beyonce (Coline Murcia)
Le 19 juin, jour célébrant la fin de l’esclavage dans l’état du Texas, Beyonce (originaire dudit Etat by the way) sort ce single qui fera du bruit autour de lui et confirmera Queen B au panthéon des artistes les plus influents de ces dernières décennies.
Dans un (r)éveil mondial de la lutte pour les droits civiques suite à la mort de George Floyd, le morceau célèbre la culture noire et le mouvement Black Lives Matter. Tous les bénéfices qui lui sont liés sont reversés aux propriétaires noirs de petits commerces. Un collectif en ligne de ces propriétaires de commerce, “Black Parade Route” fut lancé dans la foulé du single. Le morceau figure sur la version deluxe de l’album “The Lion King: The Gift” suite au lancement du film Black is King.
Black Parade est le morceau le plus nommé au cours de la 63e cérémonie des Grammy Awards avec des nominations prestigieuses telles que “Record of the Year” ou “Song of the Year”
Mardi 8 décembre : Doom Eternal (Maël Dumur)
La série d’anthologie est revenue cette année avec un des titres les plus aboutis de la série. Le rythme y est frénétique et bien équilibré, un pur plaisir gore. Spéciale dédicace à la musique métal qui offre une parfaite adéquation avec le style du jeu. Un grand défouloir pour les grands uniquement. Le jeu est disponible sur toutes les plateformes.
Mercredi 9 décembre : Expo Pompéi at home, Grand Palais (Coline Murcia)
L’exposition Pompéi au grand palais était l’un des événements les plus attendues de l’année culturelle. L’hôte de celle-ci, le Grand Palais, promettait en effet des installations numériques du plus bel effet, des reconstitutions et tant d’autres choses. La crise sanitaire est cependant passée par là et l’exposition, secouée entre les différents confinements, ne put se tenir comme il était prévu. Qu’à cela ne tienne ! L’événement qui se voulait reposer en grande partie sur ses avancées numériques propose des reconstitutions VR et AR, des jeux via le site du Grand Palais. Une superbe avancée quand on connaît la timidité du numérique dans le milieu muséal. Peut être l’occasion de séduire un nouveau public ?
Jeudi 10 décembre : Le jeu de la dame (Queen’s Gambit), (Anastasia Marin)
Véritable phénomène de cette fin d’année 2020, le jeu de la dame raconte l’histoire d’une prodige des échecs orpheline. La mini-série retrace alors d’un côté le parcours de Beth Harmon dans sa quête pour atteindre la première place mondiale. Et de l’autre, la lutte permanente qu’elle mène contre ses addictions de drogue et d’alcool. La série est inspirée du livre du même nom écrit par Walter Tevis.
Outre le succès indéniable de la série sur la plateforme Nextflix, elle a également engendré des vocations dans la pratique des échecs. En effet, le site chess.com a enregistré 2.5 millions de nouveaux membres sur le seul mois de novembre. Une preuve que les séries influencent notre quotidien et nos habitudes.
Vendredi 11 décembre ; Les filles du Docteur March, Greta Gerwig (Coline Murcia)
Greta Gerwig nous livre une très belle adaptation du roman culte Les Quatre filles du Docteur March ». Le film s’inspire à la fois du grand classique de la littérature et des écrits de Louisa May Alcott. Il s’agit d’une relecture personnelle du roman laquelle en tire une lecture plutôt engagée et féministe. Un film qui fit parler de lui tant pour ses nombreuses nominations que pour sa nature de film réalisé par une femme. Un film qui s’est parfaitement intégré dans les débats de ce début d’année (coucou Adèle Haenel).
Samedi 12 décembre : L’empreinte, Alexandra Marzano-Lesnevich (Coline Murcia)
Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l’épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n’aura alors cesse d’enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.
Dans un contexte de regain des séries et documentaires judiciaires telle Mindhunter ou Making a murderer, cette histoire nous plonge dans une réflexion autour du caractère intrinsèquement subjectif de la loi. Déconcertant autant qu’intriguant.